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Le Livre De Poche
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À la mort de sa tante, Maria Stepanova tombe sur des photographies, des lettres, des journaux intimes. Ces vestiges d'un siècle de vie en Russie déclenchent chez elle un irrésistible besoin de retracer l'histoire des siens et celle de l'Europe depuis la fin du XIXe siècle, et de révéler les mensonges et les faux-fuyants. Mais comment faire émerger la vérité et retranscrire ce passé familial au sein de la grande histoire ? Convoquant tour à tour Walter Benjamin, Charlotte Salomon, Ossip Mandelstam, Roland Barthes ou encore Susan Sontag, Maria Stepanova signe un texte universel sur l'exploration de la mémoire... et son impossibilité, qui lui a valu d'être récompensée du prix Bolchaïa Kniga, le Goncourt russe.
Un chef-d'oeuvre de sensibilité et de justesse historique. Historia.
Un dédale vertigineux qui nous fait éprouver l'essentiel. Les Inrockuptibles.
Une belle méditation sur la naissance et le devenir de la mémoire. Une preuve que, fragile, parfois lacunaire, elle reste ineffaçable. Le Monde des livres.
Traduit du russe par Anne Coldefy-Faucard.
Prix du meilleur livre étranger | Prix international de littérature Berman | Prix Transfuge de la meilleure découverte étrangère. -
Étudiants en colère attirés par le terrorisme, ouvriers séduits par le marxisme et la lutte révolutionnaire, libéraux contestataires, rêvant simplement de réformer la Russie, autorités sur la défensive, c'est dans cette atmosphère de sourde effervescence que s'ouvre le roman-fresque de Boris Jitkov, considéré par Pasternak comme « le meilleur sur la révolution de 1905 ». Sur ce fond d'agitation empreinte d'espoir, l'auteur sème ses personnages dont les destins, pleins de promesses, avorteront pour la plupart, à l'image de cette révolution manquée . À l'instar des oeuvres d'un Gogol ou d'un Zamiatine, Viktor Vavitch, sans doute un des derniers grands romans russes, est servi par une écriture qui place la langue et la poésie au-dessus de tout. Écrit entre 1929 et 1934, imprimé en 1941, l'ouvrage est jugé « inconvenant » et « inutile » par la censure stalinienne, qui ordonne qu'on l'envoie au pilon. Mais l'imprimeur en conserve quelques exemplaires : c'est donc un texte miraculeusement sauvé de l'oubli que le lecteur est invité à découvrir.