Dans la mégapole d'une superpuissance mondiale, Winston Smith vit, cadenassé dans sa solitude, sous le regard constant du télécran. Employé au ministère de la Vérité, il réécrit quotidiennement les archives de presse pour les rendre conformes avec la ligne officielle du moment. Mais un jour, le petit employé de bureau se rebelle, commence un journal, tombe amoureux et flâne dans les quartiers où vivent les proles, soustraits à la discipline du Parti. Dans ces lieux où subsistent quelques fragments du passé aboli, il va s'engager dans la rébellion.
En 1945, George Orwell écrit La Ferme des animaux, une fable dans laquelle les animaux chassent leurs maîtres humains et instaurent dans leur ferme un nouveau régime politique qui tourne vite à la dictature.
Entre les lignes, on comprend qu'il s'agit d'une charge contre le stalinisme.
À l'aube de la guerre froide, cette critique de l'URSS sonne tellement juste que la CIA décide, en 1951, de la transposer en bande dessinée dans le cadre de ses opérations de propagande anticommuniste. Elle sera diffusée partout sur la planète, et prioritairement dans les pays du Tiers Monde, devenus l'enjeu des luttes entre grandes puissances. Et notamment en langue créole, version que nous avons traduite pour l'édition de ce document exceptionnel pour la première fois republié.
Bien que cette BD démontre la puissance et l'originalité de la propagande américaine, elle reste extrêmement fidèle à l'oeuvre originale, de sorte que son contenu subversif finit par annuler sa visée contre-révolutionnaire.
Car la leçon à tirer de La Ferme des animaux est que pour faire triompher une révolution, le peuple doit se débarrasser de ceux qui prétendent en prendre la direction.
L'empereur Hadrien se meurt. Du fond de son alcôve, il écrit sa vie. Il se remémore tout le trajet de son existence, de sa prime jeunesse jusqu'aux ultimes heures actuelles. Il revit son ascension politique, son accession au pouvoir. Il juge ses réformes, sa manière de gouverner, il philosophe sur le monde, les peuples, la vie. Et il n'oublie pas l'amour d'Antinoüs, l'amour d'une vie trop tôt disparue, d'un être tant aimé. Dans ces pages d'une incroyable beauté, d'une poésie subjuguante et d'une approche sans concession de l'humanité, on est transporté dans les siècles.
L'empereur Hadrien se meurt. Pour rendre cette voix de fin de vie, cet ultime filet d'une existence vacillante, ce regard à la fois critique mais mélancolique, il fallait trouver un comédien capable de rendre cette incroyable densité dramatique. Il fallait une voix fragile, fatiguée mais suffisamment vaillante pour que l'oreille se plaise à écouter ce texte merveilleux. Il fallait un acteur de l'âge d'Hadrien, un acteur ayant vécu, pour comprendre et en rendre toutes les subtilités. Jean-Claude Rey, au long et divers parcours en a, dans sa simplicité, magnifiquement restitué la beauté.
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. On ne sait rien des causes de ce cataclysme. Un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste d'une humanité retournée à la barbarie. Cormac McCarthy raconte leur odyssée dans ce récit dépouillé à l'extrême.
Saviez-vous que Melania Trump est Taureau, le signe le plus résilient de tous ? Et que Boris Johnson est Gémeaux, le moulin à parole du zodiaque ? Et savez-vous quel signe est si captivant et envoûtant que nous ne remarquons même pas qu'il est en train de nous entuber ?
Dans les pages d'Astrologie vous trouverez la réponse à ces questions et vous rencontrerez un tas d'autres gens plus ou moins célèbres dont les actions et le destin sont expliqués à travers le prisme de leur signe zodiacal : le milliardaire Arthur Sackler (à l'origine de la crise des opiacés OxyContion), la pionnière de la psychanalyse Sabina Spielrein, le rappeur Flavor Flav, ou Thomas Thwaites, le designer britannique qui a tout abandonné pour aller vivre comme une chèvre dans les Alpes suisses. Une fois passés en revue les frasques de ce beau monde (et de plein d'autres célébrités ou personnages historiques), vous pourrez vous pencher sur l'épineux problème de la compatibilité amoureuse entre les signes, explorer la mystérieuse sous-catégorie astrologique du « Scorpion de-bas-niveau » ou comprendre enfin les raisons du comportement bizarre de l'idéologue néolibérale Ayn Rand lors de sa rupture avec son amant et fanboy Nathaniel Branden. Pour conclure, cerise sur le gâteau, vous saurez aussi pourquoi les mères (et pas qu'elles !) conseillent de ne pas se mêler d'astrologie.
