Manuels et ouvrages théoriques, méthologiques, historiques
Grammaire globale du français contemporain tel qu'il s'écrit et se parle, la Grammaire méthodique du français accorde une place centrale à la syntaxe et à la morphologie, qu'elle articule avec les autres dimensions de la langue, tant formelles (phonétique, prosodie, ponctuation et orthographe) qu'interprétatives (sémantique et pragmatique). Elle constitue un outil de consultation et de travail pratique et efficace pour les étudiants et enseignants français et étrangers, mais aussi pour tous les amoureux de la langue française qui désirent en parfaire la connaissance et la maîtrise. Le texte de cet ouvrage applique les rectifications orthographiques de 1990.
Ce manuel présente environ neuf siècles d'une littérature qui, par son unité et sa continuité, transcende l'histoire politique et institutionnelle de Rome et a été la matrice de la culture occidentale. Étudiant les formes et les genres littéraires des chefs d'oeuvres de la littérature latine ainsi que leur développement, cet ouvrage s'est également intéressé aux écrivains " mineurs " comme témoins d'une permanence culturelle indispensable à l'éclosion des grandes oeuvres. Des index des auteurs, des oeuvres, des genres et notions complètent ce manuel.
Lexique des termes littéraires - On trouvera ici tout le vocabulaire courant de la poétique et de la rhétorique, du langage dramatique et de la critique, de la narratologie et de la stylistique, ainsi que les termes de linguistique que l'analyse littéraire s'est appropriés et ceux qui ressortissent à l'histoire littéraire.
Outre les écoles et mouvements, ce volume propose également des entrées qui relèvent plus largement de la vie littéraire, et parfois culturelle.
Toutes les époques sont donc représentées, et particulièrement le Moyen Age dont aucun ouvrage n'éclairait véritablement jusqu'ici le lexique spécifique.
- Ce Lexique rassemble plus de mille entrées et vise à devenir un usuel, un vade-mecum, si l'on veut, des études littéraires, un ouvrage que chacun puisse avoir constamment à portée de la main et commodément consulter.
Ouvrage dirigé par Michel Jarrety avec la collaboration de Michèle Aquien, Dominique Boutet, Emmanuel Bury, Pierre Frantz, Daniel Ménager, Gilles Philippe, Yves Vadé.
La rhétorique est l'art de composer un texte ou un discours en vue de convaincre ou de plaire. Aristote (l'auteur du premier grand traité qui lui fut consacré au IVe siècle avant J.-C.) la considérait déjà comme « la faculté de découvrir spéculativement ce qui dans chaque cas est propre à persuader ». C'est dire la portée universelle de cette discipline et sa permanente actualité dans nos sociétés de communication. Elle se confond d'ailleurs avec l'histoire de notre culture puisqu'elle est depuis la Renaissance le fondement de l'humanisme. Ouvrage de synthèse, ce dictionnaire se compose de 400 rubriques (d'Abondance à Zeugma en passant par Antonomase, Bienséance, Improvisation, Moeurs, Trope...) et de 14 grands tableaux synoptiques qui ordonnent et clarifient tous les aspects de la rhétorique. Il se prête à une consultation ponctuelle ou à une lecture plus approfondie. Il permet ainsi à chacun d'accéder à la découverte, à la compréhension et à la maîtrise de la rhétorique.
Aristote est le premier, dans sa Poétique, à avoir analysé le langage propre à la poésie.
.C'est un art dont les procédés n'ont cessé de se modifier et, depuis qu'«on a touché au vers», comme le notait Mallarmé en 1894, les formes se sont particulièrement diversifiées. Autant de transformations qui ne sont jamais reniement.
.Ouvrage de synthèse, ce dictionnaire, où sont cités plus de 150 auteurs, explique et illustre, outre les règles de la versification et l'histoire de leur évolution, les traits spécifiques du langage poétique, comme le jeu des sonorités, les variations du rythme, le statut du mot, les tropes, les images.
.Avec ses 285 rubriques, son index raisonné des articles, le Dictionnaire de poétique répond aux questions formelles posées par l'étude et la lecture de tout poème. Il permet de comprendre comment «on naît poète» (Cicéron), mais aussi comment on peut le devenir.
