dans la hotte des libraires :
Qu'est-ce qu'un « O.F.N.I. », ou plus clairement un « Objet Filmique Non Identifié » ? Un film invisible ? Un chefd'oeuvre ? Ou un épouvantable nanar ? Une série Z innommable ? Une tache sur le blanc pourpoint de la cinématographie dite sérieuse ? Tout cela à la fois... mais pas seulement !
Certes, le plus souvent, les films Ofni portent plus à rire qu'à pleurer (quoique...). Il peut pourtant s'agir de films parfaitement réussis, mais si particuliers, si étranges dans leur conception, qu'ils s'imposent d'évidence comme Objet Filmique Non Identifié ; ce qui les met à l'écart du reste de la cinématographie mondiale. Tel est le cas, notamment, d'Eraserhead de David Lynch, de Twixt de Francis Ford Coppola ou encore de Titane de Julia Duvournau, oeuvres incontestables qui, chacune, brille différemment au firmament du 7e Art.
Découvrez dans cet ouvrage quelques-uns des Ofni les plus remarquables de l'histoire du cinéma fantastique et de SF, ainsi que quelques réalisateurs hors-normes.
Photographe née en 1896, immigrée juive hongroise dans le Paris des années 1920, Ergy Landau ouvre son studio et trouve sa place dans un milieu masculin et très compétitif en travaillant pour la publicité et la presse. Excellente technicienne, d'abord séduite par les expérimentations formelles de la Nouvelle Vision, elle affirme bientôt un style plus personnel. Mais contrairement à ses compatriotes (Moholy-Nagy, Kertész, Brassaï...), son nom reste peu présent dans l'histoire de la photographie. Ce livre entend rétablir Ergy Landau à sa juste place à travers une approche à la fois biographique et thématique de son oeuvre. Surtout il retrace le chemin de vie singulier d'une des premières femmes photographes du XXe siècle que sa disparition sans héritier, en 1967, avait effacé du paysage.
Au début des années 1960, la 20th Century Fox, en pleine tempête, donne naissance à deux films emblématiques, Cléopâtre et Le Jour le plus long, ainsi qu'un troisième, Something's Got to Give, qui demeurera inachevé. Epique, impitoyable, déraisonnable, sont autant de termes qui peuvent qualifier leur réalisation chaotique que leurs acteurs capricieux. Leurs destins sont, de fait, étroitement liés.
Dans cette bataille d'ego permanente, un parallèle inverse s'opère : jusqu'alors intouchable, Marilyn Monroe perd la confiance de ses pairs dans une rapide descente en enfers qui scelle son sort. Face à elle, Elizabeth Taylor impose peu à peu sa loi sur le tournage du peplum qui ancrera sa légende.
S'appuyant sur le journal de bord du réalisateur Joseph L. Mankiewicz, l'auteur, grand spécialiste du cinéma et de ses coulisses, retrace sur le vif les derniers sursauts de grandeur de l'âge d'or hollywoodien. A lire comme un polar.
« La différence entre la vie et le cinéma, réside dans le fait qu'un scénario doit avoir du sens, alors que la vie n'en a pas besoin. » (Mankiewicz)
Depuis ses premiers livres, Tessa Hadley explore le réseau complexe des vies conjugales, amoureuses et sentimentales de ses contemporains. L'intrigue de ce huitième roman confronte l'histoire de plusieurs générations autour du choix libérateur de son héroïne, qui prend tous les risques pour assumer son épanouissement personnel.
Dans l'Angleterre de la fin des années 1960, Phyllis Fischer, épouse et mère quadragénaire, s'éprend de Nicholas Knight, le jeune fils d'amis de son mari. Pour lui, elle abandonne son foyer et les conventions d'un ordre social devenu moralement inacceptable. Tout en s'apercevant que son amant n'est pas exactement celui qui lui convient, elle tombe enceinte et décide de garder l'enfant, qu'elle est heureuse d'élever.
Dans ce style fluide et raffiné qui lui permet de sonder admirablement la psychologie de ses personnages, Tessa Hadley décrit aussi bien le quotidien des classes sociales supérieures que la vie de bohème et les idées nouvelles à l'heure de la révolution sexuelle. La condition féminine est une question centrale, sans être traitée sous l'aspect du militantisme : seule compte la volonté d'une femme désireuse d'être elle-même en découvrant que l'âge mûr ne saurait être un obstacle aux plaisirs de la chair. Phyllis découvre le droit de conjuguer jouissance et maternité en bousculant tous les tabous.
