Le 25ème printemps des poètes
du 11 au 27 mars
Vendredi 10 mars à 18h30, nous vous invitons à découvrir la revue de poésie
Haies vives et à fêter ses 10 ans.
Au programme, présentation du projet et lectures poétiques,
en compagnie de Sébastien Robert, directeur de publication, et de
quelques-uns des auteurs qui y ont publié :
Nicole Laval-Turpin, Colette Spenlé-Calmon, Alain Naud.
Et le Printemps des poètes vous attend aussi sur nos tables.
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Prononcez le mot Frontières et vous aurez aussitôt deux types de représentations à l'esprit. La première renvoie à l'image des postes de douane, des bornes, des murs, de ces lignes de séparation entre états que l'on traverse parfois au risque de sa vie. L'autre nous entraîne dans la géographie de l'existence humaine, frontière entre soi et l'autre, entre réel et imaginaire, entre visible et invisible, sans oublier ces seuils que l'on franchit jusqu'à son dernier souffle. La poésie n'est pas étrangère à tout cela. Qu'elle naisse des conflits frontaliers, en Ukaine ou ailleurs, ou explore les confins de l'âme humaine, elle sait tenir ensemble ce qui divise et unit. Géopolitique et géopoétique se mêlent dans cette anthologie où cent poètes franchissent les frontières leurs papiers à la main.
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Ces mots traversent les frontières est l'une des anthologies du Printemps des Poètes 2022. Elle met en lumière la poésie contemporaine ! Ici, la curiosité et la diversité l'emportent sur le dogme.
- Cette anthologie du Printemps des Poètes réunit autour du thème des frontières les textes inédits d'une centaine de poétesses et poètes contemporains francophones. Ainsi, elle est le témoin du foisonnement de la création poétique de l'année 2022.
- Ces mots traversent les frontières célèbre la poésie contemporaine et la diversité des voix qui la composent. Ici, aucun courant poétique ni aucune doctrine littéraire ne font la loi. Au fil des pages, vous découvrirez des textes singuliers qui interrogent chacun à leur manière la notion de frontière.
- Le livre est dédié aux poètes disparus en 2022 : Jeanine Baude, Michel Deguy, Henri Deluy, Michelle Grangaud, René de Obaldia, Jean-Luc Parant. -
Le texte de ces Sonnets a été établi à partir de documents couvrant pour l'essentiel la période 1953-1958, que Guillevic nomme ses «basses eaux poétiques».Même s'il a, par la suite, considéré comme une erreur son recours au sonnet, le poète a toujours plaidé la cohérence et l'adéquation : «Ce n'est pas ma poésie à moi, ce n'est pas ma voix, mais c'est quand même un certain moi ; je ne le renie pas.»Ce volume se veut donc avant tout témoignage - de ce «certain moi» bien sûr, mais aussi de la complexité et des contradictions de son oeuvre poétique.Se trouvent rassemblés ici pour la première fois les recueils 31 sonnets (Gallimard, 1954) et L'Âge mûr (Éditions Cercle d'art, 1955), ainsi que l'Épître à Jean Tortel (Europe, mars 1955) et une centaine de sonnets, pour la plupart inédits.
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Proses ou boire dans le secret des grottes/Avec Jean Follain/Exercice de conversation (1935-1997) : 1935-1997
Eugène Guillevic
- Gallimard
- 9 Février 2023
- 9782072976766
Ce volume regroupe trois ouvrages épuisés depuis longtemps : Proses, Avec Jean Follain et Exercice de conversation.Proses reprend une dizaine de textes brefs écrits entre 1935 et 1940. Dans leur ensemble, ces proses sont marquées par une atmosphère de crise, d'attente - la guerre étant imminente. Elles semblent destinées à exorciser les doutes et l'anxiété de leur auteur.Avec Jean Follain est le seul de ces trois livres à avoir été publié du vivant de l'auteur. Cette évocation de la personne, à la fois présente et décalée, qu'était «le poète de Canisy» témoigne de la longue et précieuse amitié qui lia les deux poètes.Sorti en décembre 1997 à la Librairie Nicaise à Paris, Exercice de conversation est un souriant «exercice» d'amicale connivence.
