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Le choix de Lise
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A l'occasion de son 20e anniversaire, çà et là publie pour la première fois un titre de son catalogue en poche, et non des moindres: La couleur des choses de Martin Panchaud, lauréat du Fauve d'Or du Festival International de la bande dessinée d'Angoulême 2023 et du Grand Prix de la Critique ACBD 2023.
Cet ovni de la bande dessinée revient donc en petit format près de trois ans après sa parution initiale. L'occasion pour des lecteurs et lectrices de découvrir - ou faire découvrir - ce petit bijou consacré par les libraires et par la presse.
"Un récit initiatique et puissant" France Inter
"Une étonnante oeuvre graphique" Télérama
"Une bande dessinée unique" Europe 1
"Une comédie-polar acide, drôle et futée" Rolling Stone
"Extrêmement ludique" Konbini
"Un roman graphique fou" Les Inrocks -
C'est parfois dans les collines verdoyantes et idylliques que se terrent les plus terrifiantes menaces. C'est là aussi que va se dérouler cette vibrante épopée de courage, de loyauté et de survie. Menés par le valeureux Hazel, une poignée de braves choisissent de fuir l'inéluctable destruction de leur foyer. Prémonitions, ruses, légendes vont aider ces héros face à mille ennemis et les guider jusqu'à leur terre promise, Watership Down. Mais l'aventure s'arrêtera-t-elle là ? Aimé par des millions de lecteurs, l'envoûtant roman de Richard Adams fait partie de ces odyssées sombres néanmoins parcourues d'espoir et de poésie. Parfait équilibre d'aventure et de mythologie, ce bijou d'inventivité serti d'une maîtrise absolue du suspense est tout simplement le chef-d'oeuvre d'un immense d'écrivain.
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Chapitre majeur de l'histoire de la photographie, le pictorialisme est un mouvement fondateur pour l'accession de ce médium au statut de création artistique. Ses adeptes ont pour ambition de faire admettre à leurs contemporains les potentialités créatives de la photographie en la libérant de la fonction mimétique et documentaire à laquelle on la cantonne alors pour produire des épreuves possédant des qualités artistiques et reflétant la personnalité de leur auteur. À travers une sélection iconographique mêlant chefs-d'oeuvre et inédits, maîtres incontestés et personnalités méconnues, il s'inscrit dans l'actualité de la recherche et s'appuie sur les plus récents travaux sur la question.
La sélection réunit environ quatre-vingts photographes issus d'une dizaine de pays : James Craig Annan, Alvin L. Coburn, F. Holland Day, Robert Demachy, Pierre Dubreuil, Frederick H. Evans, Theodor et Oskar Hofmeister, Gertrude Käsebier, Rudolf Koppitz, Heinrich Kühn, Gustave Marissiaux, Léonard Misonne, Constant Puyo, Guido Rey, Edward Steichen, Alfred Stieglitz, Clarence H. White, etc. -
À partir d'un petit village du Dauphiné dont il est originaire, Jacques Terpant raconte l'histoire de la civilisation rurale en France, de l'an mil, où ce monde s'installe, à sa mort, au XXe siècle. À travers six histoires qui se suivent dans le temps, en se basant sur son histoire familiale, il fait revivre les grandes étapes de notre histoire, de ce monde en soi, ses élites, ses bourgeois, ses prolétaires et ses paysans... «Je fais partie de cette génération qui a vu disparaître une civilisation qui avait duré dix siècles, une autre vient que je ne verrai pas. Au détour de lectures, à la radio, je les reconnais, ceux qui comme moi, ont entrevu cet ancien monde. Ils peuvent être très différents : des écrivains comme Pierre Bergounioux, Pierre Jourde, Pierre Michon, Richard Millet, Jean-Loup Trassard, Jean Clair ou Marie Hélène Lafon, des historiens comme Alain Corbin, le chanteur Jean-Louis Murat... Tous ont en commun cette conscience de l'irrémédiable disparition, qui fait parenté entre eux. C'est la coupure historique entre l'homme et la terre, la disparition de la société agraire traditionnelle qui avait construit ce monde. Un monde qui s'efface et dont, comme le Cheshire cat, le chat d'Alice au pays des Merveilles, nous en voyons encore le sourire là où beaucoup ne discernent plus rien. Comme Marie-Hélène Lafon, avec son Cantal, Bergounioux et sa Corrèze, Trassard en Mayenne, c'est à partir d'un pays du Dauphiné, le mien depuis toujours, que je vais chercher "Ce qu'il reste de nous", après mille ans d'histoire...» Jacques Terpant
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Traduit de l'américain par Françoise Torchiona
Longtemps avant l'arrivée des Européens, dans la haute vallée du Yukon, par un terrible hiver de famine, une petite tribu se résout à abandonner deux vieilles femmes. Considérées comme des bouches inutiles, elles sont laissées livrées à elles-mêmes. Mais plutôt que d'attendre la mort, les deux femmes décident de survivre. Elles se trouvent un abri et chassent pour se nourrir. Progressivement, elles semblent domestiquer leur environne - ment impitoyable. Pourtant rien n'est gagné, car l'hiver promet d'être long.