Toujours drôle et ironique, Liv Strömquist pose une fois de plus son regard perçant sur les tics et les obsessions de notre société à l'ère du capitalisme avancé, n'oubliant jamais de mettre le doigt où ça fait mal. Une lecture qui va ravir les amateurs d'astrologie tout autant que ceux qui l'ont en horreur.
Simon, un jeune anglais de 14 ans un peu rondouillard, est constamment l'objet de moqueries de la part des jeunes de son quartier, et il est recruté pour toutes sortes de corvées. Un jour où il fait les courses pour une diseuse de bonne aventure, celle-ci lui révèle quels vont être les gagnants de la prestigieuse course de chevaux du Royal Ascot. Simon mise alors secrètement toutes les économies de son père sur un seul cheval, et gagne plus de 16 millions de livres. Mais quand il revient chez lui, Simon trouve sa mère dans le coma et la police lui annonce que son père a disparu. Étant mineur, Simon ne peut pas encaisser son ticket de pari. Pour ce faire, et pour découvrir ce qui est arrivé à sa mère, il doit absolument retrouver son père. Au terme d'une aventure riche en péripéties et en surprises, Simon, l'éternel perdant, deviendra un gamin très débrouillard.
La couleur des choses de l'auteur suisse Martin Panchaud bouscule les habitudes des lecteurs et lectrices de bandes dessinées ; le livre est intégralement dessiné en vue plongeante sans perspective et tous les personnages sont représentés sous forme de cercles de couleurs. La couleur des choses oscille entre comédie et polar avec une technique graphique surprenante, mêlant architecture, infographies et pictogrammes à foison, qui font de ce roman très graphique un livre étonnant et captivant.
Michel, chercheur en biologie rigoureusement déterministe, incapable d'aimer, gère le déclin de sa sexualité en se consacrant au travail, à son Monoprix et aux tranquillisants. Une année sabbatique donne à ses découvertes un tour qui bouleversera la face du monde.
Bruno, de son côté, s'acharne en une quête désespérée du plaisir sexuel. Un séjour à l'espace du possible, camping post-soixante-huitard tendance new-age, changera-t-il sa vie ? Un soir, dans le jacuzzi, une inconnue à la bouche hardie lui fait entrevoir la possibilité pratique du bonheur.
Par leur parcours familial et sentimental chaotique, les deux demi-frères illustrent de manière exemplaire le suicide occidental - à moins qu'ils n'annoncent l'imminence d'une mutation.
Une nuit de novembre, Jean-Baptiste Clamence, traversant un pont de la Seine, entend le cri d'une femme qu'il vient de croiser, celle-ci s'est jetée dans la Seine et se noie. Il ne fait rien pour la sauver. Le mur des certitudes d'une vie riche et brillante se lézarde. Jean-Baptiste Clamence sombre. Après maintes expériences pour tenter d'oublier cette funeste rencontre, ce cri déchirant, il se retire dans un bar à matelots d'Amsterdam où il devient juge-pénitent.
Ce monologue de 170 pages consacre la rupture d'Albert Camus avec Jean Paul Sartre. Il tourne le dos à l'existentialisme, au petit groupe parisien d'intellectuels de gauche. Sartre n'aura cesse de mots vengeurs à son encontre au grand dam d'Albert Camus.
Albert Camus recevra le prix Nobel de littérature en 1957.
De toutes les traductions françaises connues, la plus vivante, la plus respectueuse des textes primitifs mais aussi la plus originale est sans conteste celle de Victor Bérard. Elle est à ce jour la référence ultime.
Contrairement à l'habituelle séparation en 24 chants, Victor Bérard a essayé de rétablir la forme originelle en créant des divisions par épisodes et groupes d'épisodes. C'est cette merveilleuse traduction, fruit d'une vie de labeur, que nous vous offrons ici.
