En 1911, les grandes puissances vivent leurs derniers instants d'insouciance. Bientôt la guerre va déferler sur le monde... Cinq familles - américaine, russe, allemande, anglaise et galloise - vont se croiser, s'aimer, se déchirer, au rythme des bouleversements de l'Histoire : la Première Guerre mondiale et la Révolution russe.
Les Williams, une famille galloise de mineurs est liée par amour et par inimitié aux Fitzherbert, aristocrates et propriétaires des mines. Ethel Williams connaîtra une passion secrète avec le comte Fitz, marié à la princesse russe Béa, fille du tsar. et s'engagera en politique, défendra le droit de vote des femmes. Billy Williams quittera la mine pour les tranchées de la Somme, puis le front russe. La farouche Lady Maud Fitzherbert tombera amoureuse de Walter von Ulrich, espion de l'ambassade allemande à Londres. Leurs routes croiseront celles de l'ambitieux Gus Dewar, collaborateur du président américain Wilson, et de deux frères russes orphelins, Grigori et Lev Peshkov, dont le projet d'émigrer se heurte à la guerre, la mobilisation et la Révolution.
Passions contrariées, rivalités et intrigues, jeux de pouvoir, coups du sort. Cette gigantesque fresque brasse toute la gamme des sentiments humains et dresse une galerie de portraits saisissants : des personnages exceptionnels, passionnés, ambitieux, attachants, tourmentés, qui bravent les obstacles et les peurs pour s'accomplir en dépit des tragédies qui les emportent.
Entre saga historique et roman d'espionnage, histoire d'amour et lutte des classes, Le Siècle, la nouvelle épopée de Ken Follett en trois volumes, traverse la période la plus agitée, la plus violente et la plus complexe des temps modernes : la grande aventure du XXe siècle.
« Il y a encore tant de choses que j'ignore au sujet de l'Amérique, de la vie, et de ce que l'avenir nous réserve. Mais je sais qui je suis. Mon père, Fraser, m'a appris à travailler dur, à rire souvent et à tenir parole. Ma mère, Marian, à penser par moi-même et à faire entendre ma voix. Tous les deux ensemble, dans notre petit appartement du quartier du South Side de Chicago, ils m'ont aidée à saisir ce qui faisait la valeur de notre histoire, de mon histoire, et plus largement de l'histoire de notre pays. Même quand elle est loin d'être belle et parfaite. Même quand la réalité se rappelle à vous plus que vous ne l'auriez souhaité. Votre histoire vous appartient, et elle vous appartiendra toujours. À vous de vous en emparer. »
Une famille iranienne séparée par la révolution de 1979 se réunit pendant dix jours dans une maison louée au bord de la mer sur la côte turque. Mère a eu six enfants et n'en a pas revu certains depuis vingt-huit ans. Le temps et le poids des malentendus ont profondément divisé la famille, et il est temps pour chacun d'affronter les ressentiments des autres avant que la famille ne soit définitivement désunie. Formidable figure maternelle, Mère est là pour entendre les points de vue, réconcilier les coeurs et encourager le désir de compréhension.
Interdit en Iran, À ceux qui sont partis, à ceux qui sont restés est un hommage plein d'humanité et d'espoir à son peuple.
L'histoire fascinante et tragique de la survie de la première expédition en Antarctique à la fin du 19e siècle, à bord d'un navire belge, la Belgica, pris au piège dans les glaces. Sous la houlette du jeune explorateur Roald Amundsen comme officier en second et du médecin expérimental Frederick Albert Cook, l'équipage endurera pendant presque un an les longues nuits noires de l'hiver antarctique avant de rentrer à bon port. Un huis-clos habilement mené, qui tient du polar.
Qu'êtes-vous prêts à sacrifier pour la vérité ?
Depuis des décennies, Maria Ressa fait face au pouvoir philippin. Son travail sur les mensonges du gouvernement l'a placée dans la ligne de mire de l'homme le plus puissant du pays : le président. Traquée, elle risque plus de cent ans de prison pour avoir raconté la vérité.
Éprise de justice, la journaliste livre un récit puissant sur la démocratie qui meurt de mille entailles sur Internet. Une véritable bombe atomique invisible y a explosé, assassinant nos libertés. Grâce aux reportages de Maria Ressa, tout un réseau de désinformation est mis au jour, qui va de la guerre contre la drogue de Duterte aux Philippines à l'assaut du Capitole à Washington, du Brexit à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, de la cyberguerre en Chine à Facebook et à la Silicon Valley.
