« Un plaisir gourmand, et la promesse de chaleureuses retrouvailles avec des personnages qui nous sont devenus familiers ».
LE TEMPS.
En Grèce, une série d'attentats à la bombe revendiquée par une mystérieuse « Armée des Idiots Nationaux » vient troubler la fête de naissance du petit-fils du commissaire Charitos. Ces meurtres visaient tous des personnalités respectées et très appréciées : propriétaire d'une chaîne d'hôtels, fonctionnaire de l'INSEE grec, employé du ministère des Finances, représentant de l'Europe. Et si ces victimes avaient une face cachée bien moins reluisante ?
« Petros Markaris tisse une enquête redoutablement lisible, sur fond de délitement économique ».
Nicolas Dufour, Le Temps.
Au plus fort de la crise économique, la Grèce voit les mobilisations citoyennes se multiplier, bloquant chaque jour les rues de la capitale. Le pays croule sous les dettes et les salaires risquent d'être amputés. Alors que des affiches recouvrent les murs, incitant chacun à ne pas rembourser ses emprunts, l'ancien gouverneur de la Banque centrale est retrouvé assassiné selon une méthode qui n'est pas sans rappeler celles des plus grandes révolutions. Redoutablement efficace, le criminel semble pouvoir compter sur de nombreux complices. Tandis que le chef de la police se lance sur la piste du terrorisme, le commissaire Charitos, qui ne croit pas à cette hypothèse, décide de mener l'enquête de son côté.
Au retour d'un agréable séjour dans son Épire natale, le commissaire Charitos apprend qu'il est enfin promu directeur intérimaire de son service, et que sa fille adorée attend un bébé. Mais ces instants de bonheur sont vite troublés par un premier meurtre, suivi de deux autres. Ce qui relie ces crimes a de quoi l'intriguer : toutes les victimes sont d'anciens professeurs d'université. Or ce milieu ne lui est guère familier, tant s'en faut...
En 2011, en Grèce, la crise économique s'aggrave. Alors que les riches ne payent pas leurs impôts, les pauvres sont partagés entre révolte et désespoir. Une routine qui prend fin le jour où un percepteur anonyme initie une série de meurtres envers les fraudeurs. Le commissaire Charitos, héros de Liquidations à la grecque, va mener l'enquête avec l'aide de deux jeunes femmes : une experte en électronique et une psychologue.
Dans ce recueil de huit nouvelles, Petros Markaris nous promène dans le temps et dans l'espace, de la Grèce contemporaine à celle des colonels, de l'Allemagne d'aujourd'hui à celle de 1944, d'Athènes à Istanbul durant les pogroms visant la communauté grecque. En fustigeant l'état de la société à travers des enquêtes criminelles, il démontre une fois de plus ses talents de conteur et d'observateur attentif de son époque.
Dans une Grèce dirigée par un nouveau parti ni-de-droite-ni-de-gauche, l'argent afflue soudainement, les crimes aussi. Aux yeux du commissaire Charitos, tout cela est louche. Comme le triple assassinat d'un cadre supérieur de l'office du tourisme, d'un armateur et d'un journaliste à la retraite. Et ces immigrés qui avouent leur crime avec un empressement suspect ? Seraient-ils des paravents dissimulant les vrais coupables ? Corruption, blanchiment d'argent, assassinats... la crise grecque est-elle vraiment finie ?
Istanbul : destination de vacances idéale pour le commissaire Charitos et sa chère épouse Adriani. Mais le séjour est bientôt troublé par Maria, une nonagénaire qui aurait empoisonné son frère en Grèce avant de filer à Istanbul. Afin d'éviter l'incident diplomatique, Charitos est chargé d'enquêter aux côtés d'un jeune collègue turc : méfiance ancestrale au programme. Multiplication de cadavres, indices minces. La vieille Maria se déplace comme un fantôme et a toujours une longueur d'avance sur la police...
Dans une Athènes appauvrie et sous tension, les cadavres de trois personnalités d'envergure sont retrouvés. À leur côté, un enregistrement diffuse ce slogan autrefois utilisé contre la dictature des Colonels : « Pain, éducation, liberté ». Qui se cache derrière ces meurtres ? Un membre de l'extrême droite ? Un ancien gauchiste mû par le désir de vengeance ? La police non plus n'est pas épargnée par la crise et le commissaire Charitos, privé de salaire depuis trois mois, va devoir redoubler d'efforts s'il veut découvrir la vérité.
