De multiples exemples tirés de l'actualité incitent à répondre à cette question par la négative : une procyclicité qui ne se réduit pas, une volatilité croissante, des marchés dérivés de matières premières qui s'emballent, des bulles financières à répétition qui se préparent. Et pourtant, les quatre G20 qui se sont succédé ont semblé prendre les problèmes à bras-le-corps et, dans certains domaines, ont enregistré des avancées incontestables. Comment aller plus loin ? Puisse ce livre être un guide pour la présidence française du G20. Il part d'un diagnostic sans concessions des dérives, passées et présentes, de la planète financière. Sur cette base, il esquisse les voies possibles d'une régulation de la finance mondiale qui devrait permettre à celle-ci de jouer le rôle qu'elle n'aurait jamais dû trahir : celui de gérer au mieux l'épargne et de financer la croissance et la création d'emplois, sans se laisser aveugler par les illusions du " short termism ", Les voies de ce renouveau sont parfois sinueuses, mais parfaitement carrossables, si la volonté politique de mettre la finance au service de la croissance et de l'équité reprenait le dessus...
Les banques sont mal aimées et pourtant ce sont elles qui financent l'etat, les entreprises et les ménages : sans elles, pas de croissance.
Ce sont elles, aussi, qui émettent les principaux moyens de paiement : sans elles, pas de chèques ni de cartes de paiement. ce sont elles enfin qui gèrent les pea et les sicavs : sans elles, pas d'épargne rémunérée. alors mieux vaut comprendre les banques que les haïr. c'est pourquoi cet ouvrage propose de réfléchir sur leur histoire, leurs contraintes et les défis qu'elles ont à relever.
L'entreprise est un coeur de la création de valeur et donc de la création d'emploi.
Mais toutes les entreprises ne sont pas aussi vertueuses les unes que les autres, comme l'a démontré de manière presque caricaturale le scandale enron. il faut donc à la fois savoir étudier le modèle et porter un regard critique sur la réalité. ce manuel se concentre sur l'entreprise en tant qu 'objet d'analyse économique, en étroite imbrication avec le triple mouvement de libéralisation/privatisation/internationalisation que l'on désigne de manière simplificatrice sous le vocable de " mondialisation ".
Les auteurs s'adressent plus particulièrement aux étudiants de premier cycle universitaire, de bts et de dut.
Santander-abbey, unicrédito-hvb, bnp paribas-bnl.
Demain abn amro. la recomposition du paysage bancaire européen s'accélère. dans quelques années, il ne restera plus qu'une dizaine de banques véritablement européennes. mais n'est-il pas déjà trop tard pour l'europe ? les banques américaines disposent aujourd'hui d'une force de frappe financière qui leur permet, avec quelques trimestres de profit, de faire main basse sur la banque européenne. les banques japonaises sortent de leur crise.
Les banques chinoises accumulent des réserves qui feront d'elles, demain, des prédateurs à l'échelle mondiale. l'industrie bancaire mondiale va se recomposer dans les cinq ans qui viennent. quelle sera la place des banques françaises dans ce jeu de go ? ce livre essaie d'apporter plusieurs éléments de réponse à une question dont dépend le financement même de l'économie de notre pays.
Alors que plus de huit millions de personnes travaillent aujourd'hui, en France, dans les bureaux, la bureautique semble déchaîner bien des passions. Les uns y voient la solution miracle aux problèmes d'organisation du travail administratif, tandis que d'autres soulignent les risques qu'elle fait peser sur l'emploi.
L'objet de ce rapport, réalisé à partir des travaux d'un groupe de réflexion, réuni à la demande du Délégué à l'emploi, est de faire le point sur ce dossier stratégique. Et, tout d'abord, de définir plus précisément ce qu'est la bureautique. C'est à partir d'une analyse spécifique de l'évaluation du travail de bureau, en France, que sont mises en lumière les promesses et les menaces dont sont porteuses les nouvelles technologies bureautiques. Les propositions qui sont faites, mettent l'accent sur l'ergonomie, sur la formation, et sur la réduction du temps de travail comme moyens à privilégier, non seulement pour limiter les "dégâts du progrès", mais aussi pour qu'un pas de plus soit franchi en direction d'une véritable "démocratie industrielle".
