Le deuxième volet de l'enquête philosophique ouverte avec Les Diplomates. Les fondements théoriques de l'oeuvre de Baptiste Morizot.
Comment penser par-delà nature et culture ? Le deuxième volet de la méditation ouverte avec Les Diplomates.
Il s'agit avant tout d'un problème géopolitique : réagir au retour spontané du loup en France, et à sa dispersion dans une campagne que la déprise rurale rend presque à son passé de « Gaule chevelue ». Le retour du loup interroge notre capacité à coexister avec la biodiversité qui nous fonde - à inventer de nouvelles formes de diplomatie. Notre sens de la propriété et des frontières relève d'un « sens du territoire » que nous avons en commun avec d'autres animaux. Et notre savoir-faire diplomatique s'enracine dans une compétence animale inscrite au plus profond de notre histoire évolutive. Guidé par Charles Darwin, Konrad Lorenz, Aldo Leopold...
Et de nombreux autres « diplomates », Morizot propose ici un essai de philosophie animale. Comme un incendie de prairie, ce livre traverse et féconde les grands sujets de la philosophie de l'écologie, de l'éthologie, jusqu'à l'éthique. Il esquisse un monde où nous vivrons « en bonne intelligence avec ce qui, en nous et hors de nous, ne veut pas être domestiqué. »
Qu'est-ce qui forme les vagues ? Comment fonctionnent les courants ? Pourquoi la mer change-t-elle de couleur ? ...
Plus d'un demi-siècle après sa publication, La Mer autour de nous demeure la synthèse de référence en écologie marine. La capacité de Carson à saisir et raconter l'océan comme un tout vivant fait de ce livre un guide irremplaçable, tant pour les néophytes que pour les chercheurs.
Vendu à 1 000 000 d'exemplaires, traduit en trente langues, cet ouvrage vibrant et passionné, destiné au grand public, a influencé plusieurs générations.
Pour tous les lecteurs, à partir de 12 ans
Dans quelles directions nos sociétés vont-elles aller avec la crise écologique et la pénurie d'énergie? Le fondateur de la permaculture est aussi l'initiateur d'une nouvelle approche écologique de la prospective. On s'accorde sur la réalité du désastre écologique ainsi que sur les ravages du « développement » industriel, mais à quoi pourront ressembler des sociétés plus écologiques ? Quels sont les scénarios d'avenir possibles ? La permaculture - projet de transformation indissociablement agricole et social - cherche depuis ses origines à répondre à cette question. Pour David Holmgren, l'un des cofondateurs de la permaculture, la descente énergétique est à la fois le scénario le plus plausible et celui qui a le moins retenu l'attention des chercheurs et des planificateurs. En regard des trois scénarios d'avenir plus classiques (surenchère technophile, développement durable et effondrement), la descente énergétique apparaît comme une voie mal explorée, qui pourtant répond pleinement au double enjeu du changement climatique et du pic des énergies fossiles.
Premier ouvrage sur le scandale des pesticides, Printemps silencieux a entraîné l'interdiction du DDT aux États- Unis. Cette victoire historique d'un individu contre les lobbies de l'industrie chimique a déclenché au début des années 1960 la naissance du mouvement écologiste.
Printemps silencieux est aussi l'essai d'une écologue et d'une vulgarisatrice hors pair. En étudiant l'impact des pesticides sur le monde vivant, du sol aux rivières, des plantes aux animaux, et jusqu'à nos cellules et notre ADN, ce livre constitue l'exposition limpide, abordable par tous, d'une vision écologique du monde.
Avec plus de 2 000 000 d'exemplaires vendus, Printemps silencieux est un monument de l'histoire culturelle et sociale du 20e siècle.