Voici l'appel de Maria Ressa à résister et à lutter pour notre avenir.
« Une de mes héroïnes personnelles...
Et une figure d'alerte importante pour nous tous. » Hillary Clinton Maria Ressa est lauréate du prix Nobel de la paix 2021 pour son travail de défense de la liberté d'expression et de la démocratie. Elle est journaliste, cofondatrice et présidente de Rappler, le premier média en ligne des Philippines. Elle a remporté le Prix pour la liberté de la presse de l'Unesco en 2021, a été élue personnalité de l'année par le Time en 2018 et l'une des 100 Femmes du siècle en 2020.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Odile Demange
« Les leaders pensent et agissent à l'intersection de deux axes : le premier, entre le passé et l'avenir ; le second entre les valeurs immuables et les aspirations de ceux qu'ils dirigent. » H. K.
Dans Leadership, Henry Kissinger retrace la vie de six leaders hors du commun et leurs stratégies emblématiques dans l'art de gouverner.
Après la Seconde Guerre mondiale, Konrad Adenauer a réinscrit l'Allemagne vaincue et en faillite morale dans la communauté des nations par ce que Kissinger appelle « la stratégie de l'humilité ». Charles de Gaulle a placé la France aux côtés des Alliés victorieux et lui a redonné sa grandeur historique par « la stratégie de la volonté ». Pendant la guerre froide, Richard Nixon a donné un avantage géostratégique aux États-Unis par « la stratégie de l'équilibre ». Après vingt-cinq ans de conflit, Anouar el-Sadate a apporté une vision de paix en Égypte et au Moyen-Orient par « la stratégie de la transcendance ». Contre vents et marées, Lee Kuan Yew a créé une ville-État puissante, Singapour, par « la stratégie de l'excellence ». Enfin, alors qu'à son arrivée au pouvoir, la Grande-Bretagne était perçue comme « la malade de l'Europe », Margaret Thatcher a régénéré le moral et la position internationale de son pays par « la stratégie de la conviction ».
Dans le style magistral qu'on lui connaît, Kissinger apporte pour chaque étude son expérience historique et sa connaissance personnelle de ces leaders. Ses réflexions et ses jugements sur l'ordre du monde renforcent la conviction que le leadership est aujourd'hui plus indispensable que jamais.
Henry Kissinger a été conseiller à la Sécurité nationale, puis secrétaire d'État sous Richard Nixon et Gerald Ford. Il a également conseillé de nombreux autres présidents américains sur la politique étrangère. Il a été lauréat du prix Nobel de la paix en 1973.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Odile Demange
Quand on pense à nos ancêtres homininés, on les imagine vivant dans la savane. Certainement pas dans des forêts tropicales, qu'on juge improductives à cause de leurs sols médiocres, des risques naturels mortels, de la présence d'animaux insaisissables et des climats extrêmes.Et pourtant, les forêts tropicales ont été essentielles à la vie sur toute la surface de la Terre, depuis l'apparition des premières plantes il y a des millions d'années, puis l'évolution des dinosaures et des premiers mammifères. Elles ont servi de pépinières à nos ancêtres qu'elles ont biologiquement façonnés. Elles ont abrité certaines des plus grandes villes préindustrielles du monde comme Angkor. Elles ont vu se développer des pratiques d'agriculture propres. Aujourd'hui encore, elles sont primordiales dans la régulation des phénomènes atmosphériques. Sans parler de leur rôle dans la production de la majorité de nos biens de consommation !Mais l'Anthropocène, qui a commencé dans ces mêmes forêts il y a six mille ans avec l'activité humaine, pourrait bientôt faire basculer ce fragile équilibre.S'appuyant sur les dernières découvertes en biologie, botanique, climatologie, histoire et anthropologie, l'archéologue Patrick Roberts trace une histoire du monde selon ses jungles. Seule cette compréhension renouvelée permet de réagir de manière adaptée aux enjeux actuels de protection du climat et de la biodiversité qui nous concernent tous. À trente-deux ans, Patrick Roberts est directeur du laboratoire d'isotopes stables du département d'archéologie à l'Institut Max Planck. Couronné par plusieurs prix, membre de l'Académie européenne des sciences, il a publié son premier livre en 2019. Au-delà des interactions entre l'homme et la forêt tropicale, il s'intéresse à la relation entre changement climatique et changement culturel de notre espèce. Traduit de l'anglais par Odile Demange
Ce recueil d'essais est un livre sur la possibilité ou l'impossibilité de se comprendre. Depuis trente ans qu'il vit en Suisse, exilé de sa langue et de son pays, Mikhaïl Chichkine réfléchit à l'évolution de la Russie et à ses relations avec le reste du monde. Il s'appuie sur sa connaissance de l'histoire russe et soviétique, sur son expérience personnelle et sur les grandes figures culturelles et littéraires.