Comment définir l'informatisation, ses causes et ses effets ?
L'informatisation crée-t-elle des emplois, ou du chômage ?
Quels seront les secteurs - et les métiers - les plus affectés par cette nouvelle révolution technologique ?
Comment modifie-t-elle les conditions de travail ?
Comment est-elle utilisée par le patronat, et quelles réponses lui apportent les syndicats, en France et à l'étranger ?
Quelles sont les conditions pour la mise en place d'une véritable politique sociale de l'informatisation ?
L'informatisation peut-elle être le moyen d'une issue à la crise ?
La banque joue un rôle majeur dans l'économie, notamment par le financement des entreprises et des particuliers, les investissements privés et publics, la fourniture de moyens de paiement et l'accès aux produits financiers. Elle est aussi une véritable industrie de pointe dans le domaine des technologies de l'information. Cependant, dans les dix années à venir, l'industrie bancaire française devra évoluer dans un contexte marqué par une concurrence européenne et internationale croissante.
Les défis à relever par le système bancaire français tiennent autant à l'harmonisation des normes comptables internationales (IAS), qu'à l'évolution des formes des risques bancaires, ou bien encore, à la nécessaire adaptation de l'offre bancaire (diversification des moyens de paiement, mais aussi information contre la dérive du crédit et le surendettement des ménages) et à ses responsabilités accrues en ce domaine vis-à-vis de ses clientèles.
La France d'en bas, on la regarde de loin et on la traite d'en haut. Mais le monde globalisé est devenu trop complexe pour qu'il existe des solutions miracles pouvant être imposées par des élites qui prétendent décider de tout. La politique économique, de droite comme de gauche, a perdu toute efficacité car, depuis Keynes, elle s'appuie sur une philosophie " top-down ", du haut vers le bas, du macro au micro, du global au local.
Un véritable renversement de perspective s'impose : une approche " bottom-up ", du bas vers le haut, du micro vers le macro, qui résiste au chant des sirènes de l'autogestion et de la " démocratie participative ". Il faut repenser la politique économique, et en particulier le rôle des corps intermédiaires (syndicats, ONG, régions...).
Si nous acceptons de ne pas léguer à nos enfants le lourd héritage de nos lâchetés passées, si nous acceptons des réformes courageuses qui ne se trompent ni de cibles ni d'armes, dans le cadre d'une démarche " bottom-up ", révolutionnaire mais parfaitement réaliste, la sortie de crise est désormais possible. Et l'avenir dépendra enfin de nous.
«?Le monde est en plein bouleversement. Parmi les nombreuses ruptures que nous observons aujourd'hui, la plus fondamentale est sans aucun doute celle du passage d'une économie d'abondance à une économie de rareté?: rareté du travail, des matières premières, de l'énergie. En économie, qui dit "rareté", dit hausse des prix et pose ainsi le problème de l'inflation (et par voie de conséquence celui du pouvoir d'achat). Ce thème que l'on croyait presque oublié depuis au moins deux décennies ressurgit aujourd'hui avec force. Or une inflation mal régulée peut être source de drames individuels, mais aussi collectifs, voire de nouvelles guerres. Après avoir examiné les "surprises" que nous ont réservé ces multiples ruptures et crises, nous entrerons dans le détail de ces raretés. Puis, nous esquisserons les pistes de réflexion qui nous semblent prioritaires et urgentes.?» P. A. et O. P. Un nouveau paradigme économique. Patrick Artus est professeur associé à l'École d'économie de Paris, membre du Cercle des économistes, et conseiller économique de Natixis. Olivier Pastré est professeur émérite à Paris-VIII, membre du Cercle des économistes, et président d'IMB Bank (Tunis).
« Le monde est en plein bouleversement. Parmi les nombreuses ruptures que nous observons aujourd'hui, la plus fondamentale est sans aucun doute celle du passage d'une économie d'abondance à une économie de rareté : rareté du travail, des matières premières, de l'énergie.