Dans le contexte du réchauffement climatique, de nouveaux mouvements autoritaires en Occident adoptent un mélange toxique de déni climatique, de racisme et de misogynie. Plutôt que de considérer ces ressentiments séparément, Cara New Daggett interroge leur relation à travers le concept de « pétro-masculinité » : le trouble dans le genre et le trouble climatique se conjuguent, et inspirent des violences misogynes qui explosent en « violences fossiles ». En revenant sur les révolutions agricole et industrielle, Daggett montre aussi comment les changements de paradigmes énergétiques ne répondent pas à des logiques d'efficacité, mais de pouvoir. Elle propose de réfuter le mythe fossile en retournant contre lui ses propres termes économiques. À bien des égards, les énergies fossiles sont moins efficaces que celles qui les ont précédées ; elles ont essentiellement été développées au profit d'une minorité, et ont toujours suscité des résistances. Un livre qui dévoile la dimension patricarcale de nos problèmes d'énergie - et ouvre vers d'autres systèmes.
Comment continuer d'habiter ce monde étrange, accéléré, qui préfère le jetable au durable, le virtuel au réel, la nouveauté à la pérennité ? L'architecture peut-elle encore faire sens, à l'heure où se multiplient les villes aseptisées, et où nous vivons toujours plus déconnectés des milieux qui nous accueillent ? Dans ce texte engagé et incarné, l'architecte et philosophe Mathias Rollot invite à redéfinir l'architecture à partir des idées du mouvement biorégionaliste. L'éthique biorégionaliste déplace nos manières de voir le monde et ouvre des pistes radicales, pour remettre l'architecture au service du vivant et de ses territoires, et d'une société plus juste et équitable. Entre architecture et philosophie, entre aménagement et animalisme, entre militantisme et recherche, ce texte animé connecte des mondes et ouvre de nombreuses pistes d'action
Kumpania décrit comment les Roms de Provence, fragments d'un peuple-résistance, se réinventent et s'organisent malgré les persécutions du 20e siècle et la privatisation de l'espace public de ces cinquante dernières années. Les Roms de Provence sont l'un des collectifs fugitifs contemporains qui vivent encastrés dans le territoire des États-Nations et en dépendent pour accéder à leurs lieux d'habitation. Pourtant français depuis 150 ans, ils sont contraints de vivre dans les lieux qu'on leur impose. Souvent situés dans des zones industrielles polluées, ces « aires d'accueil » sont aujourd'hui les seuls endroits où les personnes catégorisées comme « gens du voyage » peuvent habiter légalement dans leur caravane. Les Roms de Provence ont appris à métamorphoser les sites pollués dans lesquels ils sont tenus de vivre, pour tisser un monde réglé par ses propres rythmes, ses modes d'échange et son cosmopolitisme. Ils montrent discrètement, mais par un exemple de longue durée, que d'autres formes politiques que celle de l'État et de ses Institutions existent sur le territoire national.
À l'image d'un Sitting Bull, Quintin Lame (1880-1967) est l'Indien de Colombie qui a lutté sa vie entière contre l'accaparement des terres par les colons, et l'homme qui a permis la reconnaissance des terres indigènes dans la Constitution colombienne de 1991.
Dans ce texte profondément « métisse », marqué tout autant par le prophétisme biblique, le juridisme hispanique que par la tradition intellectuelle et spirituelle nasa, Quintin Lame articule une profonde réflexion sur les conditions de possibilité d'une grammaire de la libération indienne. Car, pour Lame, la conquête n'a pas pris fin avec les indépendances et l'avènement de la république : les Blancs persistent à inférioriser, au nom du progrès et de la citoyenneté, les savoirs, les institutions et les formes de vie des communautés indiennes.
Les pensées ne portent pas seulement sur les conditions de vie dans un monde marqué par la race ; elles concernent aussi sur nos conceptions du monde. En cela, elles participent d'un effort de décentrement décolonial.
Ce texte, dicté en 1939 et publié pour la première fois en 1971, constitue un document rare et précieux qui permet d'accéder à l'une des pensées décoloniales latino-américaines majeures du 20e siècle.