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Les états du corps, qui fait écho au premier livre de Bernard Noël, Extraits du corps, est une manière de revenir à ses préoccupations primordiales : Le corps est une carrière à mots, et ses explorations assurent que, là, sous la peau, il y a de quoi refaire la langue. Il interroge encore ce corps par extraits, par états : en onze temps, qui sont autant de fragments de sa légende imprononcée. Dès les premiers mots, c'est toujours le corps qui parle : Au commencement, le corps est ouvert comme un oui. Quelle douceur ! Mais il s'y oublie... Car toute l'oeuvre poétique de Bernard Noël s'incarne du mystère du langage, sa production par le corps : anatomie et poésie constamment s'y accordent. Cette prose précise et saillante n'y manque pas et, partant de la peau, enveloppe l'histoire. En quelques pages, tout est là. La réédition de ce petit organe poétique, publié en 1999 et épuisé depuis plus de quinze ans, commémore l'anniversaire de la disparition de Bernard Noël, ami éternel de Fata Morgana. Avec le texte, les gravures de Cécile Reims font corps
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L'altitude est pour moiL'autre nom de l'amourAvec à l'infiniL'aube de la vraie vie
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à l'extrême de l'écriture de la nuit rien n'arrête, et manquer la cible est un premier pas vers le fond de l'oeil à la fourche de la vie la croisée des certitudes qui se détruisent une phrase décapitée pour que tu sois nue
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La publication d'un trésor qu'on croyait perdu 1936. Alors qu'il se consacre principalement à son travail pour la radio, Desnos prend pour habitude de composer un poème chaque soir avant de s'endormir, dans son appartement de la rue Mazarine, entre l'Odéon et les quais de Seine. En 1940, il se relit et recopie soigneusement ces textes au crayon à papier dans quatre cahiers.
Longtemps, on a ignoré l'existence de ce trésor dont sont tirés les 86 poèmes inédits publiés ici. On y retrouve tout l'univers du poète, sa fantaisie désinvolte, son onirisme, son sens de la provocation, son goût pour la musique... Une découverte majeure, qui porte un nouvel éclairage sur l'oeuvre de Desnos, cet intransigeant combattant de la liberté et de la fraternité, mort à 45 ans, victime de la barbarie nazie.
Feuilleter ces pages rares, déchiffrer les mots, découvrir des vers inconnus, soupçonner une variante ou un développement à tel ou tel poème, pénétrer dans le laboratoire central', comme disait Max Jacob, d'une oeuvre en devenir, constitue à la fois un plaisir et une joie particulière. Le poète est là, à l'oeuvre. Dans l'ombre. Spectre bienveillant. L'heure de Desnos est revenue.
Extrait de la préface de Thierry Clermont -
Des écrits inédits de Picabia adressés à sa femme et inspiratrice Gabriële Buffet. L'occasion de redécouvrir le talent d'écriture d'un immense original, un géant parmi les artistes du XXe siècle.
J'avais beaucoup de choses à te dire, mais j'ai tout oublié.
Ces lettres et ces poèmes, jamais publiés à ce jour, racontent l'amour de Francis Picabia pour sa première femme, Gabriële Buffet. Plus qu'un amour - un lien unique, intemporel, qui permet à l'artiste de se livrer entièrement à celle qui toujours le subjugua par son esprit.
