L'auteur de l' Arbre-Monde revient avec un roman magistral, qui questionne notre place dans l'Univers.
On y entre curieux, on en ressort bouleversé.
Le Figaro Depuis la mort de sa femme, Theo Byrne, un astro-biologiste, élève seul Robin, leur enfant de neuf ans. Attachant et sensible, le jeune garçon se passionne pour les animaux qu'il peut dessiner des heures durant. Mais il est aussi sujet à des crises de rage qui laissent son père démuni.
Pour l'apaiser, ce dernier l'emmène camper dans la nature ou visiter le cosmos. Chaque soir, père et fils explorent ensemble une exoplanète et tentent de percer le mystère de l'origine de la vie.
Le retour à la réalité est souvent brutal. Quand Robin est exclu de l'école à la suite d'une nouvelle crise, son père est mis en demeure de le faire soigner.
Au mal-être et à la singularité de l'enfant, les médecins ne répondent que par la médication. Refusant cette option, Theo se tourne vers un neurologue conduisant une thérapie expérimentale digne d'un roman de science- fiction. Par le biais de l'intelligence artificielle, Robin va s'entraîner à développer son empathie et à contrôler ses émotions.
Après quelques séances, les résultats sont stupéfiants.
Mettant en scène un père et son fils dans une Amérique au bord du chaos politique et climatique, Richard Powers signe un roman magistral, brillant d'intelligence et d'une rare force émotionnelle, questionnant notre place dans l'univers et nous amenant à reconsidérer nos liens avec le vivant.
On y entre curieux, on en ressort bouleversé.
Le Figaro Immensément romanesque, radicalement original.
Les Inrocks Un grand roman signé par l'un des écrivains que j'admire le plus aujourd'hui. François Busnel, La Grande Librairie Un émouvant roman écologiste et humaniste. Une fiction où l'intelligence et l'émotion s'unissent.
Télérama Virtuose. Le lecteur retrouvera dans Sidérations la puissance visionnaire et l'imagination sidérante de l'auteur de l' Arbre-Monde.
L'Humanité Magnifique et, bien sûr, sidérant.
Marie-Claire Un poignant roman sur la fragilité de notre rapport au monde et l'amour paternel. Aussi brillant que touchant.
Ouest France Un Petit prince du réchauffement climatique.
Philosophie Magazine La gradation de l'intrigue est plus que bouleversante, et bien téméraire qui jurerait ne pas avoir versé quelques larmes.
Sud-Ouest Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean-Yves Pellegrin
Dans ce nouveau roman, Richard Powers embrasse un sujet aussi vaste que le monde : celui de la nature et de nos liens avec elle. Les destins des protagonistes de ce récit, un psychologue, un étudiant, un concepteur de jeux électroniques, un photographe amateur, une botaniste visionnaire, s'entrelacent autour de ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la communication entre les arbres. Au fil d'une éco-fiction aux dimensions symphoniques, avec au centre du récit un séquoia menacé de destruction, Richard Powers explore ici le drame écologique et notre lente noyade dans le cyber-world, et nous rappelle que sans la nature notre culture n'est que ruine de l'âme.
Une plongée superbement illustrée dans l'enfance de Murakami et dans l'histoire du Japon.
Quand Murakami avait cinq ou six ans, lui et son père sont partis en vélo abandonner un chat sur la plage. Pourquoi ne pas le garder, que se sont-ils dits, était-ce un moment triste, tout cela, Murakami ne s'en souvient plus. Ce dont il se souvient en revanche, c'est que quand lui et son père sont rentrés à la maison, le chat était là. Et que sur le visage de son père, il y avait de la surprise, de l'admiration et du soulagement.
C'est là un des souvenirs que Murakami partage sur ce père qu'il a si mal connu. Un homme que les différentes guerres avaient changé, qui chaque matin honorait ses morts, qui avait dû renoncer à ses ambitions mais a composé des haïkus jusqu'à la fin de sa vie ; un homme, aussi, qui n'a jamais compris les aspirations de son fils.
Et à travers son père, c'est bien lui-même que Murakami questionne...
Un homme se souvient.
De la femme qui criait le nom d'un autre pendant l'amour.
Du vieil homme qui lui avait révélé le secret de l'existence, la « crème de la crème » de la vie.
De Charlie Parker qui aurait fait un merveilleux disque de bossa-nova s'il en avait eu le temps.