Autrefois déclamée par des aèdes, L'Odyssée reprend toute sa magie au son de la voix de Guy Moign.
Téhéran 1978 : Marjane, huit ans, songe à l'avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Traversant avec elle révolution, guerre, deuil, exil, mais aussi apprentissage de la vie, puberté, premières amours, nous la suivrons jusqu'à son départ définitif pour la France en 1994. Paru à l'origine entre 2000 et 2004 en 4 volumes, Persepolis est la première bande dessinée iranienne, l'autobiographie dessinée d'une orientale en exil.
Depuis sa sortie, Persepolis a fait le tour du monde, est devenu un classique étudié dans les écoles et a fait l'objet d'une adaptation au cinéma de nombreuses fois récompensée. Pour fêter les 10 ans de la version monovolume qui regroupe les quatre tomes, L'Association se paye le luxe d'une nouvelle édition reliée et cartonnée dotée d'une toute nouvelle couverture et de pages de garde dessinées pour l'occasion par Marjane Satrapi.
Lors d'une conférence de presse après ses fiançailles avec Diana, le prince Charles dut répondre à la question : « Êtes-vous amoureux ? » Après une petite hésitation, il répondit : « Oui... Quel que soit le sens du mot « amour ». Or, en lisant la presse people quelques années plus tard, on constata que, de toute évidence, Charles et Diana n'attribuaient pas du tout le même sens au mot « amour »... En feuilletant les mêmes magazines, on pouvait aussi se demander comment Whitney Houston avait pu tomber amoureuse d'un sale type comme Bobby Brown, et de remarquer au passage qu'en matière d'amour, le bonheur de l'un ne fait pas forcement celui de l'autre. « Qu'est-ce donc que l'amour ? » Forte du constat que les déconvenues sentimentales sont loin d'être l'apanage exclusif de quelques chanteuses ou têtes couronnées, Liv Strömquist mène sa réflexion sur le pourquoi du comment de la relation amoureuse. Ainsi, les moindres faits et gestes de Charles, Diana, Whitney, Bobby Brown (et d'une foule de philosophes, écrivains et hommes politiques qui peuplent les pages de Les Sentiments du Prince Charles) se mêlent à des faits historiques ou à des situations tirées du quotidien. En replaçant les liaisons sentimentales dans leur contexte socio-culturel, elle invite à reconsidérer la relation amoureuse autrement que selon la norme hétérosexuelle-monogame.
Née dans une tribu amérindienne du Canada, Fille-Rousse grandit avec les garçons, s' adonnant avec joie à la chasse, la pêche et la course.
Lorsqu' elle observe les groupes de femmes, elle pense que rester au campement n' est pas fait pour elle !
Dans l' esprit du chamane de la tribu émerge alors l' idée que la petite fille, dont la naissance est nimbée de mystère et dont le parcours étonne, pourrait être une Peau-Mêlée, un être à part, homme et femme à la fois.
Si certains dans la tribu acceptent sa nouvelle condition, d' autres doutent et ne cessent de mettre la jeune fille à l' épreuve.
Une certaine partie du corps de la femme, celle que Gustave Courbet a évoquée dans son ta-bleau L'origine du monde, a suscité et continue de susciter l'intérêt un peu trop «vif« de certains représentants de la gent masculine. C'est ainsi que le Dr. Kellogs, l'inventeur des corn-flakes, a pu affirmer que la masturbation provoque le cancer de l'utérus et le Dr. Baker-Brown a pu préconiser l'éradication de l'onanisme féminin par l'ablation du clitoris (la dernière a été pratiquée en 1948). Si le corps médical n'y va pas avec le dos de la cuillère, les philosophes ne sont pas en reste. Jean-Paul Sartre peut ainsi écrire « ... le sexe féminin... est un appel d'être, comme d'ail-leurs tous les trous ». Sous la plume acérée de Liv Strömquist défile toute une galerie de personnages (pères de l'église et de la psychanalyse, pédagogues, sexologues) dont les théories et les diagnostics ont eu des conséquences dévastatrices sur la sexualité de la femme.