À la fois réaliste et émouvante, une singulière histoire de survie aux accents de conte enneigé riche d'un véritable enseignement -
L'écrivain-jardinier Marco Martella, auteur du "Jardin perdu" et de "Jardins en temps de guerre", ouvre de nouveaux espaces, fragiles et accueillants, empreints de "la poésie des fleurs". Narcisses, campanules, zagare (fleurs de citronniers), églantines ou berces du Caucase, les fleurs ici cueillies exhalent le souvenir nostalgique de l'enfance, d'une rencontre, d'un éblouissement, comme autant de concentrés de vie.
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Féerie est une succession frénétique et haletante de proses-mystères, d'épisodes poétiques graffités à même la nuit et de mésaventures à risque. Trois vies marquées au sceau du déni, racontées avec une dérangeante candeur, seule manière peut-être d'écrire la chronique d'un temps où les enfants étaient pris pour des adultes et les adultes étaient déguisés en enfants. Un monde à la fois familier et perturbant, intime et intimidant, qui tangue entre le rêve éveillé et le conte méchant.
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La Disparition des rituels : Pour une topologie du temps présent
Olivier Mannoni
- Actes Sud
- Questions De Societe
- 5 Mars 2025
- 9782330203993
Dans cet essai, Byung-Chul Han esquisse sans nostalgie ni pessimisme une généalogie de la disparition des rituels sociaux. Une disparition qui va de pair avec l'érosion de la communauté. Il lui associe diverses pathologies du temps présent et réactive, réanime la force des rituels : ce sont eux qui aident l'homme à s'orienter dans le monde et rendent celui-ci habitable, et ce sont eux qui s'opposent à la communication sans communauté.
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India est en couple avec Kallas. Ils ne souhaitent pas e^tre parents. Un soir, alors qu'ils sont en visite chez des amis au bord de la mer, trois enfants apparaissent sous la lune suspendue, dans la ve´ge´tation humide de rose´e. Ils se nomment Alexander, Domenico et Grimaldi, ils disent n'avoir ni papa ni maman, pas d'histoire. Les adultes les recueillent pour la nuit. Or, leur arrive´e est suivie d'un immense incendie rouge et toxique qui de´vaste la re´gion. Fuyant le danger, India et Kallas emme`nent les jeunes garc¸ons chez eux, a` la ville, et soudain ils forment une famille. Les jours passent dans une spirale ascendante d'amour et d'angoisse.