De sa première petite amie qui serrait contre son coeur le vinyle With the Beatles.
Des matchs de base-bail si souvent perdus par son équipe préférée.
De cette femme si laide et si séduisante qui écoutait le Carnaval de Schumann.
Du singe qui lui avait confessé voler le nom des femmes qu'il ne pouvait séduire.
De ces costumes qu'on endosse pour être un autre ou être davantage nous-même.
Un homme, Murakami peut-être, se souvient que tous ces instants, toutes ces rencontres, anodines ou essentielles, décevantes ou exaltantes, honteuses ou heureuses, font de lui qui il est.
Après le succès de Des hommes sans femmes, Murakami renoue avec la forme courte. Composé de huit nouvelles inédites, écrites, comme son titre l'indique, à la première personne du singulier, un recueil troublant, empreint d'une profonde nostalgie, une sorte d'autobiographie déguisée dont nous ferait cadeau le maître des lettres japonaises.
Inspiré d'un fait divers survenu en 1856, Beloved exhume l'horreur et la folie d'un passé douloureux. Ancienne esclave, Sethe a tué l'enfant qu'elle chérissait au nom de l'amour et de la liberté, pour qu'elle échappe à un destin de servitude. Quelques années plus tard, le fantôme de Beloved, la petite fille disparue, revient douloureusement hanter sa mère coupable.
Loin de tous les clichés, Toni Morrison ranime la mémoire et transcende la douleur des opprimés. Prix Pulitzer en 1988, Beloved est un grand roman violent et bouleversant.
Entre l'an 1984 et le monde hypnotique de 1Q84, les ombres se reflètent et se confondent. Unies par un pacte secret, les existences de Tengo et d'Aomamé sont mystérieusement nouées au seuil de deux univers, de deux ères... Une odyssée initiatique qui embrasse fantastique, thriller et roman d'amour, composantl'oeuvre la plus ambitieuse de Murakami.
Libraire à Acapulco au Mexique, Lydia mène une vie calme avec son mari journaliste Sebastián et leur famille, malgré les tensions causées dans la ville par les puissants cartels de la drogue. Jusqu'au jour où Sebastián, s'apprêtant à révéler dans la presse l'identité du chef du principal cartel, apprend à Lydia que celui-ci n'est autre que Javier, un client érudit avec qui elle s'est liée dans sa librairie... La parution de son article, quelques jours plus tard, bouleverse leur destin à tous.
Contrainte de prendre la fuite avec Luca, son fils de huit ans, Lydia se sait suivie par les hommes de Javier. Tous deux vont alors rejoindre le flot de migrants en provenance du sud du continent, en route vers les États-Unis, devront voyager clandestinement à bord de la redoutable Bestia, le train qui fonce vers le Nord, seront dépouillés par des policiers corrompus, et menacés par les tueurs du cartel...
Porté par une écriture électrique, American Dirt raconte le quotidien de ces femmes et de ces hommes qui ont pour seul bagage une farouche volonté d'avancer vers la frontière.
Pour reprendre le contrôle de sa vie, Dalva s'installe dans le ranch familial du Nebraska et se souvient : l'amour de Duane, les deuils, l'arrachement à ce fils nouveau-né qu'elle cherche obstinément. Meurtrie mais debout, elle découvre l'histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux et d'une Amérique violente. Chef-d'oeuvre humaniste, Dalva est un hymne à la vie.
Lorsque Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants : la secrète Alison, l'optimiste Ursula et le doux Toby.
Comblée, Eleanor vit l'accomplissement d'un rêve. Très tôt laissée à elle-même par des parents indifférents, elle semble prête à tous les sacrifices pour ses enfants. Et si entre Cam et Eleanor la passion n'est plus aussi vibrante, cette vie familiale au coeur de la nature, tissée de fantaisie et d'imagination, lui offre des joies inespérées. Jusqu'au jour où survient un terrible accident...
Dans ce roman bouleversant qui emporte le lecteur des années 1970 à nos jours, Joyce Maynard relie les évolutions de ses personnages à celles de la société américaine.
Ces Japonaises ont tout abandonné au début du XXe siècle pour épouser aux États-Unis, sur la foi d'un portrait, un inconnu. Celui dont elles ont tant rêvé, qui va tant les décevoir. Choeur vibrant, leurs voix s'élèvent pour raconter l'exil : la nuit de noces, les journées aux champs, la langue revêche, l'humiliation, les joies aussi. Puis le silence de la guerre. Et l'oubli.