Mort aux banquiers ! À Athènes, on retrouve plusieurs personnalités du monde de la finance décapitées, tandis que des tracts inondent la ville, appelant les clients des banques à ne plus rembourser leurs emprunts. Le commissaire Charitos mène l'enquête, affrontant ses collègues, les éternels embouteillages d'Athènes et la crise qui ravage le pays. La patience et l'humanité de ce Maigret hellène le mèneront jusqu'à un bien étrange assassin.
Quand sa fille Katérina, avocate pour la défense des migrants, se fait tabasser à la sortie du tribunal, Charitos voit rouge. Parallèlement, plusieurs meurtres se succèdent, tous revendiqués par les mystérieux « Grecs des années 50 ». Dans une Athènes déboussolée par la crise, le commissaire va devoir à la fois pourchasser les agresseurs de sa fille et mettre un terme aux assassinats...
Un célèbre homme d'affaires se donne la mort à l'antenne, en direct, d'une balle dans la bouche. C'est un choc terrible pour les Athéniens, mais une aubaine pour le commissaire Charistos, qui en profite pour échapper à une ennuyeuse convalescence. Peu après, un député et un journaliste se suicident à leur tour sous les yeux des téléspectateurs... A quelques semaines des jeux Olympiques, les autorités paniquent... et Charistos reprend du service.
Rien ne va plus pour le commissaire Charitos.
Sa fille est prise en otage sur un bateau par de mystérieux terroristes. Un fou furieux lancé dans une croisade contre le monde de la publicité exécute ses vedettes une à une. La Grèce tremble, l'enquête piétine, le gouvernement s'agite. Charitos ne peut plus se fier qu'à son intuition : prise d'otages et meurtres en série seraient-ils liés ?
Pour le commissaire Charitos, les bonnes nouvelles ne viennent qu'au compte-gouttes. Les mauvaises, quant à elles, lui tombent dessus en cascade. À peine a-t-il le temps de fêter le doctorat en droit de Katerina, sa fille chérie, qu'elle part en Crète avec son petit ami Phanis.
Mais leur bateau est pris en otage par des inconnus. Opération de sauvetage qui s'avère délicate : on retient Katerina pour faire pression sur les autorités.Pendant ce temps, à Athènes, un fou furieux exécute une à une des célébrités des médias connues pour leurs publicités à la télévision ou à la radio. Charitos se lance à la poursuite de l'assassin, qui exige la suppression de la publicité. Panique : journaux, radios, chaînes de TV sont voués à la faillite si le coupable n'est pas pris.Grâce à une intervention des forces spéciales, les terroristes sont arrêtés. Katerina est libre mais choquée par sa première confrontation à la violence.Comment se concentrer sur l'affaire du serial killer ? Et s'il y avait un lien entre les deux événements, terroriste et les meurtres en série ? Charitos saura, à sa manière discrète, rendre justice.
Petros Markaris, né en 1937 à Istanbul, vit à Athènes. Il est auteur dramatique, scénariste pour le réalisateur de cinéma Theo Angelopoulos, et traducteur, notamment de Brecht et de Goethe. Ses enquêtes du commissaire Charitos, largement traduites, sont des best-sellers en Grèce et en Allemagne.
Sur l'île de Santorin, un tremblement de terre a exhumé le cadavre d'un homme nu, non-identifiable en raison de ses doigts brûlés. Délaissant son épouse et ses vacances, le commissaire Charitos rentre dare-dare à Athènes où l'attend un second cadavre : celui de Koustas, le roi des nuits de Plaka, mystérieusement assassiné.
Deux victimes, l'une inconnue, l'autre trop connue... Et si les deux affaires n'en faisaient qu'une
Inspector Costas Haritos of the Athens CID has finally made time for a holiday. But when a minor earthquake causes his holiday beach to spit up a corpse, he finds there is no such thing as being off duty. Back in Athens, and working on the mystery of the as-yet unidentified body, Haritos is assigned a second case.
En leurs divers agencements esthétiques, narratifs et imaginaires, avec aussi leurs frontières formelles ou en déplacement, la littérature et la poésie expriment - pour le dire beaucoup trop simplement - le bonheur, le malheur ou parfois l'indifférence de la présence humaine dans le monde. En ce sens, la fiction peut être l'alliée cognitive des sciences humaines et sociales qui espèrent donner du sens à l'Histoire, sans céder trop au présentisme qui écrase le temps long de la pensée. Alliées, elles constituent les perfectibles pivots humanistes de l'éducation scolaire, ainsi que de l'enseignement et de la recherche universitaires, cet irremplaçable patrimoine inscrit dans l'héritage humaniste des deux modernités de la Renaissance et des Lumières.
Les textes de ce recueil sont issus des 49e Rencontres Internationales de Genève.
Www.rencontres-int-geneve.ch/