Johanne Lykke Holm de´ploie dans ce roman une e´criture pre´cise et pre´cieuse, lourde d'une trage´die a` venir, comme un e´trange orage sur le point d'e´clater. Elle dit la tendresse que l'on peut porter aux enfants, mais aussi toute la peur qu'il y a a` devenir parent et la crainte de transmettre son malheur en he´ritage. -
« De tous les poètes ses contemporains, pas un, ni même ceux qui ont été dans la Résistance, pas un n'a écrit la révolte et le goût de vivre mêlé au sens de la mort comme Benjamin Fondane. Sa situation de fantôme lui-même, y est sans doute pour quelque chose : un émigrant de la vie traqué sur les fleuves de Babylone. Contre les dualismes de la philosophie, il est dans le continu de la vie à partir du poème et du poème à partir de la vie. Par là il est présent. » - Henri Meschonnic
Ce volume regroupe sous le titre Le Mal des fantômes les cinq livres de poèmes écrits en français, suivant le désir exprimé par Fondane dans la lettre (du 29 mai 1944) qu'il a pu faire parvenir à sa femme du camp de Drancy avant d'être déporté et assassiné à Auschwitz. -
Tu vis ou tu meurs : oeuvres poétiques (1960-1969)
Anne Sexton
- Des femmes
- Poesie
- 13 Janvier 2022
- 9782721009395
La présente édition réunit les quatre premiers recueils d'Anne Sexton (1928-1977) publiés dans les années soixante, To Bedlam and Part Way Back (1960), All my Pretty Ones (1962), Live or Die (1966) et Love Poems (1969). Icône de la poésie américaine, Anne Sexton est un oiseau rare de l'histoire littéraire étasunienne. Autodidacte, elle mène dans un premier temps une vie conventionnelle d'épouse et de mère. Mais ce cadre se fissure rapidement, elle traverse alors une grave dépression nerveuse assortie de pulsions suicidaires qui la conduisent à l'hôpital psychiatrique, où elle fait une rencontre déterminante. Le docteur Martin Orne, se rendant compte du potentiel de sa jeune patiente, l'encourage à écrire. Son premier recueil, To Bedlam and Part Way Back (Retour partiel de l'asile), la place parmi les figures marquantes du confessionnalisme américain incarné par le poète Robert Lowell. Dans un style novateur et transgressif, d'une troublante beauté, Anne Sexton développe des thèmes absents de la poésie de l'époque, tels que les menstruations, l'avortement, le lien matriciel ou un regard féminin sur l'inceste et la psychanalyse. Durant la prolixe période des années 1960, elle publie des ouvrages reconnus par ses pairs comme des chefs-d'oeuvre, dont Live or Die (Tu vis où tu meurs) récompensé par le prix Pulitzer en 1967. Une longue exégèse littéraire féministe reconnaîtra à son tour tout l'apport de cette immense poétesse. Les oeuvres couvrant la décennie de sa venue à l'écriture paraissent pour la première fois en France, présentées par Patricia Godi, dans la remarquable traduction de Sabine Huynh.
Et nous sommes de la magie se parlant à elle-même, bruyante et solitaire. Je suis la reine de tous mes vices oubliés. Suis-je toujours égarée ?
Jadis j'étais belle. Maintenant je suis moi-même, comptant des mocassins rangée après rangée sur l'étagère muette où ils continuent d'espérer.
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Folie, fureur et ferveur : Oeuvres poétiques (1972-1975)
Anne Sexton
- Des femmes
- Poésie
- 9 Janvier 2025
- 9782721013750
L'oeuvre de maturité d'Anne Sexton, lauréate du prix Pulitzer.
Ce volume des oeuvres poétiques d'Anne Sexton rassemble les sixième, septième et huitième recueils de cette poétesse iconique. À travers Folie, fureur et ferveur, elle renoue avec l'intensité intimiste qui l'a rendue célèbre et lui a valu le prix Pulitzer. Cependant, au lieu de puiser dans le vécu et la mémoire, Anne Sexton s'est fiée à ses perceptions et visions, pleines de chants mystiques et mythiques, dans une quête de vérité et de magie.
La question de la performance littéraire n'importe plus autant qu'à ses débuts, puisqu'il s'agit davantage ici d'explorer le monde de l'inconscient et de la conscience, ce qui les régit, et surtout quel est leur Dieu : la poésie est devenue véritablement une église et le poème un chant sacré.
oeuvre de maturité, ce volume présente l'évolution du travail d'Anne Sexton depuis la parution de son premier recueil en 1960. Il témoigne d'une puissance incontestable, celle d'une femme qui grâce aux mots savait enfin qui elle était.
Les éditions des femmes-Antoinette Fouque ont débuté un cycle de traduction et de publication de l'oeuvre d'Anne Sexton en 2022 avec Tu vis ou tu meurs - oeuvres poétiques (1960-1969), Prix international d'oeuvre poétique originale de l'académie Claudine de Tencin. Puis, en 2023, Transformations. La parution de Folie, fureur et ferveur boucle ce cycle de publication.