En économie, qui dit rareté, dit hausse des prix et pose ainsi le problème de l'inflation (et par voie de conséquence celui du pouvoir d'achat). Ce thème que l'on croyait presque oublié depuis au moins deux décennies ressurgit aujourd'hui avec force. Or une inflation mal régulée peut être source de drames individuels, mais aussi collectifs, voire de nouvelles guerres.
Après avoir examiné les surprises que nous ont réservé ces multiples ruptures et crises, nous entrerons dans le détail de ces raretés. Puis, nous esquisserons les pistes de réflexion qui nous semblent prioritaires et urgentes. » P. A. et O. P.
Un nouveau paradigme économique.
Le point de vue éclairé de deux économistes d'aujourd'hui, sur cette crise inédite de la Covid-19 qui met les États devant des responsabilités fortes.
Penser l'après-Covid est vital. Deux scénarios sont envisageables. Le premier est celui d'une aggravation de la crise sanitaire, économique et sociale, faute de réponses adaptées. Le second est celui de la maîtrise, même imparfaite, de la pandémie et d'une refondation de l'économie mondiale sur des bases plus saines et durables.
Pour définir où se fixera le curseur entre ces deux scénarios, tout dépendra des politiques économiques et sanitaires mises en oeuvre. Première solution : le repli sur soi, le protectionnisme, terreau de tous les populismes. Seconde solution : la prise de conscience que la coopération et la solidarité sont les seuls piliers d'une sortie de crise par le haut.
La politique à mettre en oeuvre ne peut pas être réformiste. Il faut des ruptures. Ce livre en propose huit. Il dessine ainsi le « chemin de crête » qu'il est possible de suivre pour sortir de cette crise historique de manière équitable et pérenne.
Vouloir restituer Marseille en 100 mots, voilà bien une idée de Parisien. Même avec 10 000 mots, on serait un peu court... Jeanne Laffitte et Olivier Pastré se sont pourtant prêtés au jeu de la touche néo-impressionniste pour donner à comprendre cette ville extrême et atypique. Au programme de ce livre donc, promenade sur la « Corniche », visite du « Vieux-port », cabotage vers le « château d'If », dégustation d'un « aïoli » d'exception, mais aussi découverte de « Pythéas », lecture de « polars », court séjour aux « Baumettes » ou encore récit de la fameuse « sardine qui a bouché le port ». Ici, pas de galéjade, juste les 100 manières de dire la richesse et la diversité de Marseille par ceux qui l'aiment et la connaissent.
De l'« OM » au théâtre de la « Criée », de l'« Estaque » aux « Cahiers du Sud », de la « French Connexion » au fameux « savon », les auteurs semblent avoir extrait l'essence même de cette ville.
Le monde de l'énergie connaît actuellement une série de chocs Réchauffement climatique et transition énergétique, bien sûr, mais également baisse brutale du prix du pétrole, questionnements autour du nucléaire ou révolution des gaz de schistes, autant de bouleversements dont les enjeux réels ne sont souvent qu'effleurés dans le débat public.
Il y a pourtant urgence à se poser les vraies questions, car les conséquences des décisions prises affecteront profondément les générations à venir. C'est le défi qu'ont accepté de relever les experts rassemblés dans ce livre, parmi les plus incontestés : tirer collectivement la sonnette d'alarme pour éclairer nos choix énergétiques.
Les auteurs ne partagent pas tous le même point de vue, mais une conviction les unit : celle de la gravité de la situation, celle de son urgence, et celle de la possibilité d'agir encore efficacement pour trouver un équilibre énergétique durable.
La planète financière apparaît d'autant plus folle que personne ne s'est encore chargé d'expliquer les antécédents, les dessous et les conséquences de la crise. C'est précisément l'objet de ce livre que de faire le point, sans polémique superflue, mais en regardant ce désastre en face. Qui est coupable ? Quels sont les victimes et les profiteurs ? Le système libéral est-il condamné ?