Des vieillards bougons ou suaves, des amants éconduits ou triomphants, des assassins coupables ou innocents, des héros enthousiastes ou fatigués, des histoires véridiques ou invraisemblables, des phrases longues comme des fleuves ou vives comme des cascades, des personnages en quête d'auteurs, des écrivains à la recherche de leur personne ou (lu temps perdu, des modèles de vertu et des abîmes de vice.
Des courants, des écoles, des genres, des critiques, des querelles, des doctrines, des excommunications et des réconciliations, des triomphes (souvent sans lendemain) et des échecs (parfois sans raison), des oeuvres oubliées et retrouvées, des poètes maudits et des romanciers bourgeois, des plumes sans honneur et des gloires sans talent. autant de symptômes ou de signes vivants de la " comédie humaine ", ce théâtre sans frontières de la france littéraire.
Le septième art ne s'y est pas trompé, dès sa genèse, avec l'image et comme une " romance sans paroles ", qui a puisé son inspiration et son expression dans la résonance et la résistance de cette france littéraire. la france littéraire est une construction, une architecture d'hypothèses, une mise en scène (pas en ordre) progressive des représentations. naissances, renaissances. classicismes. modernités.
La perspective retenue donne la direction et s'entend comme un diapason. " modernités ". aujourd'hui et non hier ou avant-hier. lorenzaccio, cromwell, hernani, lucien leuwen, emma bovary, le père goriot, lucien de rubempré, gervaise, mais aussi le romantisme, le symbolisme, le réalisme, le naturalisme. la critique sociologique, historique, politique, l'introspection psychologique, la " découverte " bientôt de l'inconscient, du " moi ", du " je " que les siècles précédents auraient compris plus qu'éprouvés et ressentis.
Les fleurs du mal ou les fruits du malaise ? les stigmates de la souffrance littéraire, les taches de sueur et de sang qui se voient sans qu'on cherche à deviner, à interpréter, à savoir: voir suffit. les modernités, ou les cauchemars du rêve littéraire. jusqu'à la " nausée ". du temps perdu, du temps retrouvé. du temps écrit et décrit comme de l'espace oú naissent, meurent, vivent - survivent - chuchotent, crient des êtres et des formes plus que des hommes et des personnages.
L'esthétique volant au secours de l'inquiétude. les modernités, ou la dernière figure du sublime.
L'étude des mouvements avant-gardistes et des ambiguïtés liées à une telle appellation offre un angle précieux pour comprendre les principales mutations qui ont traversé les arts, et en particulier la littérature, au XXe siècle. Les avant-gardes ont en effet bouleversé les rapports de la fiction et de la théorie, de la matière et du langage et induit un nouveau regard sur les choses en interrogeant à l'extrême le pouvoir des images.
Objet de polémiques et d'enthousiasmes, la littérature française s'est profondément renouvelée depuis la fin des années 1970.
à nouveau en prise sur le monde, elle suscite les débats, les interrogations. des formes inédites sont apparues, des écrivains de talent se sont imposés, bousculant les usages littéraires. comment comprendre ce qui s'écrit aujourd'hui ? en invitant à découvrir les oeuvres les plus fortes de notre temps, cet ouvrage montre la prodigieuse vitalité d'une littérature mal connue. il en souligne les richesses et dévoile les nouveaux enjeux de l'écriture face au monde contemporain.
Concilier sciences sociales et création littéraire, c'est tenter d'écrire de manière plus libre, plus originale, plus juste, plus réflexive, non pour affaiblir la scientificité de la recherche, mais au contraire pour la renforcer.
Réciproquement, la littérature est compatible avec la démarche des sciences sociales. Les écrits du réel - enquête, reportage, récit de vie, témoignage - concourent à l'intelligibilité du monde par la qualité de leur raisonnement.
Des sciences sociales qui émeuves et captivent ? Une littérature qui produit de la connaissance ? Il y a là des perspectives nouvelles pour le siècle qui s'ouvre.