« Anne,
qui étais-tu ?
Juste une fillette qui tentait de survivre. » A.S. -
Miss Letitia Primington pense qu'elle a tout pour être heureuse : elle passe son temps à jouer aux cartes et au croquet, et surtout à régenter le quotidien du grand manoir qui l'a vue naître. Mais voilà qu'un beau matin, Letitia attrape un vilain rhume qui la précipite dans la tombe... ou presque, et elle se réveille cent ans plus tard, en 1996. Quelle n'est pas sa surprise quand elle comprend qu'elle a non seulement survécu à tous ses contemporains, mais que la personne qui habite désormais chez elle n'est autre que son homonyme, une lointaine petite-nièce, qui vit seule dans le manoir, sans chaperon, et s'habille dans un style dangereusement androgyne. Pétrie de ses préjugés victoriens, Letitia va devoir apprendre à s'adapter à ces nouvelles et étranges moeurs... Entre la satire sociale et le récit d'anticipation, ce roman malicieux, imaginé à la fin du xixe siècle, est avant tout une fable résolument féministe et visionnaire. Et vous, si vous vous retrouviez face à une femme du siècle dernier, que lui diriez-vous ? Car il se pourrait qu'elle ait, elle aussi, quelques révélations à vous faire.
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Strega, c'est un village dans les montagnes, bordé par un lac. Un jour, neuf femmes de dix-neuf ans y empruntent le téléphérique pour rejoindre l'hôtel Olympic. Filles de mères travailleuses et de pères invisibles, elles ont été envoyées là par leur famille pour apprendre à tenir un foyer, en se formant au service de clients qui ne viennent jamais. Le temps s'étire. Liqueurs et cigarettes accompagnent l'indolence de ces jeunes rebelles qui profitent de la lumière brillante du grand parc de l'établissement. Jusqu'au jour où l'une d'elle disparaît. Elle a été assassinée, toutes le pressentent, car depuis l'enfance, elles le savent : la vie d'une femme ne vaut pas grand-chose, à Strega.
Un roman pénétrant. La beauté de son style, le raffinement de ses phrases et de ses métaphores sont mis au service d'une affaire criminelle millénaire. Clémentine Goldszal, Elle.
Ce texte excelle dans les descriptions suggestives et l'art de faire surgir des ambiances oniriques. Elena Balzamo, Le Monde des livres.
Traduit du suédois par Catherine Renaud. -
"Je n'ai jamais cru à grand-chose. La plupart du temps, je vois des paysages, mais Laure m'a appelé quand je ne regardais rien." Le premier roman d'un poète qui inaugure une nouvelle collection littéraire, Corps célestes.
L'arbre en face de la fenêtre, c'est l'unique paysage de Julien. Il vit seul depuis son accident. Parfois il y a du soleil, mais il ne voit rien : une brume d'alcool et d'antalgiques lui barre tout chemin comme toute croyance. Il ne fait qu'une chose : il attend.
Alors il n'est pas surpris quand Laure, une cousine éloignée, revient vers lui après quinze ans de silence. Enfants, ils passaient leurs vacances dans les Pyrénées. Ça s'est fini, sans explication. Aujourd'hui, Laure revient pour le guérir. C'est en tout cas ce qu'elle lui dit, mais Julien sait qu'elle n'a jamais été aimée. Une nuit d'orage, à la montagne, ils ont failli mourir. Tout vient de là, affirme-t-elle. Son mal à elle, l'accident, et tout le reste.
S'il accepte de l'accompagner, elle connaît un vieux couple de guérisseurs capables d'apaiser sa douleur. Julien ne croit en rien, pourtant il prend quelque plaisir à se laisser faire. Et puis Laure décide qu'il leur faut retourner dans les Pyrénées. La guérison, là-bas, vaudra levée du mystère. Mais qui, dans ces montagnes si loin de l'enfance, saurait les faire revivre ? -
Elle vit à Nuuk, la capitale du Groenland. Elle est inuite, jeune, moderne et pleine d'humour. Elle est amoureuse de sa copine. Elle a été acceptée à l'Université d'Aarhus au Danemark et va enfin sortir du nid familial. Mais l'arrivée sur le continent réveille en elle une souffrance muette, une fêlure qui tue lentement le goût de vivre. Un événement tragique dans sa belle-famille la rappelle opportunément dans l'est du Groenland, au pied de la Vallée des Fleurs où, contre toute attente, la beauté des montagnes déclenche chez elle le début d'une rupture radicale. Elle, qui enfant avait sauté d'une fenêtre pour s'envoler, va chercher à retrouver à tout prix sa liberté perdue.