Pourquoi l'Occident et la Russie ne parviennent-ils pas à se comprendre depuis des siècles ? Pourquoi les voyageurs en Russie ont-ils l'impression d'être sur « une autre planète » ?
Que signifie « aimer la Russie » ? Pourquoi les révolutions et les tentatives de réformes démocratiques conduisent-elles toutes à une nouvelle dictature ? Est-il toujours possible de croire en la Russie, comme le demandait le poète Tiouttchev ?
Comment construire un ordre international commun dans un monde marqué par des perspectives historiques divergentes, des conflits violents, la prolifération des technologies et l'extrémisme idéologique ? C'est le défi ultime du xxie siècle, auquel Henry Kissinger tente ici de répondre.
Son premier constat est le suivant : il n'a jamais existé de véritable « ordre mondial ». Tout au long de l'histoire, chaque civilisation, se considérant comme le centre du monde et pensant ses principes universellement pertinents, a défini sa propre conception de l'ordre. Aujourd'hui, ces diverses conceptions entrent en confrontation, et il n'existe pas de consensus entre les principaux acteurs sur les règles d'action et leurs limites, ni sur le but ultime poursuivi.
Fort d'une longue expérience, Henry Kissinger raconte de l'intérieur plusieurs épisodes cruciaux de l'histoire mondiale et offre une analyse fascinante d'événements plus récents. Limpide et provocant, mêlant histoire et géopolitique, cet ouvrage unique ne pouvait être écrit que par un homme ayant consacré sa vie à la politique et à la diplomatie.
Henry Kissinger a été secrétaire d'État sous Richard Nixon et Gerald Ford et a conseillé de nombreux autres présidents américains en matière de politique étrangère. Lauréat du prix Nobel de la paix en 1973, son dernier ouvrage paru en France est Leadership (Fayard, 2023).
Traduit de l'Anglais (États-Unis) par Odile Demange.
Plongeant les lecteurs dans la Rome des années 1920-1930, à l'époque où Mussolini remodelait la capitale italienne à son image, Le Maître des Airs raconte l'histoire d'un héros improbable : Lauro de Bosis, fils d'un aristocrate italien et d'une beauté de la Nouvelle-Angleterre, qui s'est transformé en un Icare des temps modernes, prenant seul les commandes d'un petit avion pour démontrer que la prétendue maîtrise du ciel par le Duce n'était qu'un bluff.
En 1931, Lauro de Bosis, poète et aviateur, parviendra à larguer au-dessus de Rome des milliers de tracts incitant la population italienne à la désobéissance, avant de s'abîmer en mer et de disparaître à jamais. Le tract s'ouvrait par ces mots : « Qui que tu sois, tu maudis certainement le Fascisme et tu en ressens toute la honte servile. Mais, par ton inertie, tu en partages la responsabilité. ».
Entremêlant son récit d'épisodes de la vie d'autres artistes et intellectuels contemporains (horripilés par le fascisme, comme Hemingway, ou au contraire séduits par lui, comme Ezra Pound), Taras Gresoe nous offre le portrait d'un héros magnifique. C'est une histoire inspirante de résistance, un exemple qui, de jour en jour, se révèle plus essentiel pour notre époque.
Pendant longtemps, la majorité des femmes surent lire, mais pas écrire, l'écrit restant, dans la répartition traditionnelle des tâches entre les sexes, la chasse gardée des hommes. Quand elles accédèrent enfin au droit à l'écriture, elles durent mener une lutte encore plus longue, celle de la reconnaissance de leur production écrite.Alors que la plupart de ces femmes aspiraient à une vie sans contrainte, où elles auraient pu exprimer librement leur art, les obstacles qui ne cessèrent en effet de se dresser devant elles - trouver du temps pour écrire constituant déjà une tâche en soi - les vouèrent à un anticonformisme qui les mettait en danger.À ces contraintes sociales s'ajouta une pression intérieure, une quête inconditionnelle d'authenticité qui, entravée, put les mener à la folie ou au suicide.Cet ouvrage dresse le portrait d'une cinquantaine de ces auteures, depuis le Moyen Âge avec Hildegarde de Bingen et Christine de Pisan, jusqu'à l'époque contemporaine avec Carson McCullers, Marguerite Yourcenar, Anaïs Nin, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras, Françoise Sagan - ou plus récemment Toni Morrison, Isabel Allende ou Arundhati Roy - en passant par les incontournables soeurs Brontë, George Sand, Colette, Virginia Woolf ou Karen Blixen.