D'une écriture incantatoire, Julie Otsuka redonne chair à ces héroïnes anonymes dans une mosaïque de la mémoire éblouissante. Un roman bouleversant.
"Le héros de La Conjuration des imbéciles est un gros dingue d'une trentaine d'années qui porte casquette et pantalon de tweed, et répond au doux nom d'Ignatius Reilly. Ce fou (pas si fou que ça d'ailleurs...) vit avec sa mère, qui abuse du Moscatel, dans une vieille masure de La Nouvelle-Orléans. Ignatius a des idées, plein d'idées, pour racheter le genre humain en voie de perdition dans la société déliquescente des années 60. Il noircit des cahiers d'une prose quasi moyenâgeuse. S'essaie à plusieurs métiers, dont celui d'archiviste dans une fabrique de pantalons et de vendeur de hot-dogs dans les rues les plus pourries du quartier français. Forcément, rien ne marche, Ignatius vit dans des nimbes philosophiques incompatibles avec la réalité. [...] John Kennedy Toole enchevêtre toutes ses destinées avec une maîtrise parfaite. L'écrivain, qui avait à peine une trentaine d'années quand il a écrit ce chef d'oeuvre s'est suicidé quelques années plus tard parce que sa prose n'avait pas de succès. " Anne Le Stang, La Charente libre.
Apeirogon, n.m. :
Figure géométrique au nombre infini de côtés.
Rami Elhanan est israélien, fils d'un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien, et n'a connu que la dépossession, la prison et les humiliations.
Tous deux ont perdu une fille dans le conflit. Abir avait dix ans, Smadar, treize ans.
Passés le choc, la douleur, les souvenirs, le deuil, il y a l'envie de sauver des vies.
Eux qui étaient nés pour se haïr décident de raconter leur histoire et de se battre pour la paix.
Afin de restituer cette tragédie immense, ce conflit infini, et de rendre hommage à l'histoire vraie de cette amitié, Colum McCann nous offre une oeuvre totale à la forme inédite.
Un adolescent, Kafka Tamura, quitte la maison familiale de Tokyo pour échapper à une malédiction oedipienne proférée par son père. De l'autre côté de l'archipel, Nakata, un vieil homme amnésique, décide lui aussi de prendre la route. Leurs deux destinées s'entremêlent pour devenir le miroir l'une de l'autre, tandis que, sur leur chemin, la réalité bruisse d'un murmure envoûtant.
Sous la baguette d'un enchanteur qui puise ses sortilèges dans les pires noirceurs de la condition humaine, Kafka sur le rivage est le roman le plus ambitieux, le plus envoûtant de Murakami.
André Clavel, Lire Traduit du japonais par Corinne Atlan
Retraité depuis quelques années, Ray mène une vie solitaire dans sa ferme des Appalaches, où il espère que son fils, Ricky, vienne le rejoindre. Mais ce dernier est trop occupé à essayer de se procurer sa dose quotidienne -et indispensable - de drogue pour s'occuper de son père. Autour de Ray, le monde semble sombrer lentement : le chômage s'étend peu à peu dans la région, les petites villes se vident, la misère sociale et la drogue gagnent un peu plus de terrain chaque jour... Bref, l'Amérique d'aujourd'hui, que Ray contemple, amer, alors qu'un incendie fait rage dans les montagnes environnantes. Mais le jour où un dealer le contacte pour qu'il règle les dettes de son fils, Ray sort de sa torpeur et se dit qu'il plus que temps de prendre les choses en main. C'est le début d'un combat contre tout ce qui le révolte, avec au bout du chemin, qui sait, un nouvel espoir.
Le monde 1Q84 a été révélé. Miroir d'un univers à la dérive ou promesse d'un présent recomposé hors des ténèbres, il déploie ses brumes oniriques et ses deux lunes. Autour de lui, Tengo et Aomamé gravitent, voués à leur destin.
Cooper et sa fille de huit ans vivent coupés du monde dans une cabane dans le nord des Appalaches. Que fuient-ils ? Qui les menace ?