" Quand Francis parle à Gabriële, il n'y a ni passé ni futur. Quand Francis parle à Gabriële, c'est l'éternel vertige d'être vivant dans l'instant, de se tenir en équilibriste dans "la juste indignation du présent'. " Claire Berest " Picabia est un peintre qui peint en écrivant sur ses toiles. Un écrivain qui écrit en dessinant sur ses poèmes. Ogre en mouvement, éructant tableaux et poèmes. Tout ce qui sort de ses mains devient substance picturale, déflagration poétique. " Anne Berest Préfaces de Anne et Claire Berest -
HOWL et autres poèmes
Allen Ginsberg
- Christian bourgois
- Litterature Etrangere
- 22 Septembre 2022
- 9782267046670
J'ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, aff amés hystériques nus... Ainsi commence l'un des plus célèbres poèmes du canon littéraire américain : Howl, long cri de rage, d'amour, de désir et de détresse. Nous sommes en 1956, dans une Amérique encore corsetée par les valeurs puritaines, et ce texte incendiaire va attirer à son auteur, Allen Ginsberg, trente ans à peine, les foudres de la censure et de la justice ; mais il va aussi l'imposer du jour au lendemain comme l'un des plus grands poètes de son temps. Par sa puissance incantatoire, sa charge politique, son lyrisme jazz et son audace formelle, Howl donne le coup d'envoi d'une véritable révolution littéraire qui va accompagner les grands bouleversements des années 1960.
Près de sept décennies plus tard, ce poème halluciné n'a rien perdu de sa force, bien au contraire, et cette nouvelle traduction française en fait entendre à merveille tous les accords convulsifs, la beauté mêlée à la fange, l'amour à la violence, le sublime au chaos. Hymne de toute une génération, Howl s'inscrit ainsi défi nitivement dans l'histoire de la littérature comme une oeuvre intemporelle, dont la lecture est à chaque fois un choc et une redécouverte éblouissante. -
Mémoire vocale : 200 poèmes allemands du huitième au vingtième siècle stockés et modérés par Thomas Kling
Thomas Kling
- Unes
- 17 Février 2023
- 9782877042567
En 2001, l'éditeur DuMont Verlag pose à Thomas Kling la question suivante : « De quels poèmes en langue allemande avons-nous besoin en ce début de siècle ? » C'est en tant que réponse à cette question qu'il faut lire le choix présenté ici : une sélection de poèmes indispensables pour le poète qu'est Thomas Kling, non une anthologie de plus. Mémoire vocale a valeur de programme poétologique : des formules magiques de Mersebourg aux poètes et poétesses d'aujourd'hui, sont présentés ici des textes destinés à mettre en valeur toutes les ressources qu'offre l'allemand sur une dizaine de siècles, dans la diversité de ses registres : langue incantatoire, jargons et hybridations telles que le rotwelsch, l'argot des classes marginalisées, mêlé d'allemand, de néerlandais et de yiddish et parlé surtout dans l'ouest de l'Allemagne, qui a toujours fasciné le Rhénan qu'était Kling. Si la plupart des noms attendus sont présents (Bachmann, Brecht, Celan, Goethe, Hölderlin, Jandl, Nietzsche, Novalis, Rilke...) Il s'agit là d'un choix singulier, à contre-pied du canon littéraire, notamment par la place limitée faite à la tradition classique et romantique, mais qui offre une part belle à la poésie du Moyen Âge, aux audaces de la poésie « baroque », à la diversité inventive des écritures modernes et contemporaines. Celui pour qui le poème est « instrument optique et acoustique de précision qui provient et se met au service de la perception, la perception exacte de la langue » assume ici la subjectivité d'un choix moins de poètes que de textes admirés, ce qui peut expliquer les surprises que réserve Mémoire vocale : la poétesse d'origine juive Gertrud Kolmar, morte en déportation, est placée dans l'immédiat voisinage de Josef Weinheber, un poète autrichien controversé en raison de sa collaboration avec le régime nazi ; Hans-Magnus Enzensberger, dont Thomas Kling n'a jamais fait mystère du peu d'intérêt qu'il portait à sa poésie de « gardien de musée », est représenté, alors que Nelly Sachs, lauréate du Prix Nobel de littérature en 1966, ne l'est pas
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Tous ceux qui doivent être aimés possèdent quelque chose.