Massoumeh a 16 ans, et un rêve : poursuivre ses études. Sur le chemin du lycée, elle rencontre Saiid, avec lequel elle partagera un amour innocent... mais ses frères les découvrent. Battue par sa famille, elle est mariée de force à Hamid, de 14 ans son aîné. Par chance, il la respecte et l'encourage à se libérer de la tyrannie et de la tradition. Mais entre la chute du shah, la montée de l'intégrisme religieux et la guerre, le couple est rattrapé par l'histoire mouvementée de son pays.
Brillant et singulier. Derrière ce titre mystérieux se cachent sept histoires passionnantes, sept voyages à travers le globe, que Timothy Brook déroule à partir de six tableaux de Vermeer et une faïence. Éminent sinologue s'offrant une incursion dans la Hollande de l'Âge d'or, Brook nous convie en effet à une autre lecture des oeuvres de Vermeer. Non pas celle d'un historien d'art qui s'attacherait à l'usage de la lumière ou de la couleur, mais bien celle d'un historien qui focalise son attention sur un détail, un objet, une figure, autant de portes qu'il ouvre sur le vaste monde en mutation du xviie siècle, nous dévoilant l'ampleur des échanges culturels et commerciaux entre Est et Ouest, qui furent l'amorce de notre mondialisation actuelle. Ainsi, une simple jatte de fruits dans La Liseuse à la fenêtre (Dresde, Gemäldegalerie) nous entraîne sur les routes du commerce maritime de la fameuse porcelaine bleue et blanche en provenance de Chine, tandis qu'un somptueux chapeau de feutre dans L'Officier et la jeune fille riant (New York, Frick Collection) nous mène au Canada, jusqu'aux fourrures de castor que Samuel Champlain soutire à ses alliés hurons.
Qui a tué Wellington, le grand caniche noir de Mme Shears, la voisine ? Christopher Boone, " quinze ans, trois mois et deux jours ", décide de mener l'enquête. Christopher aime les listes, les plans, la vérité. Il comprend les mathématiques et la théorie de la relativité. Mais Christopher ne s'est jamais aventuré plus loin que le bout de la rue. Il ne supporte pas qu'on le touche, et trouve les autres êtres humains... déconcertants. Quand son père lui demande d'arrêter ses investigations, Christopher refuse d'obéir. Au risque de bouleverser le délicat équilibre de l'univers qu'il s'est construit...
À l'aube de l'an 1349, la peste noire continue de ravager l'Angleterre. Dans le Dorsetshire, les gens de Develish, toujours en quarantaine, se demandent s'ils sont les seuls survivants. Guidés par Lady Anne, ils attendent, sachant que lorsque les réserves de nourriture viendront à manquer, ils devront quitter le domaine. Mais où trouveront-ils refuge au-delà des douves ?
Accompagné de cinq jeunes hommes, le courageux serf Thaddeus Thurkell va oser se confronter à la terrible réalité. Avec Lady Anne, il va imaginer une ruse pour aff ranchir les paysans de Develish. Face à eux, un prêtre et deux régisseurs cherchent à tout prix à conserver les bénéfi ces que leur a apportés la peste noire. La sécurité des habitants du domaine s'en trouve menacée...
Après Les Dernières Heures, Au tournant de minuit explore brillamment les répercussions de la pandémie et les conséquences politiques et sociales de la mort de milliers de gens.
De Perse en Crimée, d'Indonésie au Sri Lanka, de la Chine au Tibet, des Pays-Bas à l'Afrique du Sud, treize personnages inattendus, mais emblématiques, nous guident, par terre et par mer, sur les routes de la mondialisation. Anonymes ou célèbres, Chinois ou étrangers, quels que soient leur destin et leur importance dans l'Histoire, ils témoignent des interactions de la Chine avec le monde et de la richesse de leurs contacts, commerciaux, religieux, diplomatiques ou personnels. Une fresque épique sur huit siècles par l'auteur du "Chapeau de Vermeer".
Mois de juin de l'an 1348 : une terrible épidémie s'abat sur le Dorset et décime peu à peu les habitants. Nobles et serfs meurent par milliers.