À la mort de sa tante, Maria Stepanova se retrouve à vider un appartement plein de photographies surannées, de vieilles cartes postales, de lettres, de journaux intimes et de souvenirs : les vestiges d'un siècle de vie en Russie.
Cette découverte déclenche chez elle un irrésistible besoin d'explorer les archives dont elle a hérité. Et de retracer l'histoire de sa famille et de l'Europe depuis la fin du XIXe siècle, en révélant les non-dits, les mensonges, les faux-fuyants.
Comment faire émerger la vérité et retranscrire ce passé familial ? Doit-elle privilégier une simple description des archives ? Ou s'atteler à la rédaction d'une fiction ?
Puisant dans diverses formes - essai, fiction, mémoire, récit de voyage et documents historiques -, Maria Stepanova donne vie à un vaste panorama d'idées et de personnalités et propose une exploration entièrement nouvelle et audacieuse de la mémoire - ou de son impossibilité. Comment assembler les morceaux épars de l'histoire personnelle et ceux de la grande histoire ? À l'ère du selfie, la mémoire n'est-elle pas évincée par la pseudo-éternité de l'image ?
Au gré des chapitres, les portraits de ses ancêtres de l'époque tsariste ou de l'ère stalinienne côtoient de grandes figures, comme celles de Walter Benjamin, Charlotte Salomon ou Francesca Woodman. Convoquant des écrivains comme Roland Barthes, W. G. Sebald, Susan Sontag et Ossip Mandelstam, Maria Stepanova signe un grand texte littéraire, empreint d'une rare curiosité intellectuelle, d'une portée universelle.
Comme Doubar (éditions des Syrtes, 2021), ce recueil de cinq récits est consacré aux camps staliniens où l'auteur a passé quatorze ans de sa vie (1938-1952). Rescapé de la Kolyma, Demidov en a expérimenté et observé le fonctionnement dans ses infimes détails en tant qu'acteur et victime. Son expérience est divisée en séquences peuplées de personnages dont les situations illustrent toutes les facettes de la vie des camps. Il donne ainsi un tableau extrêmement précis de cet univers concentrationnaire. En tant que témoin fiable et impartial Demidov apporte ce qui n'est documenté par aucune archive historique : les sentiments, les émotions, les stratégies de survie...
Ces récits constituent un témoignage littéraire de valeur inestimable non seulement sur les faits et les pratiques des camps, mais également, sur les particularités de l'imaginaire des bagnards. Malgré la dureté déshumanisante de la routine des camps, ils connaissent des sentiments forts, notamment l'amour. À travers cette mise en scène de l'extraordinaire, Demidov parvient à dire la terrible « banalité » du Goulag
Juin 1954. Emmett Watson, dix-huit ans, rentre chez lui, dans le Nebraska, après avoir passé quinze mois dans un centre de détention pour mineurs. Il y retrouve Billy, son frère de huit ans. Leur père vient de mourir, leur mère les a abandonnés des années auparavant, et la banque s'apprête à saisir la ferme familiale. Les deux frères doivent partir, mais où aller ? Leur choix se porte sur la Californie : Billy espère y rejoindre leur mère après avoir découvert les cartes postales que celle-ci leur a envoyées tout au long de la Lincoln Highway, route mythique traversant tout le pays qu'elle a empruntée des années plus tôt pour fuir à l'autre bout des États-Unis.
Leur plan est chamboulé lorsque deux codétenus d'Emmett en cavale, le roublard Duchess et son acolyte Woolly, qui semble toujours tombé de la lune, décident de se joindre à eux. À peine le voyage entamé, Duchess et Woolly décampent dans la voiture d'Emmett, emportant le pécule laissé par son père et leurs rêves de vie nouvelle. Les deux frères se lancent alors à leur poursuite.
Tissant avec brio les grands motifs de l'Americana, Amor Towles livre un roman choral aux personnages hauts en couleur et au rythme haletant, une véritable épopée dans la tradition du road novel. Tout au long de l'imprévisible Lincoln Highway, Towles déploie son immense talent de conteur et d'écrivain virtuose pour embarquer le lecteur dans un voyage tourbillonnant.
Comment passe-t-on de champion de ski à Prix Nobel de la paix ? De héros polaire à créateur d'un statut pour les réfugiés ?