Contre l'idéologie du développement et ses évolutions récentes, Plurivers présente des visions du monde et des pratiques radicalement différentes qui, de tous les continents, pointent vers des futurs écologiquement sages et socialement justes. Ce dictionnaire rassemble plus de 100 articles sur des initiatives transformatrices et des alternatives aux processus actuellement dominants du développement mondialisé - incluant ses racines structurelles dans la modernité, le capitalisme, l'industrialisme, la domination de l'État et les valeurs masculinistes. Vandana Shiva, Rob Hopkins, Satish Kumar, Silvia Federici, Michael Löwy, Ariel Salleh... 124 auteur·rice·s du monde entier, chercheur·se·s et militant·e·s, racontent comment, sur les ruines du développement, d'autres mondes se préparent, résistent et renaissent. Un manuel pour l'avenir.
Que se passe-t-il lorsque seuls certains types de plantes et de personnes sont valorisés ? Dans Monocultures de l'esprit, la penseuse indienne Vandana Shiva s'attaque à ce qui pourrait être le problème central du « développement » : en maximisant certains types de production, nous éliminons systématiquement tous les autres types de vie, humaine et non humaine. L'autrice analyse de façon méthodique comment une certaine vision de la science portée par l'Occident a conduit à un système de monoculture dans l'agriculture et la foresterie - un modèle qui est en train d'être imposé à tous les pays des Suds, où il supplante des systèmes ancestraux véritablement durables de ces sociétés, et plonge des millions de personnes dans la pauvreté. Pour lutter contre ces monocultures de l'esprit, Shiva appelle à une démocratisation des savoirs légitimant la diversité, et à une « insurrection des connaissances subjuguées ». Cinq essais militants et accessibles sur les véritables implications de la monoculture, par une des plus grandes altermontialistes du Sud global.
Plantes invasives, maladies émergentes, pertes de biodiversité : dans le sillage des déséquilibres créés par le monde moderne (ce qu'Anna Tsing appelle les « ruines du capitalisme »), une foule de vivants se met à habiter les écosystèmes de façon troublante.
Autour de la notion de « prolifération », l'anthropologue explore ici, en trois courts textes, les différentes facettes des multiples déséquilibres biologiques en cours.
Une invitation à découvrir ce que les espèces proliférantes peuvent raconter sur notre monde en plein bouleversement.
Quand on regarde la planète Terre de loin et dans l'ensemble de son histoire, c'est une planète de bactéries, de virus et de micro-organismes, qui n'ont cessé d'évoluer en symbiose.
C'est là l'essentiel de son histoire ; c'est là sa structure profonde.Nous-mêmes sommes au fond - comme tous les animaux et végétaux - des assemblages ultra-complexes de bactéries?; ces êtres microscopiques forment la basse continue de la vie sur Terre. Opérant une synthèse inédite qui articule l'échelle microscopique, l'échelle des individus vivants et l'échelle planétaire autour d'une conception de l'évolution rénovée par l'idée de symbiose (l'association intime, durable entre deux organismes différents), Margulis offre ici un nouveau tableau de la vie.Voici le récit complet, abordable, didactique, de la plus grande aventure connue?: l'apparition et le développement de la vie sur Terre. Qui marque aussi la lutte victorieuse d'une femme pour que le vivant soit pensé par ses relations de coopération, après de longues années de mise au ban de la communauté scientifique.L'ouvrage fondateur d'une des plus grandes biologistes du 20e siècle.
Une anthologie essentielle pour redécouvrir la pensée du plus célèbre des forestiers, aux origines de la protection de la nature.
Le prophète de l'écologie était d'abord un forestier.
L'Almanach d'un comté des sables s'appuie sur 20 ans de travail de terrain.
Dans ce recueil d'articles, on découvre l'élaboration progressive de sa conception de la protection de la nature.
Dans le contexte contemporain d'innovation et de réflexion sur la libre évolution, Leopold nous ramène aux fondamentaux de la protection de la nature.