Pas à pas, Olivier Pastré et Jean-Marc Sylvestre reconstituent cet incroyable piège dans lequel le capitalisme mondial est tombé. Ils mesurent son ampleur, identifient ses acteurs. Leur récit ressemble à un roman, sauf qu'il raconte notre quotidien et dessine notre avenir.
Politique économique de droite, politique économique de gauche (Perrin, 2006, 15 000 ex. forts, 4 000 poches), raisonnait sur un monde logique, aux contours définis. En 2012 tout a changé car la crise est passée par là, bouleversant les idées reçues, modifiant les frontières traditionnelles et surtout mettant en lumière les limites de l´expertise et des prévisions économiques. Personne ne peut plus s´accrocher à des visions simplificatrices de la réalité ; nul ne peut ignorer les problèmes de gouvernance mondiale. La bataille fait rage sur le maintien ou l´explosion de la zone euro. Les banques sont attaquées, leur solidité est remise en cause. 13 % des Français vivent sous le seuil de pauvreté. Mais il ne s´agit pas seulement de délimiter les termes de l´affrontement ; les économistes du Cercle inventent ce que devrait être une campagne présidentielle utile au pays si les deux grands camps politiques étaient cohérents et néanmoins conscients des changements profonds qu´a connus la société française. La rigueur est-elle définitivement l´apanage de la droite ? Où se situe la frontière entre conservateurs et progressistes ? La France est-elle menacée de faillite et qui risque de passer à la caisse ?
L'environnement du secteur bancaire s'est complètement transformé dans tous les pays développés au cours des dix dernières années.
Le mouvement global de dérégulation/mondialisation, la modification des attentes et des comportements de toutes les catégories de clientèles de même que la mutation du cadre réglementaire (IAS et Bâle II notamment) font que le métier de banque n'est plus le même aujourd'hui. C'est dans ce cadre que s'inscrit le nouveau visage des stratégies bancaires : concurrence renouvelée, externalisation et délocalisation, nouvelles articulations des métiers, internationalisation accélérée, fusions sur le marché national et amorce de recomposition sur le marché mondial...
Pour comprendre la logique de ces mutations, la théorie bancaire se doit impérativement d'être revisitée. A tous les niveaux. C'est l'objectif de ce livre, le premier du genre, que de remettre à plat les concepts qui fondent l'économie bancaire pour, dans certains cas, les repréciser et, dans d'autres cas, plus nombreux, pour introduire de nouveaux concepts permettant de mieux saisir une réalité en permanente mutation.
Ce livre, qui fédère les contributions de 28 des meilleurs théoriciens européens de l'économie bancaire, s'est voulu accessible à d'autres lecteurs que les seuls initiés. D'où un format résolument concis et une écriture volontairement didactique pour cette somme qui se veut une invitation au débat.
Les banques se sont profondément transformées au cours de vingt dernières années.
Elle se sont à la fois concentrées et diversifiées. Par ailleurs, depuis quelques années, elles tendent à s'internationaliser de plus en plus. Enfin le cadre réglementaire de l'activité bancaire s'est lui-même profondément transformé, tant sur le plan comptable (IAS) que prudentiel (Bâle II). Les banques ayant changé, l'économie bancaire doit s'adapter. De très nombreux concepts (comme les économies d'échelle ou les barrières à l'entrée) doivent être revisités à la lumière des nouveaux métiers bancaires.
De même certains concepts (comme celui de marché pertinent ou d'efficience-X) se doivent d'être approfondis. Cet effort méthodologique est la condition sine qua non à respecter si l'on veut éclairer d'un jour nouveau le rôle que jouent les banques dans le financement de l'économie aussi bien que dans la gestion des moyens de paiement. Ceci est aussi indispensable si l'on veut comprendre les mutations que connaissent les banques en tant qu'entreprises ainsi que la logique des opérations de rapprochement entre banques européennes qui se multiplient depuis peu.
Les banques s'adaptent à la mondialisation. L'économie bancaire doit faire de même. Ce manuel est le premier publié en Europe qui fait des nouveaux métiers bancaires le fil conducteur de sa démarche pédagogique.