Alexis Jenni raconte à la façon d'un roman la vie extraordinaire de Fridtjof Nansen, homme doué en tout, qui fut champion du monde de patinage, consacra ses travaux scientifiques au système nerveux, dessinait fort bien et écrivait d'une plume remarquable. L'histoire d'un homme qui traversa le Groenland à ski puis tenta d'atteindre le pôle Nord et devint héros national norvégien. Un homme qui oeuvra pour le rapatriement des prisonniers de guerre, puis créa un passeport destiné aux centaines de milliers d'apatrides laissés pour compte par l'effondrement des empires en 1918. Un homme qui sauva des milliers de vies et qui se demandait avec mélancolie s'il n'avait pas raté la sienne.
Dans un petit village abandonné de la «zone grise», coincé entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses, vivent deux laissés-pour-compte: Sergueïtch et Pachka. Désormais seuls habitants de ce no man's land, ces ennemis d'enfance sont obligés de coopérer pour ne pas sombrer, et cela malgré des points de vue divergents vis-à-vis du conflit. Aux conditions de vie rudimentaires s'ajoute la monotonie des journées d'hiver, animées, pour Sergueïtch, de rêves visionnaires et de souvenirs. Apiculteur dévoué, il croit au pouvoir bénéfique de ses abeilles qui autrefois attirait des clients venus de loin pour dormir sur ses ruches lors de séances d'«apithe´rapie». Le printemps venu, Sergueïtch décide de leur chercher un endroit plus calme. Ayant chargé ses six ruches sur la remorque de sa vieille Tchetviorka, le voilà qui part a` l'aventure. Mais même au milieu des douces prairies fleuries de l'Ukraine de l'ouest et du silence des montagnes de Crimée, l'oeil de Moscou reste grand ouvert...
«Alors oui, ici, il y a des histoires, un tas d'histoires, mais pas du genre qui s'entassent dans les livres et les bibliothèques, qui se lisent et qui durent, qui passent de génération en génération, non, ici, les mots sont arrachés par le vent à l'instant où ils sont prononcés.»Les vainqueurs suit la vie d'une famille emblématique de la Norvège, de la côte du Helgeland jusqu'à Oslo, de l'été 1927 au printemps 1990. La première partie raconte la vie de Marta et de son père Johan, petit paysan-pêcheur sur l'île de Herøy, contraint de placer sa fille comme domestique chez une riche famille d'Oslo qui choisira la collaboration à l'heure de la Seconde Guerre mondiale. Dans la seconde partie du roman, le narrateur est Rogern, un des fils de Marta. Le gamin, qui grandit dans la cité nouvelle d'Årvoll, pose un regard aussi vif que truculent sur le bond monumental fait par le pays au cours d'un demi-siècle.Parue en 1991, cette fresque romanesque a connu un immense succès ; elle est unanimement considérée comme un classique de la littérature norvégienne, un livre qui définit une génération. On retrouve dans Les vainqueurs tout le talent de l'auteur, qui sait si bien mêler la vision d'ensemble et le détail pour faire vivre avec émotion la grande Histoire et les destins de gens modestes.
Toutes les lettres que vous allez découvrir sont authentiques. Après avoir vainement cherché un emploi, Julien Prévieux s'est mis à les refuser tous. Les réponses des entreprises, automatiques ou personnalisées, alimentent un dialogue de sourds à travers lequel l'ensemble du système d'embauche se trouve pris en défaut.
Ces lettres de non-motivation nous rappellent la possibilité jouissive de dire NON à l'aliénation, sur tous les tons.
Improvisateur de génie, Gaston Chaissac (1910-1964) a créé une des oeuvres les plus singulières de son époque. Fils de cordonnier, il est initié à la peinture par Otto Freundlich et Jeanne Kosnick-Kloss, rencontrés par hasard à Paris, en 1937. Encouragé dans cette voie, il invente très rapidement un alphabet pictural qu'il va faire évoluer tout au long de sa vie. Au cours de ces années cruciales, dans un Paris en pleine mutation, Chaissac assimile l'essentiel du contexte artistique d'alors et se forge une vaste culture. Prolifique, ludique, et polymorphe, sa production visuelle aborde tous les genres. L'étourdissant dessinateur qu'il est dès ses débuts exerce sa verve aussi bien dans le domaine de la peinture et du collage, que celui des objets récupérés, métamorphosés avec autant de faconde que de délicatesse, composant un monde paradoxal, à la fois théâtral et confidentiel.Au plasticien se superpose en même temps l'écrivain, dans une activité en miroir, qui révèle un prodigieux épistolier et un poète hors norme. Des milliers de lettres envoyées pendant plus de vingt ans tous azimuts, vont lui permettre aussi de tisser des liens avec grand nombre de ses contemporains (Albert Gleizes, André Bloc, Raymond Queneau, Jean Paulhan, Anatole Jakovsky, André Lhote, Jean Dubuffet, ...) tout en restant volontairement en marge depuis le bocage vendéen qu'il ne quittera jamais. Ce monument épistolaire unique en son genre fascine par l'aisance des jugements, la pertinence des points de vue et la lucidité avec laquelle celui qui se disait "peintre rustique moderne", joue de son besoin paradoxal de distance et de proximité.Cette première monographie, en forme de portrait, met volontairement à égalité le peintre et l'écrivain, et dessine l'aventure de Gaston Chaissac comme l'une des mutations les plus représentatives que la modernité a connue au siècle dernier.
