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Flammarion
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Réunit les «Sept manifestes dada» ainsi que les principaux recueils composés entre 1916 et 1923 par l'auteur, comme «Maisons», «Coeur à gaz» ou encore «Lampisteries».
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«... Nous croyons à l'efficacité de la poésie de Tzara et autant dire que nous la considérons, en dehors du surréalisme, comme la seule vraiment située. Quand je parle de son efficacité, j'entends signifier qu'elle est opérante dans le domaine le plus vaste et qu'elle est un pas marqué aujourd'hui dans le sens de la délivrance humaine. Quand je dis qu'elle est située, on comprend que je l'oppose à toutes celles qui pourraient être aussi bien d'hier et d'avant-hier:au premier rang des choses que Lautréamont n'a pas rendues complètement impossibles, il y a la poésie de Tzara.» André Breton, 1929
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Né en Roumanie en 1896, Tristan Tzara s'installe à Zurich au début de la Première Guerre mondiale : c'est en 1916, au Cabaret Voltaire, que voient le jour les premières manifestations de Dada, l'anti-mouvement perturbateur dont l'onde de choc se propage très vite en Europe - et notamment à Paris, où Tzara vient s'établir en 1920.
Il est alors proche de Francis Picabia et du groupe de la jeune revue "Littérature" : Breton, Aragon, Soupault... qui vont "adopter" Dada avant de rompre avec lui pour inventer le surréalisme. La trajectoire de Tzara sera dès lors plus solitaire, rythmée par la parution de ses grands recueils poétiques : De nos oiseaux (1929), L'Homme approximatif (1931), L'Antitête (1933), Midis gagnés (1939), De mémoire d'homme (1950)...
Il meurt à Paris en 1963. Cette édition, qui regroupe pour la première fois en un seul volume l'intégralité de son oeuvre poétique, permet de la redécouvrir dans sa continuité et sa constante invention.
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«... Nous croyons à l'efficacité de la poésie de T-zara et aufant dire que nous la considérons, en dehors du surréalisme, comme la seule vraiment située. Quand je parle de son efficacité, j'entends signifier qu'elle est opérante dans le domaine le plus vaste et qu'elle est un pas marqué aujourd'hui dans le sens de la délivrance humaine. Quand je dis qu'elle est située, on comprend que je l'oppose à toutes celles qui pourraient être aussi bien d'hier et d'avant-hier : au premier rang des choses que Lautréamont n'a pas rendues complètement impossibles, il y a la poésie de Tzara.» André Breton, 1929.
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Que l'homme qui, il y a près d'un demi-siècle, fondait le mouvement Dada, soit aujourd'hui ce chercheur qui, de Villon à Rabelais, s'attache à démontrer que l'obscurité des textes tient essentiellement à notre ignorance et des conditions sociales des écrivains et de leur biographie, sera un jour un grand sujet d'étonnement et d'étude déclarait Aragon en 1963, deux mois avant la mort de Tristan Tzara. Ce sixième et dernier volume des Oeuvres complètes présente, d'après ses manuscrits inédits, la totalité des recherches qu'il mena, dix ans durant, sur l'usage des anagrammes dans la poésie et qu'il envisageait de publier sous le titre Le Secret de Villon. Outre de nouvelles attributions et des précisions biographiques, on y lira, pour la première fois décrypté en sa totalité, le «roman» de Villon, l'histoire de ses amours contrariées, la manière dont il s'est vengé de ses adversaires en poète, au moyen d'une oeuvre à double entente. L'un des plus beaux poèmes de notre littérature, des plus obscurs et des plus mal connus, se trouve ainsi magistralement interprété par un poète, en raison de ce que nous savons, aujourd'hui, de l'acte poétique et de sa triple fonction narrative, analytique et ludique. Henri Béhar.
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