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Claude Guignard
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Niort, au carrefour des halles ; 25 recttes de saison
Claude Guignard
- Sud Ouest
- 21 Septembre 2018
- 9782817706016
? Claude Guignard, créateur du magnifique établissement LA BELLE ÉTOILE à Niort (maintenant dirigé par son fils) est président des TABLES GOURMANDES DU POITOU-CHARENTES et du CARREFOUR DES MÉTIERS DE BOUCHE. Il est une des figures incontournables du Niort gourmand et aidera beaucoup à la promotion de l'ouvrage.
? Darri est LE photographe de Niort : il a créé avec les producteurs et les clients des halles de Niort des liens qui lui permettent de les photographier dans toute leur vérité.
? Les 25 recettes sont réalisées par des acteurs des halles de Niort : simples et familiales, elles feront bien sûr la part belle aux produits locaux et de saison.
? Une belle découverte de la magnifique architecture des halles de Niort : classées Monument historique, elles datent de 1865. ?uvre de l'architecte Simon Durand elles sont totalement calquées sur les pavillons de type Baltard, ce dernier étant le créateur des Halles centrales de Paris : fonte, acier et verre.
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Poésie au fil de l'eau et des sentiments perçus au cours de nombreuses années d'activités culturelles mais aussi des peines de coeur et relationnelles que tout humain peut ressentir. La poésie est à la fois épanchement, colère, expression d'une détresse qui libère l'âme et la renforce dans sa volonté de nous améliorer, de nous transformer et nous amène à porter un regard lucide sur nous-mêmes et les autres avec amour et tolérance mais avec rigueur.
Parler vrai, être bon et juste est le défi que s'impose tout poète en sa quête de beauté ultime.
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Après la déroute de Cholet, trente à quarante mille combattants vendéens et au moins autant de femmes, d'enfants et de vieillards refluent vers la Loire. Le lendemain, 18 octobre 1793, à Saint-Florent-le-Vieil, leur chef Bonchamps, blessé à mort la veille, leur ordonne de libérer cinq mille prisonniers Bleus avant de traverser la Loire.Alors commence la Virée de Galerne, ce terrible exode auquel très peu survivront. Il va les conduire à Laval, où ils battent les Bleus à Entrammes. Ils se dirigent alors vers Granville qu'ils ne réussissent pas à investir. Pour retourner en Vendée, ils décident de prendre Angers, vainement. Au Mans, ils comptent reprendre quelques forces mais les Bleus arrivent et c'est le massacre. Des milliers sont tués partout dans la ville et le long des routes. Les rescapés repartent en direction de Laval, puis Ancenis, où quelques-uns parviennent à traverser la Loire en bateau ; les autres finissent à Savenay le 23 décembre. La plupart sont massacrés ou emmenés prisonniers à Nantes où ils seront noyés en Loire par Carrier.Quelques survivants parviendront à retourner en Vendée où c'est partout l'horreur absolue : les Colonnes Infernales ont terrorisé et exterminé la population ; brûlé les bourgs et les fermes. Les survivants se cachent dans les bois et les genêts. La vie reprendra mais elle ne sera plus jamais comme avant. Pour que la paix revienne, il faudra attendre le Concordat de 1801 qui rétablira la liberté de culte : « La Victoire des Vaincus ».
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Marie-Jeanne la Vendéenne Tome 2 : 1793 temps de guerre, tant de misère
René Charrier, Marthe Coutand
- Le Lys Et Le Lin
- 24 Août 2021
- 9782490236169
1792Dans cette campagne du bocage vendéen, deux frères, Pierre et Jean, s'affairent aux travaux des champs. À l'occasion d'une noce, Pierre tombe amoureux de Marie-Jeanne, la cadette d'une famille de dix enfants. Les foires des Herbiers vont leur permettre de se retrouver et de vivre pleinement ces rares moments.Rythmée par les travaux saisonniers, la vie au bocage s'écoule paisiblement mais ce bonheur est obscurci par les nouvelles colportées par les marchands ambulants et les vieux chemineaux : après s'être attaquée à la noblesse, la Révolution de Paris s'en prend maintenant au clergé qui doit prêter serment à la Constitution ou bien partir en exil. Ceux qui refusent doivent se cacher pour ne pas être dénoncés.Les églises ferment, les cloches se taisent. Ne pouvant plus respecter les rituels séculaires, on nait, on se marie, on meurt en silence. Les espoirs que ces paysans avaient fondés dans les réformes promises sont déçus.1793Les paysans vendéens vivent mal les sinistres obligations imposées par la Révolution depuis trois ans : plus de curés, les églises fermées, les cloches muettes ; on enterre, on baptise en silence et les prêtres réfractaires continuent d'officier dans la clandestinité tandis qu'à Paris, le Roi est décapité.Au début de mars 1793, les amours entre Pierre et Marie-Jeanne sont bouleversées par la conscription à laquelle Pierre est appelé à tirer au sort pour aller combattre aux frontières de la République. C'est alors qu'en quelques jours, toute la rive gauche de la Loire se soulève contre le nouveau régime honni. Pour défendre leurs libertés,les paysans insurgés vont chercher les nobles pour les commander : ils volent de victoire en victoire au printemps mais, à Paris, la Convention réagit vivement en dépêchant de nouvelles troupes aguerries contre la Vendée, dont la redoutable armée de Mayence.Après chaque bataille, Pierre s'en va «changer de chemise» pour retrouver Marie-Jeanne, craignant que ce ne soit la dernière fois...1794Après la déroute de Cholet, trente à quarante mille combattants vendéens et au moins autant de femmes, d'enfants et de vieillards refluent vers la Loire. Le lendemain, 18 octobre 1793, à Saint-Florent-le-Vieil, leur chef Bonchamps, blessé à mort la veille, leur ordonne de libérer cinq mille prisonniers Bleus avant de traverser la Loire.Alors commence la Virée de Galerne, ce terrible exode auquel très peu survivront. Il va les conduire à Laval, où ils battent les Bleus à Entrammes. Ils se dirigent alors vers Granville qu'ils ne réussissent pas à investir. Pour retourner en Vendée, ils décident de prendre Angers, vainement. Au Mans, ils comptent reprendre quelques forces mais les Bleus arrivent et c'est le massacre. Des milliers sont tués partout dans la ville et le long des routes. Les rescapés repartent en direction de Laval, puis Ancenis, où quelques-uns parviennent à traverser la Loire en bateau ; les autres finissent à Savenay le 23 décembre. La plupart sont massacrés ou emme