Textes sélectionnés par Daniel Vallauri et Jean- Claude Génot
Le vivant a-t-il une valeur en soi ? La nature est-elle libre ? Qu'est-ce que la crise écologique ? Qu'est-ce que la «nature humaine» ?
Depuis un demi-siècle environ, les humanités écologiques recomposent les relations entre nature et culture, homme et animal, éthique et biologie, connaissance et imagination. Sur ces grands enjeux politiques et moraux de notre époque, qui mobilisent les jeunes générations, ce manuel assemble des textes clefs, des autrices et des auteurs, des questions structurantes - mais présente aussi des lignes de faille et de débat.
Ce manuel repose sur une conviction simple : l'écologie n'est pas une nouvelle thématique qui s'ajoute aux autres - mais elle affecte l'intégralité des notions philosophiques et des enjeux de notre temps.
Le grand classique de la philosophie de l'écologie «Depuis un siècle, le monde dans lequel nous vivons a changé à un rythme vertigineux. Les philosophes ont plus que jamais besoin de remplir le rôle qu'ils remplissaient autrefois - redéfinir notre représentation du monde en réponse à une expérience humaine radicalement modifiée. De quelle façon nouvelle pourrions-nous imaginer notre place et notre rôle dans la nature ? Quelles valeurs nouvelles, quels nouveaux devoirs et quelles nouvelles obligations en découlent???» Les principes de l'éthique de la terre ont été formulés dans les années 1940 par le légendaire écologue et écrivain Aldo Leopold. En lui donnant toute sa solidité théorique et une forme systématique, J. Baird Callicott a fait de l'éthique de la terre l'une des pensées les plus ambitieuses de la philosophie contemporaine. Le philosophe comme l'écologue, l'anthropologue comme l'amoureux de la nature, trouveront leur bonheur dans cette éthique de la terre.
Gary Snyder (né en 1930, prix Pulitzer 1975) est un poète emblématique de la beat generation. Bouddhiste zen ayant vécu plus de dix ans au Japon, fondateur d'une communauté rurale toujours active dans la Sierra Nevada et militant de l'écologie radicale, Gary Snyder incarne la transition historique entre la contre-culture et la pensée écologiste.L'oeuvre de son ami le romancier Jim Harrison (1937-2016), ancré dans le monde rural et marqué par les cultures amérindiennes, résonne fortement avec la vie de Gary Snyder. Cette série d'entretiens se déroule au milieu des montagnes de Santa Lucia, sur la côte Pacifique de la Californie.Ces deux géants de la littérature partagent et confrontent leurs conceptions du sauvage, du zen, de l'animalité, de la poésie et de la politique.Entretiens suivis d'une anthologie essentielle de poèmes de Gary Snyder.
La culture dominante est persuadée que nous, les humains, sommes trop bons pour être mangés par les vers qui nous ont nourris. A l'heure où miroite le fantasme transhumaniste du triomphe sur la mort, Mille Cosmos invite à repenser la mort comme une force de vie et de reconnexion aux autres humains et non humains.
Mille Cosmos enquête sur la disparition des liens entre communautés animales et humaines inhérente à tout processus d'extinction - et sur la dépossession et la pollution des corps de nos morts. Revenant sur le grand cycle de la matière, nous partirons questionner les nouvelles initiatives de naturalisation des cimetières et interrogeront les liens inter-générationnels.
Formée à la chimie, la philosophe belge Isabelle Stengers, héritière de Gilles Deleuze et Félix Guattari, est l'une des grande penseuses de l'écologie en langue française.
À partir d'un long travail de critique des prétentions autoritaires de la science occidentale moderne, elle a développé une véritable « écologie des pratiques » qui permet de repenser, en termes éthiques et politiques, la question de la production de la vérité.
Cet entretien au long cours recueille ses analyses sur les décennies écoulées et sur les mondes qui s'ouvrent, sur les dominations et les luttes sociales, sur les relations entre sciences et société, sur la nature et sur l'émergence permanente des choses et des êtres.