« Ce récit, superbe, l'un des plus remarquables inspirés par la conquête des pôles, je l'ai découvert il y a vingt ans. Et Fridtjof Nansen, audacieux, humain, universel devint dès lors le héros qui allait inspirer l'essentiel de mes navigations polaires ».
Jean-Louis Etienne.
En juin 1893, le Fram quitte le port de Christiania pour une aventure que chacun craint sans retour : une dérive transpolaire dans les glaces d'un courant qui traverse l'Arctique de part en part. Projet d'illuminé, ricanent tous les « experts ». Nansen et son équipage reviendront pourtant vivants, au bout de trois ans d'un extraordinaire périple. Une première dans l'histoire des pôles ! Le Fram a résisté à tous les assauts, se jouant des forces démoniaques de la banquise...
Dans l'histoire du jazz, il a une place unique. C'est un génie, et un musicien inclassable qui dépasse le genre où il s'est illustré. C'est aussi un personnage énigmatique dont on n'a jamais fini de faire le tour...
Il y a quarante ans, le 17 février 1982, disparaissait l'une des figures essentielles du jazz : Thelonious Sphere Monk. Poète de l'essentiel, il a écrit quelques unes de plus belles pages du jazz moderne avec Charlie Parker, Miles Davis, Sonny Rollins et John Coltrane. Le pianiste est singulier, le compositeur, auteur du célèbre standard « Around Midnight », est l'un des plus prolifiques de l'histoire du jazz. L'homme est fantasque, mutique, mystérieux.
Dans Mystère Monk, Franck Médioni a rassemblé plus de cent-vingt contributions de par le monde. Ils sont musiciens (Sonny Rollins, Herbie Hancock, Chick Corea, Martial Solal, Archie Shepp, Bill Frisell, Joe Lovano, John McLaughlin, Laurent de Wilde, Yaron Herman, Henri Texier, Bernard Lubat, Jean-Claude Vannier, Alain Planès, Pascal Dusapin...), journalistes (Michel Contat, François-René Simon, Guy Darol, Edouard Launet...), musicologues (Leila Olivesi, Lewis Porter, Philippe Baudoin), écrivains (Jacques Réda, Yannick Haenel, Philippe Sollers, Jean Echenoz, Yves Buin, Zéno Bianu, Allen Ginsberg, Christian Bobin, Sylvie Kandé, Jack Kerouac, Thomas Vinau, Esther Tellermann, John Edgar Wideman, Julio Cortázar, Roberto Bolano, Nimrod, Eric Sarner, Marcuse Malte, Pacôme Thiellement...), photographes (Jean-Pierre Leloir, Guy Le Querrec, Bob Parent, Roberto Polillo, Marcel Fleiss, Christian Rose...), dessinateurs (Enki Bilal, José Muñoz, Cabu, Serguei, Willem, Blutch, Youssef Daoudi, Edmond Baudoin, Louis Joos, Jacques Loustal, Jacques Ferrandez, Serge Bloch, Jochen Gerner, Charles Berberian, Christophe Chapouté, Albin de la Simone...), peintres (Victor Brauner, Willem de Kooning, Miquel Barceló, Ben Vautier, Ernest Pignon-Ernest, Charlélie Couture...) ou réalisateurs (Bertrand Tavernier, Clint Eastwood).
Cet ouvrage collectif est kaléidoscopique. Il multiplie les angles (témoignages, analyses, récits, fictions, poésies, photographies, dessins, peintures). Un livre polyphonique qui est à la fois chronologique et thématique. Écritures variées, rythmes éclatés, images et couleurs démultipliées, un portrait saisissant de Monk s'esquisse.