Cooper et sa fille de huit ans, Finch, vivent coupés du monde dans une cabane dans le nord des Appalaches. La petite fille a grandi au milieu des livres et de la forêt, respectant les dures règles de la vie sauvage. En grandissant, elle cherche à repousser les limites de leur isolement et commence à s'interroger sur le monde extérieur. Hanté par les démons de son passé, Cooper sait qu'il ne peut pas révéler à sa fille les raisons qui ont provoqué leur fuite.
Dans le silence de la forêt, leurs seuls compagnons sont un étrange voisin du nom de Scotland, dont l'omniprésence bienveillante ressemble curieusement à une menace, et Jake, un vieil ami de Cooper qui leur apporte des vivres chaque hiver. Sauf que cette année, Jake ne vient pas. Ce refuge qui les abrite depuis des années sera-t-il leur sanctuaire ?
Kimi Cunningham Grant signe un thriller atmosphérique sur le lien familial, les ombres du passé et la rédemption. Elle décrit avec puissance un lieu hors du monde où le moindre son est annonciateur d'un danger, où la nature est aussi bien refuge que prison.
Remarquablement construit, le récit ménage ses révélations. La tension monte par petites touches : un roman où le suspense se marie à l'émotion.
Le Figaro magazine Le roman dévoilera ses vérités jusqu'à une fin qui vous arrache le coeur. Une tension dramatique remarquable.
LiRe Un roman exceptionnel Ron Rash Une grande et belle histoire d'amour filial qui sort définitivement des sentiers battus.
L'Alsace Traduit de l'anglais (États-Unis) par Alice Delarbre
Au Japon, d?octobre à décembre 1984.
Aux voix d?Aomamé et de Tengo se joint dans ce troisième volume celle du détective Ushikawa.
Enrôlé par la secte des Précurseurs, Ushikawa se lance aux trousses de la tueuse et de l?écrivain, et lève un à un les voiles sur leur passé.
Sous les deux lunes de 1Q84, un complexe jeu du chat et de la souris se met en place.
Pour Aomamé et Tengo, le temps est désormais compté?
La personne qui peut vous rendre le plus heureux n'est pas toujours celle que vous attendiez. Nick Horby revient avec une comédie sociale et romantique hilarante dans un Londres déchiré par le Brexit.
Toute sa vie Lucy a suivi une route tracée d'avance, notamment en matière d'amour. Elle a rencontré un homme qui lui ressemblait : même âge, même parcours, mêmes rêves ; ils se sont mariés et ont eu deux enfants. Mais voilà, aujourd'hui, Lucy est une enseignante de quarante et un ans, divorcée, avec deux fils à charge, et la route débouche sur un carrefour. Quelle direction prendre ? Lucy sent ses certitudes vaciller... Serait-ce le parfait timing pour un coup de foudre ? Lorsqu'elle rencontre Joseph derrière le comptoir de la boucherie de son quartier bobo londonien, elle ne cherche pourtant pas l'amour, loin de là. Plutôt un babysitter de confiance, pour pouvoir sortir de temps à autre. Et puis Joseph a vingt-deux ans, habite chez sa mère, cumule les petits jobs et rêve de devenir DJ. Pire encore, il a voté LEAVE. Disons-le, il n'a rien du candidat idéal. Mais parfois, il s'avère que la personne qui peut vous rendre le plus heureux n'est pas celle que vous attendiez ! Même si cela peut générer quelques complications...
Au Japon, de nos jours. Une maison en pleine montagne, totalement isolée, livrée à la nature, aux bruits de la pluie et des insectes la nuit. Dans cette maison, des livres et des disques. Beaucoup de disques, d'opéra surtout. Et un narrateur. Il est peintre. Ces dernières années, il a fait beaucoup de portraits, il cherche à retrouver l'inspiration. Cette maison n'est pas la sienne, elle appartient à Tomohiko Amada, un artiste de génie qui a vécu à Vienne avant l'Anschluss et qui, de retour au Japon, s'est mis à peindre des tableaux Nihonga. Il a 92 ans, il est sénile, il vit à l'hôpital. Cette maison, le narrateur y a trouvé refuge après un mois d'errance, quand sa femme lui a annoncé qu'elle voulait divorcer. Dans le grenier de la maison, le narrateur trouve un tableau, soigneusement caché, une peinture d'une grande violence, le meurtre d'un vieillard, une scène comme tirée du Don Giovanni de Mozart mais qui serait située au Japon du 7e siècle. C'est Le Meurtre du Commandeur. Un jour, le vieillard du tableau se manifeste. Il est en taille réduite, mais c'est bien lui, le Commandeur. Que veut-il ? Quel est son message ? Le narrateur retrouvera-t-il la voie de la création ?