Aux devantures des librairies, on ne compte plus les ouvrages d'historiens réfléchissant gravement à leur rapport avec la littérature. Doivent-ils en faire une source de leur savoir, mais en contextualisant la fiction depuis leur surplomb, au risque de ne pas faire mieux que l'histoire littéraire et manquer ce que fait la littérature? Ou bien recourir à l'écriture de la fiction, quitte à s'installer prosaïquement dans l'entre-deux-genres d'une classique monographie?
Judith Lyon-Caen propose une aventure plus ambitieuse : à partir d'une nouvelle de Jules Barbey d'Aurevilly, «La vengeance d'une femme», l'historienne part de ce qu'est la littérature : une expérience d'être au monde, pour mesurer l'éclairage que sa discipline peut apporter à la mise en écriture romanesque. Ainsi de ces myriades d'objets, de parures, de rues et boulevards ou de lieux parisiens dont la description a pour fonction d'attester la réalité du récit : l'historien décrypte ces traces du temps, que ce soit le temps de la rédaction ou celui de l'action du récit, en retrouve l'origine, réfléchit à la manière dont le romancier en a été affecté. Non pas pour réduire l'écriture romanesque à un ancrage dans une époque, mais, au contraire, pour éclairer comment une époque nourrit le sens d'une écriture. L'historien en «herméneute» du matériau littéraire, en quelque sorte. Une invitation à apprendre à mieux lire ce qui fait la littérature et ce que fait un romancier.
Qu'est-ce que l'histoire ? Que font réellement les historiens, d'Homère à Max Weber, une fois qu'ils sont sortis de leurs documents et archives et qu'ils procèdent à une « synthèse » ? Font-ils l'étude scientifique des diverses créations et activités des hommes d'autrefois ? Leur science est-elle celle de l'homme en société ?
Bien moins que cela ; la réponse à la question n'a pas changé depuis deux mille deux cents ans que les successeurs d'Aristote l'ont trouvée : les historiens racontent des événements vrais qui ont l'homme pour acteur. L'histoire est un roman vrai.
Lire, aimer, comprendre la littérature grecque de l'Antiquité suppose une familiarité avec les textes et les auteurs, mais aussi une intelligence de leur modernité. Ulysse, Antigone, OEdipe, Électre sont, par certains côtés, nos contemporains ; la guerre de Thucydide est une guerre moderne, la cité de Platon est un mythe créateur, les orateurs attiques sont les avocats d'aujourd'hui.
La structure historique de l'ouvrage permet d'appréhender la continuité de la création :
L'âge épique autour d'Homère, l'âge archaïque avec l'éclat du lyrisme et les présocratiques, l'âge classique autour des grandes oeuvres « athéniennes » (la tragédie, la comédie, l'histoire, la philosophie, l'éloquence), l'âge hellénistique après les conquêtes d'Alexandre et la naissance des « nouveaux mondes » grecs, l'âge romain jusqu'à la fondation de Constantinople puis le temps de l'avènement chrétien et des Pères de l'Église. Le panorama ainsi dessiné est conçu comme une incitation à la lecture des oeuvres constitutives de notre mémoire grecque européenne.
Cet ouvrage propose une série de mises au point théoriques, sous forme de synthèses, chacune accompagnée d'exemples, sur les principales notions qui constituent la base de toute analyse littéraire : la figure de l'auteur, la notion de personnage, la production du récit, etc. Des notions qui sont aussi des repères pour permettre d'interroger cette lisibilité qui fait d'un texte une oeuvre.
L'analyse de la poésie, même contemporaine, ne saurait se passer d'une connaissance approfondie de la versification, discipline rigoureuse, délicate, et qui ouvre à une étude plus complète de ce tout signifiant qu'est le poème. Cet ouvrage présente une série d'exercices progressifs qui couvrent le champ dévolu à cette discipline, du vers aux formes fixes en passant par le rythme et la rime : les textes d'application sont variés, choisis dans des genres et des époques diversifiés, et chaque question est développée selon un plan clair et pédagogique. À travers l'ensemble, c'est toute la question du langage poétique qui est posée.