Voici une fiction hors du commun qui se déploie sur trois siècles, de 1893 à 2093. Dans chacun des trois livres qui composent le roman, l'auteure évoque une Amérique différente pour imaginer ce que son pays aurait pu être, ce qu'il a été, et ce qu'il pourrait devenir. Des points communs entre ces sociétés subsistent, bien entendu : certains personnages détiennent le pouvoir, d'autres le subissent, et tous doivent décider ce qu'ils sont prêts à sacrifier pour leur liberté ou au contraire leur sécurité.
L'Amérique de 1893 dépeinte par Yanagihara n'est pas celle des livres d'Histoire. Ici, une scission définitive au sein des États-Unis a donné naissance aux États Libres au nord et aux Colonies dans le sud. Dans ce nouvel état du nord, le mariage entre personnes du même sexe a été promu, mais pas l'émancipation des esclaves. C'est dans cette société que le jeune héritier David Bingham, propriétaire d'une luxueuse demeure sur Washington Square, doit trancher entre un mariage arrangé avec Charles ou une passion à l'avenir incertain avec Edward.
Un siècle plus tard, d'autres personnages homonymes et vivant dans les mêmes lieux doivent faire des choix eux aussi. Pour le descendant de l'ancienne famille royale de l'archipel d'Hawaï, la sécurité et le confort d'une vie conventionnelle dans les beaux quartiers de New York peuvent-ils faire oublier le rêve de son père, celui d'une identité hawaïenne pure et originelle ?
La ville de New York ne sera plus la même au siècle suivant, en 2093, divisée en secteurs, quadrillée et surveillée par un régime devenu autoritaire après toute une série de pandémies qui a frappé le pays. Un homme portant lui aussi le nom de David Bingham a participé en tant que scientifique à l'élaboration de cette société répressive, dans le but de protéger la population de la maladie et la mort, mais ses derniers efforts seront consacrés à permettre à sa petite-fille Charlie de choisir la liberté...
La romancière américaine Hanya Yanagihara, auteure du livre culte Une vie comme les autres, parvient à embarquer le lecteur dans un voyage dans le temps qui impressionne par son originalité et son audace. Réécrire le passé et imaginer le futur, questionner nos ambiguïtés et nos obsessions, Yanagihara fait tout cela sans jamais oublier qu'elle est avant tout une formidable conteuse. Des personnages immédiatement attachants qui incarnent les besoins contradictoires de sécurité et de liberté traversent le roman de la première à la dernière page, suscitant notre empathie, nous tenant en haleine.
En 1947, John Steinbeck et Robert Capa voyagent quarante jours en URSS, de Moscou à Stalingrad en passant par la Géorgie et l'Ukraine pour un reportage destiné au New York Herald Tribune.Ce journal traduit par Philippe Jaworski, est pour la première fois publié en français, dans son intégralité avec les photographies de Capa.
En août 1914, alors que l'Europe entre en guerre, le trois-mâts l'Endurance quitte Plymouth. Le but de cette expédition dirigée par Sir Ernest Shackleton ? Atteindre le continent antarctique pour permettre aux hommes de le traverser via le pôle Sud. Mais, au-delà du 70e parallèle, les glaces se referment sur le bateau qui va lentement dériver pendant neuf mois. L'Endurance finit par se briser et Shackleton donne l'ordre à ses hommes d'évacuer le navire...
Le récit de Sir Ernest Shackleton, accompagné des photos de Frank Hurley, déchaîna une ferveur médiatique sans pareille à son époque. À l'heure où l'épave de l'Endurance vient d'être retrouvée, le témoignage de la plus emblématique des histoires de survie de l'âge héroïque des expéditions polaires continue d'être bouleversant.
Jean-Michel, le super caribou des bois, adore rendre service aux habitants de Valbonvent. Un problème ? Pas de panique, Jean-Michel est là ! Mais à force de dire oui, pour tout, et à tout le monde, notre super héros ne sait plus où donner de la tête et le voilà au bord de la crise de nerf. Heureusement Gisèle est là pour l'aider à s'affirmer, retrouver confiance en lui et lui apprendre à s'organiser. Parce qu'on ne rend jamais mieux service que quand on sait aussi dire non.
Trois nouvelles histoires de Lionel en un seul album, pour rire trois fois plus ! Où l'on verra le petit lion se cacher de son papa dans toutes les cachettes possibles et imaginables pour ne pas se brosser les dents ; apprendre à compter jusqu'à douze, grâce à une huître, un boeuf et un bonze ; ou encore tenter d'être calme pour faire un tour de manège... Fidèle à l'humour décalé dont il fait preuve dans chacun de ses albums, Éric Veillé parle aux tout-petits comme personne !