Un roman sur la crise identitaire des Inuits du Groenland. -
Poète admirée, épouse comblée et mère de famille, Sylvia Plath a tout ce à quoi une femme des années 60 aspire. Mais quand ses démons viennent la tourmenter, le masque tombe...
Un roman-déflagration.
Marie-Claire À l'aube des années 1960, la jeune Sylvia fait déjà parler d'elle : poète admirée de ses contemporains, elle forme avec Ted le couple d'écrivains en vogue. Après une période difficile en hôpital psychiatrique, Sylvia aspire au bonheur et c'est dans la famille qu'elle le trouvera, affirme-t-elle : c'est elle qui insiste pour quitter Londres et s'installer à la campagne, la petite Frieda à son bras et Nicholas dans le ventre. Mais dans cet havre de paix, rien ne se passe comme elle l'avait prévu : accaparée par les tâches du quotidien, la pression familiale et ses propres obsessions, la jeune femme n'a plus le temps d'écrire. Et à mesure que la vie de Ted, de plus en plus demandé à Londres par ses éditeurs et ses maîtresses, prend un nouvel essor, celle de Sylvia se délite irrémédiablement...
Elin Cullhed imagine la dernière année de Sylvia Plath et épouse son style foudroyant, la noirceur lumineuse de la vie de l'écrivaine. Une oeuvre monumentale qui se fait le témoin d'un destin hautement symbolique : la folie de Plath n'est-elle pas, tout compte fait, celle du monde et de ses contradictions ?
Ce n'est pas une biographie, c'est mieux : un voyage fusionnel dans l'âme de Plath.
Télérama Un roman-déflagration où charge mentale, affres de la création et fragilités psychiques s'entrechoquent à la manière d'une volée de cloches superbement dissonantes.
Marie Claire Traduit du suédois par Anna Gibson -
Sorcières, sages-femmes et infirmières : une histoire des femmes soignantes
Barbara Ehrenreich, Deirdre English
- Cambourakis
- Sorcieres
- 5 Avril 2023
- 9782366247602
Engagées dans le Mouvement pour la santé des femmes dans les années 1970, Barbara Ehrenreich et Deirdre English enquêtent sur les racines historiques de la professionnalisation du corps médical. Portant un regard féministe sur les chasses aux sorcières en Europe et la suppression de la profession de sage-femme aux États-Unis, elles s'interrogent : et si, derrière ces événements, se cachait une véritable monopolisation politique et économique de la médecine par les hommes de la classe dominante, reléguant peu à peu les femmes à la fonction subalterne d'infirmière docile et maternelle??
Depuis sa parution aux États-Unis en 1973, cet essai concis et incisif a ouvert la voie à de nombreux travaux de recherche et prises de conscience. Cette traduction s'ouvre sur une préface inédite des deux autrices. -
L'auteur est amérindien, membre de la tribu nimiipuu. Concerné par la préservation de la langue de ses ancêtre, il ne craint pas de l'utiliser dans ses poèmes. Michael Wasson est un descendant de ceux qui ont fuit vers le Canada pour échapper au parcage sur une réserve.
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«Née pour détruire les rois, née pour remodeler le monde, née pour horrifier et briser et recréer, née pour endurer et n'être jamais effacée». Ainsi est Médée, femme libre et enchanteresse, qui brise tous les tabous pour maîtriser son destin. Magicienne impitoyable assoiffée de vengeance ou princesse amoureuse trahie par son mari Jason ? Ce portrait d'une femme exceptionnelle, qui s'élève contre la loi des hommes, allie noirceur et passion dévorante.
David Vann offre une relecture moderne du mythe originel et fondateur de la civilisation occidentale dans toute sa complexe et terrifiante beauté.