Tout texte, littéraire ou non, est une mise en oeuvre du langage, son matériau propre. Mais ce n'est pas tout, il se situe à un carrefour complexe de relations : entre la langue, qui est un système social de communication et l'intention individuelle de l'auteur ; entre l'ensemble de signes (lettres, mots, phrases) qui le constitue et les capacités réceptives du lecteur ; entre lui-même et les conditions extérieures (matérielles, sociales, historiques) de son émission et de sa réception ; entre son message et celui d'autres textes antérieurs.
Ce livre d'initiation examine l'ensemble de ces points en analysant les fondements des textes littéraires (le langage, la communication, la fiction), puis en observant les grands domaines par où se manifeste la spécificité littéraire : le récit, les figures, la poésie.
Cet ouvrage propose aux étudiants une description du champ de la discipline, un guide de travail, un bilan orienté vers les explorations en cours. Il permet ainsi de connaître les différentes composantes verbales de la littérarité.
Georges Molinié est professeur de stylistique française, et président de l'Université de Paris IV-Sorbonne depuis 2008.
I Définition(s).
1 - L'art de persuader.
2 - Les genres de la rhétorique.
3 - Les parties de la rhétorique.
II Aperçu historique.
1 - Naissance et développement de la rhétorique.
2 - Mort et renaissance de la rhétorique.
Dans Folioplus classiques, l'anthologie, enrichie d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivie de sa mise en perspective organisée en six points :
- MOUVEMENT LITTÉRAIRE : La Renaissance (1530-1610) - GENRE ET REGISTRE : Une poétique de la célébration - L'ÉCRIVAIN À SA TABLE DE TRAVAIL : Produire un poème, du modèle à l'imitation - GROUPEMENT DE TEXTES : La divinité de la poésie et les théories de l'inspiration - CHRONOLOGIE : Des marotiques aux baroques : un siècle de poésie - FICHE : Des pistes pour rendre compte de sa lecture Recommandé pour les classes de lycée.
Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : Mouvement littéraire : Le Baroque (1570 à 1640) Genre et registre : La Rhétorique de Circé L'écrivain à sa table de travail : L'Europe baroque Groupement de textes : L'illusion ou les métamorphoses de l'inconstance Chronologie : Les principaux poètes baroques et leur temps Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture.
Dans cette anthologie de la mouvance romantique, qui compte quarante-cinq auteurs représentatifs, poètes des différents «cénacles» littéraires, monstres sacrés, chansonniers et satiristes de l'époque se succèdent chronologiquement, de l'an premier du siècle à la mort de Théophile Gautier en 1872.
L'analyse des textes poétiques apparaît souvent comme une entreprise difficile. La diversité des formes déconcerte et leur spécificité rend inopérante l'application systématique de recettes préalables.
Pourtant, un poème est objet de langage au même titre qu'un récit ou une pièce de théâtre, et, en tant que tel, son commentaire appelle une démarche réfléchie et raisonnée.
Analyser un poème consiste à mobiliser un savoir pour étudier comment une oeuvre signifie.
Cet ouvrage étudie chacun des éléments constitutifs du discours poétique, dont le rythme, auquel il consacre un chapitre. Il propose en fin de parcours le commentaire de trois textes, Abel et Caïn de Charles Baudelaire et Feuillets d'Hypnos de René Char, Les Complaintes de Jules Laforgue.
Outre des méthodes d'analyse précises, on trouvera dans cet ouvrage des réponses claires à des problèmes de théorie poétique souvent ignorés.
Cette troisième édition a été entièrement revue, remaniée et largement augmentée.
La versification française a subi une évolution considérable au cours des siècles, liée à l'évolution linguistique du français (orthographe, grammaire, lexique), mais aussi à celle de la conception de la poésie et de son rôle, à la fois par les auteurs et les lecteurs. Ce manuel propose une initiation aux techniques de composition des textes versifiés et des outils d'analyse définis sur la base de notions linguistiques usuelles.
Il retrace l'histoire du vers français et des règles le régissant, du Moyen Age jusqu'au XXe siècle, mettant en avant le renouvellement formel progressif, et pourtant radical, de la poésie française en s'appuyant sur l'analyse d'extraits d'oeuvres littéraires et d'ouvrages théoriques, de Ronsard à Eluard en passant par Boileau.