Tous veulent être aimés pour ce qu'ils ne possèdent pas.
L'herbe pour sa hauteur, la pierre pour sa douceur.
La nuit pour son aube, le jour pour son crépuscule.
Pour son vol, le dindon exige de l'amour ainsi que l'albatros pour le pont qu'il foule.
Le rossignol veut être aimé pour sa beauté.
Mais je ne veux pas savoir pourquoi je désire être aimé. -
Le chien andalou et autres textes poétiques
Luis Bunuel
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 2 Juin 2022
- 9782072893858
Avant d'être le cinéaste universellement reconnu que nous savons, Luis Bunuel (1900-1983) a été dans les années 20, à Madrid puis à Paris, comme ses amis Garcia Lorca et Dali, un poète conséquent. Le recueil Le chien andalou auquel nous avons adjoint de nombreux textes, relève assurément au premier chef de l'univers surréaliste, insolent et libertaire, dont Bunuel prouve qu'il fut avant même la rencontre avec Breton et la réalisation des films L'âge d'or et Un chien andalou, un des plus justes interprètes.
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Se coltiner grandir. Deux verbes, deux infinitifs qui résonnent dans ce recueil comme des impératifs avec lesquels il faut composer pour "vivre sa vie". Se coltiner grandir raconte ce cheminement chaotique chaque jour recommencé de vivre, débutant par une naissance et s'achevant par la confrontation avec la mort. Chemin faisant et "grandissant", la poésie existentielle de Milène Tournier, flirtant avec l'autobiographie, aborde les grands motifs qui constituent nos existences : histoire familiale, relation amoureuse, enfance et vieillesse, difficulté d'être.
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Le prénom a été modifié
Perrine Le Querrec
- La contre allee
- La Sentinelle
- 7 Octobre 2022
- 9782376650782
Le viol de mon corps de ma bouche de ma vie de demain.
Comme pour Rouge pute, Perrine Le Querrec emprunte la forme poétique pour dire et faire entendre l'indicible.
Une expérience brutale, proche, s'il est possible de l'être, des sensations et des émotions des femmes qui subissent ces viols. La violence physique. La violence du silence. La violence des lendemains sans autre horizon.
« 67 matins je me suis réveillée et mon premier geste mes premiers mots ont été pour elle.
67 matins j'ai inscrit en haut de ma page « C'est tout noir et marche devant seule droite avance en face debout » puis les mots qui me tenaient près d'elle.
67 matins alors que le procès avait lieu, alors que 67 fois encore elle était mise à mort dans l'arène du tribunal, de tous mes mots je tentais de bâtir des pages où on l'écouterait.
J' ai écrit ce livre durant le procès appelé par les médias, procès des "tournantes de Fontenay".
Aujourd' hui malheureusement, atrocement, ce livre doit être de nouveau écrit, de nouveau entendu.
Je pense à Shaïna, "l'Affaire Shaïna", comme écrivent les médias : procès pour viol en réunion sur l' adolescente de 13 ans, brûlée vive deux ans plus tard. Et des décisions de justice qui la tuent une seconde fois. » -
Cette rare nouvelle de Bounine, quasiment introuvable, Les songes de Tchang, datée d'octobre 1916 fait suite à La Barque à Un monsieur de San Francisco (1915). « Chaque être est digne d'attention... », ce sera ici Tchang, vieil ivrogne chien somnolant, compagnon canin du capitaine qui lui sert sa vodka, avec lequel six années durant « il lia sa vie terrestre ». « Six années enfin, c'est beaucoup ou peu ? », c'est le temps de vieillir ensemble, sans plus voyager, sur terre et non plus sur mer, dans le plus grand dénuement, avant d'avoir à finir ses jours. Ce sera « désormais avec les yeux de la mémoire » que Tchang verra le capitaine, c'est que même, se retrouvant avec son nouveau maître, le peintre ami du capitaine installé dans « un galetas de plus, mais plus chaud, parfumé de l'odeur du cigare, couvert de beaux tapis, garni de vieux meubles, d'immenses tableaux et de précieux brocarts... », il ne l'aura pas quitté. Demain, quel demain ? En cette vie, dormir est un passe-temps. Autant se rendormir. Voici alors que le rêve de Tchang nous est conté, débutant sur le pont d'un bateau, « sur un large fleuve de Chine »...
