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Joël Cariou
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Comment un père brisé par la séparation parvient-il à transmettre sa vérité à son fils ?
En peu de temps, l'univers de J. Cariou s'est littéralement effondré. Sa femme partie, son fils qui lui est brutalement retiré par cette dernière, et c'est pour cet homme une véritable plongée aux enfers. Avec, pour seules compagnes, la rage, la colère, la haine envers cette vie passée, qui n'était finalement que mensonges et tricheries, et parce que le coeur est trop plein de rancune et d'incompréhension, J. Cariou prend la plume et dit la traversée de ces jours ténébreux, les phases d'emportement, la volonté de reprendre le contrôle, le désir de s'en sortir, l'espoir de retrouver enfin Arthur, son enfant, les procédures interminables et les autres coups de poignard...
Son journal intime de sa séparation d'avec sa compagne, J. Cariou l'a transformé en lettre à l'intention de son fils afin que celui-ci prenne connaissance de sa vérité de père et de compagnon meurtri. Texte sans concession, qui ne censure aucun sentiment, qui fait le choix d'une écriture brute et épidermique, Il faut que tu saches porte avec puissance le cri d'un père empêché dans sa relation avec son enfant. -
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Ludique, sensuel, chaleureux, procurant une sensation de confort, le bois est, contrairement aux idées reçues, un matériau très résistant et pérenne.
Autant de qualités qui, alliées aux préoccupations écologiques en termes d'environnement et d'habitat, expliquent sans doute le fort engouement que rencontre aujourd'hui ce matériau auprès des architectes et des maîtres d'ouvrage.
A travers la présentation de seize réalisations, la série maisons d'architectes se devait de rendre hommage à cette nouvelle tendance de l'architecture contemporaine.
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Maisons d'architectes a paris t.6
Joël Cariou
- Alternatives
- Architecture Alternatives
- 11 Décembre 2003
- 9782862273891
C'est à une nouvelle promenade architecturale, uniquement sous le ciel parisien, que nous convie ce sixième tome de la série maisons d'architectes.
Malgré un espace urbain de plus en plus saturé, l'architecture en matière d'habitat individuel trouve encore à paris une place pour exister. chaque année, suite essentiellement à des démolitions ou des restructurations, il s'y construit de nouvelles maisons particulières. les seize réalisations sélectionnées ici, ont vu le jour au cours des dix dernières années. toutes différentes par le dessin, la taille, les matériaux employés, elles proposent une large palette de la création architecturale contemporaine et démontrent que le rêve d'une maison, en plein coeur de la capitale, peut encore se réaliser.
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Face à la rareté de la droiture et à l'ambition qui flirte avec l'infamie, l'auteur nous invite à placer notre âme au-dessus des illusions extérieures.
Quand on pense combien est rare la droiture, inconnue la probité, quand on songe à l'absence presque complète de la loyauté, sinon quand elle est utile, aux profits, aux pertes, également odieux, de la débauche, à l'ambition qui, sortant de ses propres limites, va jusqu'à trouver de l'éclat dans l'infamie, l'âme se laisse engloutir dans la nuit.
Ne rien supporter, ce n'est pas liberté : nous nous trompons. La liberté consiste à placer notre âme au-dessus des injures, à se faire tel que les raisons de se réjouir viennent de soi tout seul, à détourner de soi les choses extérieures pour n'avoir pas à mener la vie inquiète d'un homme qui craint les rires et les langues de tout le monde.
À l'heure actuelle, je ne nie pas la peur (phobos), l'intêret personnel (kerdos) et l'honneur (doxa), je les intègre au nom d'une issue morale.
À mes chers destinataires, futurs bénéficiaires de ces lignes, vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas. -
Trop de morts tragiques, trop de heurts familiaux, trop de coups encaissés pour se taire plus longtemps. Aussi cette nouvelle oeuvre autobiographique de J. Cariou se veut-elle l'occasion de solder quelques comptes avec une vie qui, injuste, offre tout aux uns quand elle reprend tout aux autres. De son enfance marquée par la violence domestique à la disparition de son frère, du rejet maternel à l'internement à la demande de sa mère et de sa soeur cadette, l'auteur dévoile, de manière brute, les sombres épreuves qui ont émaillé sa trajectoire erratique. Qui en ont même fait un écorché vif. À force de colère et de rage, d'incompréhension et de regrets, J. Cariou a accouché ainsi d'un récit à son image : intransigeant, sincère, jamais larmoyant mais digne et courageux dans sa manière de fixer son passé, et par le regard, et par les mots.
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Qu'advient-il quand un architecte redessine un appartement parisien ? Son intervention ne saurait être réduite à la décoration alors qu'il s'agit de formuler une composition nouvelle, d'aboutir à un agencement inédit des formes et des volumes. Mais l'exercice diffère de la réalisation d'une " maison d'architecte ", qui ne s'inscrit pas dans le cadre d'un bâti préétabli. Le jeu est donc à contraintes : ce qui change doit loger dans ce qui ne change pas, en l'occurrence l'immeuble. Cette tension entre création et histoire s'illustre ici dans des styles très différents et des interprétations originales. En visiteurs privilégiés, nous prenons la mesure de l'espace réinventé, découvrant ces intérieurs qui n'ont pas fini de nous faire rêver.