Avec son sourire carnassier et ses costumes chics, Patrick Bateman est l'incarnation du golden boy new-yorkais. Mais, à la nuit tombante, il laisse libre cours à sa démence. En bon serial killer, Patrick viole, torture et tue. Dans un monde lisse de tout sentiment, jusqu'où l'horreur peut-elle aller ?
Au Japon, de nos jours. Une maison en pleine montagne, totalement isolée, livrée à la nature, aux bruits de la pluie et des insectes la nuit. Dans cette maison, des livres et des disques. Beaucoup de disques, d'opéra surtout. Et un narrateur. Il est peintre. Ces dernières années, il a fait beaucoup de portraits, il cherche à retrouver l'inspiration. Cette maison n'est pas la sienne, elle appartient à Tomohiko Amada, un artiste de génie qui a vécu à Vienne avant l'Anschluss et qui, de retour au Japon, s'est mis à peindre des tableaux Nihonga. Il a 92 ans, il est sénile, il vit à l'hôpital. Cette maison, le narrateur y a trouvé refuge après un mois d'errance, quand sa femme lui a annoncé qu'elle voulait divorcer. Dans le grenier de la maison, le narrateur trouve un tableau, soigneusement caché, une peinture d'une grande violence, le meurtre d'un vieillard, une scène comme tirée du Don Giovanni de Mozart mais qui serait située au Japon du 7e siècle. C'est Le Meurtre du Commandeur. Un jour, le vieillard du tableau se manifeste. Il est en taille réduite, mais c'est bien lui, le Commandeur. Que veut-il ? Quel est son message ? Le narrateur retrouvera-t-il la voie de la création ?
Au coeur des heures les plus sombres de l'histoire allemande, raison et passion se heurtent à l'impitoyable réalité dans ce nouveau tome captivant du Downton Abbey allemand.
Augsbourg, 1935.
Le bonheur semble enfin de retour à la villa aux étoffes : l'usine textile des Melzer a surmonté la crise économique et les enfants de Marie et Paul quittent peu à peu le nid. Mais l'idéologie nazie qui se propage dans le pays vient mettre en péril le fragile équilibre que la famille Melzer a mis tant de temps à trouver.
Quand des rumeurs sur son origine juive se répandent en ville, Marie est contrainte de céder son prospère atelier de couture. Quant à Paul, il n'arrive plus à dormir sous la pression constante de ses amis qui lui conseillent de divorcer d'urgence. Pour protéger ses proches, Marie doit prendre une décision douloureuse, mais nécessaire, qui bouleversera la vie de tous pour toujours...
Après avoir quitté Copenhague, une jeune femme s'installe dans une communauté isolée de l'ouest du Danemark, et fait face avec humour à de sérieux problèmes d'adaptation.
"Stine Pilgaard a écrit un roman envoûtant. Elle a réussi le tour de force de nous offrir un livre hilarant et métaphysique à la fois." Véronique Ovaldé, Le Monde des livres.
Le pays des phrases courtes, c'est l'ouest du Jutland, région rurale située à l'ouest de la péninsule danoise. Après avoir quitté Copenhague, une jeune femme s'y installe dans une communauté isolée et doit trouver sa voie, non seulement dans l'environnement déconcertant de l'école secondaire résidentielle Folk où son partenaire a été engagé pour enseigner, mais aussi dans les formes de conversation impénétrables de la population locale. Et pour couronner le tout, elle doit jongler avec ses rôles de mère d'un nouveau-né et de chroniqueuse dans le journal local.
Frank Money est Noir, brisé par la guerre de Corée, en proie à une rage folle. À Atlanta, il doit retrouver sa jeune soeur Cee, cobaye d'un médecin blanc, pour regagner Lotus en Géorgie, la ville de son enfance - « le pire endroit du monde ». S'engage pour lui un périple dans l'Amérique ségrégationniste des années 1950 où dansent toutes sortes de démons. Avant de trouver, peut-être, l'apaisement. Parabole épurée, violemment poétique, Home conte avec une grâce authentique la mémoire marquée au fer d'un peuple et l'épiphanie d'un homme.