En pleine Révolution culturelle, le pouvoir chinois construit une base militaire secrète destinée à abriter un programme de recherche de potentielles civilisations extraterrestres. Ye Wenjie, une jeune astrophysicienne en cours de "rééducation", parvient à envoyer dans l'espace lointain un message contenant des informations sur la civilisation humaine. Premier volume d'une trilogie culte d'une ambition folle.
Après le succès du « Problème à trois corps » (prix Hugo du meilleur roman 2015), Liu Cixin revient avec une suite magistrale et haletante.
Lorsqu'une ingénieure en aéronautique originaire du début du XXIe siècle sort de son hibernation, elle réveille avec elle le souvenir d'un programme qui confronte l'humanité à un choix crucial : il en va en effet de la survie des Terriens... Après «Le Problème à trois corps »et «La Forêt sombre», Liu Cixin referme l'un des cycles de science-fiction les plus ambitieux de ce siècle.
Un roman d'anticipation offrant la vision réaliste d'une calamité environnementale dans la Chine de demain.
Lancement de la nouvelle collection Rivages/imaginaire avec ce premier roman chinois. Un roman phénomène publié dans quatorze territoires. Un roman écologiste inspiré par la décharge de Guiyu en Chine, où se trouve le plus grand centre de recyclage de déchets électroniques du monde, une zone que les Nations unies ont qualifiée de « calamité environnementale ». Un roman d'anticipation qui combine le réalisme avec l'allégorie pour présenter l'hybridité des humains et des machines. Traduit par Ken Liu vers l'anglais et Gwennaël Gaffric vers le français, qui ont tous deux fait connaître Liu Cixin en Occident.
Chen Qiufan est l'auteur d'une trentaine de nouvelles et d'un roman.
Dans un futur proche, le Soleil se transforme progressivement en géante rouge. La Terre se meurt. Pour contrer cette extinction programmée, les Nations se regroupent pour mettre en branle un projet d'une ambition folle : transformer la planète bleue en un vaisseau spatial à part entière... Novella écrite en 2000, «Terre errante »manifeste déjà tout le talent et l'imagination de Liu Cixin. L'adaptation cinématographique (2019), disponible sur Netflix, a été l'un des plus gros succès au box-office mondial.
La trilogie du "Problème à trois corps" est l'un des cycles de science-fiction les plus ambitieux de ce siècle, qui a fait de son au teur une véritable légende en Chine. Ce coffret en regroupe les trois tomes : "Le Problème à trois corps", "La Forêt sombre" et "La Mort immortelle".
Situé dans l'univers de la trilogie du «Problème à trois corps, La Rédemption du temps »prolonge la saga multiprimée de Liu Cixin. Publié avec la bénédiction du maître, le roman de Baoshu met en scène les conséquences du conflit opposant l'Humanité et les Trisolariens. Un exemple de ce que la «fan fiction» peut produire de mieux.
Il s'agit d'un recueil regroupant dix nouvelles (dont la première donne son titre au livre) qui ont un fil directeur : l'évocation d'un magicien installé sur la passerelle reliant le bâtiment « Amour » (Aï) et le bâtiment « Confiance » (Hsin) du grand marché de Taipei, la capitale de Taiwan. Autour de ce magicien, tout un monde s'active dans des petits métiers car « on vendait toutes sortes de choses sur la passerelle : des glaces, des vêtements d'enfants, des petits pains au sésame, des sous-vêtements Wacoal, des poissons rouges, des tortues et des trionyx... ».
Le narrateur, enfant, tient un petit stand de semelles à côté et il est fasciné par le personnage du magicien et par ses tours, dont certains vont au-delà de la mystification habile du prestidigitateur pour atteindre à une sorte de mystérieux contact avec un monde parallèle. Hanté par ce personnage, le narrateur recherche tous ceux qui ont pu, à un moment ou à un autre, avoir des contacts avec lui afin de recueillir leurs témoignages. Et c'est le point de départ d'une suite de récits drôles, mélancoliques, et même parfois poignants, où le marché perd sa signification marchande et idéologique pour devenir le règne de l'aventure et du fantastique et où s'incarnent aussi les rêves et les angoisses d'une époque.
« L'omniprésence du marché, dont il s'amuse à distordre la mémoire, dans l'oeuvre de Wu Ming-yi, fait bien évidemment songer à la récurrence des lieuxmondes dans les oeuvres des écrivains faulkneriens, à l'instar du Macondo de Gabriel García Márquez ou du Gaomi de l'écrivain chinois Mo Yan. » (extrait de la postface de Gwennaël Gaffric)
Sur l'île de Wayo-Wayo, lorsque vient le temps de leur cent quatre-vingtième pleine lune, les fils cadets sont condamnés à partir en mer pour un voyage dont ils ne reviennent jamais. C'est le cas du jeune adolescent Atihei.
De son côté, Alice, une jeune professeure taïwanaise qui a perdu son fils et son mari dans un accident de montagne songe au suicide dans sa demeure située au bord de l'océan, sur la côte est de Taïwan.
Ces deux êtres prêts à mourir ne peuvent alors imaginer qu'un gigantesque vortex de déchets, amoncelé depuis des décennies dans le Pacifique, viendra à jamais bouleverser leurs destins.
Ce tourbillon qui les dépasse arrachera Alice, Atihei et une galerie d'autres personnages aux méandres de leur solitude.
Avec poésie et délicatesse, Wu Ming-yi échafaude un monde où s'entremêlent subtilement crise écologique et crise existentielle, questionnant tout à la fois notre rapport à la nature, à l'autre et à la littérature.
Synopsis et scénario du film réalisé par Hou Hsiao-hsien en 1987. Le film raconte l'histoire d'une famille taïwanaise en 1947, pendant la répression par le gouvernement chinois qui mena en prison ou à la mort des milliers de Taïwanais. Avec une présentation de l'histoire de Taïwan et de son cinéma.
Le recueil Salsa est un parfait exemple de la manière dont Hsia Yu entreprend de distordre et d'enrichir la langue.
Salsa est sans doute le recueil de poèmes le plus personnel et le plus puissant de Hsia Yu. Outre la dimension autobiographique de celui-ci, le recueil condense tout ce qui fait l'art poétique de Hsia Yu :
Musicalité, jeux de langues, réflexions lyriques sur l'écoulement du temps, ou ironie sur les clichés des relations entre les sexes... Le voyage et le vagabondage sont aussi au coeur d'une grande partie des poèmes.
Cependant, Hsia Yu ne verse jamais dans l'exotisme ou la nostalgie. Au contraire, les contrées qui défilent dans les vers de ses poèmes sont autant de lieux d'entredeux, à la fois étrangers et familiers.