En 2003, la philosophe Susan Bordo affirmait que nous vivons dans un «empire des images» et, ces dernières années, cette expression est devenue de plus en plus vraie. Un appareil photo ou un iPhone à la main, nous alimentons sans cesse les réseaux sociaux et nous nous noyons dans un flot d'images. Nous communiquons par l'image, nous datons les événements par le biais d'images, nous racontons notre vie et nous connaissons celle des autres par des images et nous avons même des réunions Zoom avec une autre image.
Aujourd'hui, peaufiner la façon dont chacun se présente dans une photo occupe une partie considérable de notre quotidien. La beauté de cette image en est devenue un élément central ; cela est vrai en particulier pour les femmes qui doivent maintenant l'entretenir tout au long de leur vie, bien plus longtemps qu'auparavant.
En affichant toutes les photos publiques d'elle-même chaque femme est devenue, d'une certaine manière, une célébrité et chaque jour nous sommes accablés par des milliards de photographies et de selfies de femmes magnifiques, dont la beauté est à la fois célébrée, idéalisée et appropriée par le capitalisme qui en a fait une marchandise.
Dans les pages de Dans le palais des miroirs, Liv Strömquist analyse l'idéal contemporain de beauté féminine développant sa réflexion en cinq différents volets qui explorent tour à tour ce sujet sous un angle différent. Liv Strömquist y décortique les raisons du succès de l'influenceuse Kylie Jenner, évoque le mythe biblique de Jacob, Rachel et Léa ou les déboires de l'impératrice Sissi, s'attarde sur fameuse dernière séance de photos de Marilyn Monroe ou analyse le personnage de la belle-mère de Blanche-Neige.
Autant de thèmes choisis pour nous parler du désir mimétique qui nous pousse à nous imiter les uns les autres, du lien étroit entre apparence et amour, de la façon de photographier aujourd'hui les femmes, du changement du rapport entre âge et beauté et de comment l'image de soi peut devenir un encombrant fardeau.
Fidèle à son style, toujours tranchante, ironique et drôle, Liv Strömquist appuie ses propos sur les faits et gestes d'une foule de personnages historiques, acteurs et stars de la télé tout autant que sur la pensée de philosophes, historiens et sociologues tels Simone Weil, Zygmunt Baumann, Byung Chul Han, Eva Illouz, René Girard, Susan Sontag ou Richard Seymour.
La légende urbaine voudrait que Leonardo DiCaprio ait enchaîné trente-deux conquêtes - toutes de sublimes top models - mais sans tomber amoureux d'une seule. Faut-il en chercher les raisons dans les arcanes de la société de consommation et sa propension au narcissisme ? Dans les lois de la biologie ? Ou, tout bêtement, dans le fait que ce cher Leo ne soit pas encore tombé sur la bonne ? Et nous, dans tout ça, sommes-nous, comme lui, des complexés de l'engagement ? Liv Strömquist, que l'on ne présente plus, a choisi d'intituler sa nouvelle bande dessinée La rose la plus rouge s'épanouit, en référence et hommage à un vers de la poétesse américaine féministe Hilda Doolittle (H.D.) qui, dans sa vie comme dans ses écrits, prônait des amours libérées. Une nouvelle occasion pour elle de disséquer les comportements amoureux à l'ère du capitalisme tardif et de les interroger : comment maîtriser les élans du coeur ? Que faire en cas de chagrin d'amour ? Pourquoi les histoires d'amour finissent-elles mal, en général... ? Et pourquoi certaines personnes papillonnent-elles sans jamais se poser ? Avec sa pertinence et son humour habituels, l'auteure entrechoque les références attendues et d'autres qui le sont moins - entre Beyoncé, les Schtroumpfs, des acteurs de télé-réalité, Jésus ou encore des sociologues... - pour sonder les coulisses de la passion. Savez-vous que Socrate était un véritable Don Juan avant l'heure, ou bien ce qu'est devenu Thésée, une fois le fil amoureux d'Ariane rompu ? Ou, encore, connaissez-vous Lady Caroline Lamb, ici érigée en modèle, dont les coquetteries avec Lord Byron ont défrayé la chronique de l'époque ? Autant d'exemples qui permettent à Liv Strömquist de dévoiler une véritable anatomie de l'éros en quelques battements...