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Contre-chant est le huitième livre que Danielle Bassez publie à Cheyne éditeur. Cette nouvelle publication réaffirme la puissance de cette écriture qui interroge la vie avec une fougue, une rage et une justesse rares.
Avec Contre-chant, Danielle Bassez s'impose comme l'une des grandes voix contemporaines.
Récit du vide laissé par la disparition de la personne aimée, Contre-chant est un texte d'une densité et d'une énergie qui à aucun moment ne faiblissent. Confronté à la réalité de sa relation, après la découverte des carnets intimes de la femme aimée qui vient de mourir, le narrateur se trouve obligé de retourner dans l'arène de son amour, de prendre à bras-le-corps, par l'écriture, les souvenirs de ces années passées à deux.
La violence qui se dégage de ces pages est inouïe. La tendresse aussi. Ce qui est livré ici, dans Contre-chant, est l'amour dans sa nudité la plus crue, dans sa complexité, ses contradictions et sa radicale intransigeance.
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C'est un chemin ample, et parfaitement cadencé, que William Cliff nous propose d'emprunter avec lui dans ce nouveau livre des origines. Avec le sonnet comme exigeante charpente formelle, il transporte page après page la simplicité puissante de son univers au rythme tranquille de sa langue limpide, rocailleuse et charnue. Des destins commence par revenir sur son enfance dans la petite ville wallonne de Gembloux, brossant les portraits intimes, souvent caustiques, de quelques-uns de ses proches. Il y a sa marraine - «une femme despotique qui avait mal au foie et criait son malheur», son parrain - «mon oncle bien-aimé qui a cessé de respirer / et dont le corps est cadenassé dans un coffre bien fermé», et de sa bonne-Maman, lectrice de romans policiers et fumeuse de tabac égyptien. Chacun a nourri à sa façon le destin poétique de l'auteur. Puis, la généalogie familiale laisse place à l'évocation de premiers émois érotiques auprès des garçons du village et du pensionnat, bientôt entremêlées de récits amoureux de l'âge adulte. Portée par un allant méditatif et la grande souplesse du vers, une sagesse désabusée et amusée se glisse dans les interstices de sa poésie narrative, entre un hommage à Baudelaire et un autre à Walt Whitman. La conscience du temps qui file surgit dans la banalité de scènes quotidiennes - un retour de nuit arrosée, une méchante chute sur les pavés - tandis que le poète solitaire voit la vie et la mort se tenir main dans la main, partout, dans la texture étrange des rencontres et des choses. Ainsi «la putrescence des oignons quand vient l'été / est nécessaire pour la floraison des fleurs / lesquelles fécondées donneront la jetée / des semences perdues au fond des profondeurs».
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Riprap est le premier recueil de poèmes de Gary Snyder. Il paraît en 1959 à Kyoto, alors que le poète réside temple Daitoku-Ji de la secte rinzai zen et suit les enseignements du maître Oda Sesso Roshi. Quelques années plus tôt, en 1955, Gary Snyder travaille comme garde forestier, préposé à l'aménagement et l'entretien des sentiers de Piute Creek dans le parc national de Yosemite, en Californie. Cette expérience de vie sera au départ de l'écriture de Riprap. Durant cette période, il traduira brillamment les poèmes du moine vagabond chinois Han-Shan. Gary s'inscrit à l'American Academy of Asian Studies et y rencontre son professeur Alan Watts. Kenneth Rexroth le présente à Allen Ginsberg et Jack Kerouac, lequel s'inspirera de leur ascension du Pic Matterhorn au Parc national de Yosemite pour écrire The Dharma Bums.