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Après
L'Homme qui savait la langue des serpents, la deuxième oeuvre majeure d'Andrus Kivirähk.
Lire Andrus Kivirähk, c'est à chaque fois se donner la certitude que l'on va entrer de la façon la plus naturelle dans un monde proprement extraordinaire.
Les Groseilles de novembre démontrent un peu plus les talents de conteur de l'écrivain. Nous voici cette fois-ci immergés dans la vie quotidienne d'un village où tout pourrait sembler normal et où, très vite, plus rien ne l'est. Les seigneurs sont dupés par leurs serfs, des démons maraudent, des vaches magiques paissent sur les rivages, les morts reviennent, le diable tient ses comptes, une sorcière prépare ses filtres dans la forêt et, quotidiennement, les jeux de l'amour et du désir tirent les ficelles. À la fois drôle et cruel, le texte relève autant de la farce que de la chronique fantastique.
Les Groseilles de novembre est un best-seller et est considéré en Estonie comme le meilleur roman d'Andrus Kivirähk. -
Secs, sans cavalier, les mots Et leur galop infatigable Quand Depuis le fond de l'étang, les étoiles Régissent une vie. «Ariel, génie de l'air de La Tempête, de Shakespeare, est aussi le nom du cheval blanc que montait à l'aube dans le Devon, en Angleterre, l'un des plus extraordinaires poètes du XX? siècle, Sylvia Plath, aux derniers mois de sa courte vie. Ariel, borne décisive marquant un avant et un après, parole intense jusqu'à la rage parfois, question de vie ou de mort. Ariel, jusqu'au bout, l'extrémité du dernier souffle.» Valérie Rouzeau.
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écotopia
Ernest Callenbach, Brice Matthieussent
- Folio
- Folio Science-Fiction
- 7 Janvier 2021
- 9782072872549
Trois États de la côte ouest des États-Unis - la Californie, l'Oregon et l'État de Washington - décident de faire sécession et de construire, dans un isolement total, une société écologique radicale, baptisée Écotopia. Vingt ans après, l'heure est à la reprise des liaisons diplomatiques entre les deux pays. Pour la première fois, Écotopia ouvre ses frontières à un journaliste américain, William Weston.
Au fil des articles envoyés au Times-Post, il décrit tous les aspects de la société écotopienne : les femmes au pouvoir, l'autogestion, la décentralisation, les vingt heures de travail hebdomadaire et le recyclage systématique. D'abord sceptique, voire cynique, William Weston vit une profonde transformation intérieure. Son histoire d'amour intense avec une Écotopienne va le placer devant un dilemme crucial : choisir entre deux mondes.
Récit utopique publié en 1975, traduit depuis dans le monde entier, Écotopia offre une voie concrète et désirable pour demain, et ce faisant agit comme un antidote au désastre en cours.
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Un magnifique hymne à la nature et à la beauté du monde.
Pierre Assouline Après une nuit de violent orage, un homme voit toquer à la porte de sa maison de campagne Monsieur Sécaillat, le vieux paysan d'à-côté. Qu'est-ce qui a pu pousser ce voisin secret, bourru, généralement si avare de paroles, à venir jusqu'à lui ? L'homme lui apporte la réponse en le conduisant dans leur champ mitoyen : emporté par la pluie violente et la terre gorgée d'eau, un pan entier d'un ancien mur de pierres sèches s'est éboulé. Or, au milieu des décombres et de la glaise, surgissent par endroits de mystérieux éclats de poterie. Intrigués par leur découverte, les deux hommes vont décider de mener une fouille clandestine, sans se douter que cette décision va chambouler leur vie.
S'il se nourrit des oeuvres de Giono et de Bosco, Le Dit du Mistral n'est pas un livre comme les autres. C'est le début d'un voyage, un roman sur l'amitié, la transmission, sur ce que nous ont légué les générations anciennes et ce que nous voulons léguer à celles à venir. C'est un récit sur le refus d'oublier, une invitation à la vie où s'entremêlent histoires, légendes et rêves. C'est une fenêtre ouverte sans bruit sur les terres de Provence, la photographie d'un univers, un télescope aimanté par les dieux.