« L'amour des livres et de la lecture respire à travers ce chef-d'oeuvre. Je suis absolument certain qu'il sera lu même une fois que ses lecteurs actuels seront passés dans l'au-delà. Mario Vargas Llosa Vallejo a judicieusement décidé de se libérer du style académique pour choisir la voix du conteur. L'histoire n'est pas considérée comme une liste d'ouvrages cités, mais comme une fable. Ainsi, pour n'importe quel lecteur curieux, ce charmant essai est accessible et émouvant dans sa simplicité parce qu'il est un hommage aux livres par une lectrice passionnée. » Quand les livres ont-ils été inventés ? Comment ont-ils traversé les siècles pour se frayer une place dans nos librairies, nos bibliothèques, sur nos étagères ?Irene Vallejo nous convie à un long voyage, des champs de bataille d'Alexandre le Grand à la Villa des Papyrus après l'éruption du Vésuve, des palais de la sulfureuse Cléopâtre au supplice de la philosophe Hypatie, des camps de concentration à la bibliothèque de Sarajevo en pleine guerre des Balkans, mais aussi dans les somptueuses collections de manuscrits enluminés d'Oxford et dans le trésor des mots où les poètes de toutes les nations se trouvent réunis. Grâce à son formidable talent de conteuse, Irene Vallejo nous fait découvrir cette route parsemée d'inventions révolutionnaires et de tragédies dont les livres sont toujours ressortis plus forts et plus pérennes. L'Infini dans un roseau est une ode à cet immense pouvoir des livres et à tous ceux qui, depuis des générations, en sont conscients et permettent la transmission du savoir et des récits. Conteurs, scribes, enlumineurs, traducteurs, vendeurs ambulants, moines, espions, rebelles, aventuriers, lecteurs ! Autant de personnes dont l'histoire a rarement gardé la trace mais qui sont les véritables sauveurs de livres, les vrais héros de cette aventure millénaire.
Le deuxième volet de l'enquête philosophique ouverte avec Les Diplomates. Les fondements théoriques de l'oeuvre de Baptiste Morizot.
Comment penser par-delà nature et culture ? Le deuxième volet de la méditation ouverte avec Les Diplomates.
En garde! En 1625, le jeune Gascon d'Artagnan débarque à Paris, nanti des
plus folles ambitions. Après un triple duel et un assaut contre les gardes du cardinal, il gagne la confiance d'Athos, Porthos et Aramis, célèbres mousquetaires du roi Louis XIII.
Les quatre compagnons sont amenés à sauver la reine Anne d'Autriche des
manoeuvres perfides de Richelieu. En effet, sur une insinuation du cardinal, le roi a invité la reine à porter, au prochain bal de la cour, les douze ferrets de diamants qu'il lui a naguère offerts. Or, celle-ci a donné la précieuse parure à
son amant, le duc de Buckingham. Les valeureux amis entreprennent un périple en Angleterre pour retrouver les joyaux, se ralliant autour de leur devise: «Tous pour un, un pour tous!»
D'Artagnan, fou amoureux de Constance de Bonacieux, fidèle femme de chambre de la reine, devra affronter avec les mousquetaires la magnifique, mais diabolique, Milady, redoutable agent du cardinal.
Réussiront-ils, au terme d'un parcours semé d'embûches, à rapporter les
ferrets pour que la reine les arbore au baloe Que deviendra la belle et bonne Constanceoe Milady échappera-t-elle toujours à la justice humaineoe Voilà quelques-unes des intrigues dans lesquelles Dumas nous emmène à bride abattue!
Alain Carré, bien connu des auditeurs de France Culture, a relevé le fabuleux défi d'enregistrer chez Autrement dit, en première mondiale et en version intégrale, le chef-d'oeuvre incontesté d'Alexandre Dumas publié en 1844:
le roman de cape et d'épée le plus traduit au monde!
Sa voix chaude et profonde nous entraîne dans ces extraordinaires aventures,
pleines de liberté et de passions!