Ce petit livre abordable est une invitation à entrer dans l'univers d'une des plus importantes philosophes écoféministes de notre temps. Un univers aux ramifications multipless où la pensée navigue entre les cases. Un torrent d'écologie et de liberté qui donne des pistes pour transformer l'action et dépasser nos enfermements.
Entre poésie, science et politique, 30 écofictions de jeunes autrices et auteurs. Dans quelle mesure l'écologie modifie-t-elle nos récits - les histoires que nous racontons, et la façon dont nous les racontons ?
La question doit aussi s'inverser : Qu'est-ce que la littérature, la fiction, la poésie, l'art du récit peuvent apporter à la pensée écologique, que ne peuvent apporter ni les sciences naturelles ni les sciences humaines ? De quelles puissances propres dispose l'imagination littéraire pour inventer ou retrouver, en deçà de la polarisation dualiste moderne, un sol commun ? Ces 30 textes mêlent les genres, les écoles, les approches, les styles. Des souvenirs collectifs remontent à la surface - les essais nucléaires de Mururoa, le naufrage de l'Erika... On croise des figures contemporaines et des fantômes - Greta Thunberg et Saint-John Perse, Wangari Mathai et Henry David Thoreau, Rachel Carson et Romain Gary...
En écho à l'émergence de l'écopoétique et des humanités écologiques, ce recueil propose une mosaïque de récits en prise avec les lieux, les vivants, les sciences, la politique et les luttes sociales - en prise aussi avec ce souffle de vie qui bat à nos tempes, et avec les phrases qu'il engendre.
Entre le 16e et le 17e siècle, l'image d'une Terre organique, féminine, et vivante fait place à une nouvelle vision du monde dans laquelle la nature est reconceptualisée comme une machine morte et passive, autorisant ainsi sa spoliation sans limite aux mains de l'homme.
Dans La Mort de la nature, Carolyn Merchant montre que ce changement de paradigme aurait justifié non seulement la domination de la Terre, mais aussi la création d'un système socio- économique dans lequel les femmes, depuis toujours associées à l'image de la Nature, seront subjuguées aux hommes.
Ce livre, qui est un des premiers à explorer la Révolution Scientifique du point de vue du féminisme et de l'écologie, traite des changements économiques, culturels et scientifiques à l'origine du monde moderne et de la crise écologique qui menace sa survie.
Tout un versant des travaux de Murray Bookchin s'est attaché à théoriser les différents aspects d'une organisation politique communaliste - une démocratie directe locale et confédérée -, qu'il appelle dès 1972 le « municipalisme libertaire ».
Aux origines de ce projet politique, pour lequel il est reconnu, on trouve de nombreux textes relatifs à l'écologie et à la philosophie environnementale, qui font l'objet de ce recueil.
Ces testes, principalement issus d'Ecology of freedom (1982) et de The Philosophy of social ecology (1990), ont cherché à établir une critique des relations des sociétés humaines avec leur environnement. Ce projet implique une archéologie de la domination, l'élaboration d'une philosophie de la nature, l'exploration des conditions et des formes de la liberté, des réflexions sur une technologie au service de la vie, une décolonisation des imaginaires, etc.
Nos cosmologies sont en pleine ébullition. Mille Cosmos part à la rencontre d'habitant·es, de militant·es, de chercheur·ses et d'artistes, qui partagent des visions, des récits et des luttes. La revue célèbre de mille manières les échanges, les interdépendances et les hybridations, en se positionnant à la croisée des luttes écologistes, queer, féministes, sociales et autochtones.
Le dossier de ce premier numéro est consacré aux écologies déviantes, en marge d'une écologie mainstream trop complaisante à l'égard du capitalisme qui lave toujours plus blanc, plus vert, plus rose. Si le monde animal et végétal peut nous aider à penser au-delà des catégorisations et des genres assignés, les histoires de celles et ceux qui nous ont précédés, qui ont tenté de repenser la question du « naturel » et des formes de vies collectives dissidentes peuvent également nourrir nos pratiques et nos horizons.