Quand la Mort Noire frappe Develish, Lady Anne a l'audace de nommer un esclave comme régisseur. Ensemble, ils décident de mettre le domaine en quarantaine pour le protéger. Tous les serfs viennent s'établir sur les terres situées à l'intérieur des douves.
Bientôt, les stocks de vivres s'amenuisent et des tensions montent car l'isolement s'éternise. Les villageois craignent pour leur sécurité lorsqu'un événement terrible menace cet équilibre fragile. Les gens de Develish sont en vie, mais pour combien de temps encore ? Et que découvriront-ils quand le temps sera venu pour eux de passer les douves ?
En 1901, le mot bonne-à-tout-faire est absent du premier dictionnaire d'Oxford.
Ce roman est l'histoire de celle qui l'a volé.
Esme a grandi entourée de mots, dans le Scriptorium où son père, lexicographe, rassemble des définitions pour constituer le premier dictionnaire d'Oxford.
Mais le jour où elle découvre la fiche égarée de bonne-à-tout-faire, la petite fille comprend que tous les mots ne sont pas égaux. Le plus souvent, les termes triviaux qui ont trait aux femmes et à leur vie quotidienne sont écartés par son père et ses collègues.
Elle décide alors de sauver les paroles de ces femmes. Tout en traçant sa voie dans une société encore très étriquée, Esme commence à constituer son propre dictionnaire. Celui des mots oubliés.
« L'image de Notre-Dame en flammes m'a stupéfié et chaviré au plus profond de moi-même. Un bien inestimable mourait sous nos yeux. C'était aussi effarant que si le sol s'était mis à trembler sous nos pieds. » Ken Follett Dans ce court récit, écrit sur le vif au printemps 2019, Ken Follett raconte l'émotion qui l'a étreint lorsqu'il a appris le drame qui frappait Notre-Dame de Paris. Il revient sur l'histoire de la cathédrale, de sa construction au rôle qu'elle a joué dans le destin de la nation française. Il évoque aussi l'influence qu'elle a exercée sur l'écriture des Piliers de la Terre, certainement le plus populaire de ses romans.
Un hommage vibrant à ce monument français porté par la voix grave de Patrick Descamps, lecteur du premier tome des Piliers de la Terre.
Une nuit d'été, à trente-six ans, l'abbé Yongey Mingyour Rinpotché fait le mur. Dans le plus grand secret, il décide d'abandonner le confort de son monastère et le prestige de son nom. Son voyage en solitaire va durer plus de quatre ans. Cette aventure humaine et spirituelle, nous la suivons à travers tous les états que traverse le voyageur : jouissance de la liberté, mais aussi difficulté de la solitude et de la gêne. Car l'abbé a fait le choix de pousser le dénuement à l'extrême, jusqu'à frôler la mort. Cet épisode le confronte à ses craintes, mais lui apporte surtout une sagesse nouvelle qu'il transmet au lecteur avec franchise et sérénité. Les réponses aux angoisses les plus accablantes se trouvent souvent à l'extérieur de notre zone de confort ; et rechercher la difficulté pour mieux l'accepter nous permet de transformer notre peur de mourir en joie de vivre.
C'est un livre qui transcende les genres et raconte une enquête. Elle mènera l'autrice - anthropologue, Américaine, d'origine juive - sur les traces de son ancêtre, Daniel Trocmé, instituteur pendant la Seconde Guerre mondiale au Chambon-sur-Lignon, le « village des Justes ». De Washington au Chambon, des camps de Buchenwald et de Majdanek à Jérusalem, Maggie Paxson s'interroge sur ce qui fait une société pacifique et ce qui pousse une collectivité, malgré la violence et le danger, à choisir l'altruisme. Au passage, elle rencontre des millions de Juifs d'hier et des millions de migrants d'aujourd'hui dans une même tradition d'accueil séculaire. Pour finir par se rencontrer elle-même. C'est un témoignage fort et émouvant sur le sens d'une vie, le concept de paix et le devoir de mémoire.
Un livre touché par la grâce, porté par une écriture lyrique, qui entrelace avec aisance et subtilité le récit historique, l'étude de terrain, le témoignage et l'introspection personnelle.
Maggie Paxson est chargée de recherche à l'université de Georgetown (Washington) et à l'United States Holocaust Memorial Museum. Elle a longtemps étudié les sociétés en conflit, en particulier en Russie, où elle a vécu dans un village du Nord-Caucase au contact de ses habitants. Elle est aussi chanteuse au sein de l'Imperial Palms Orchestra, l'un des principaux big bands de la côte Est.
En 1954, le concours du Secrétariat international de la laine couronne deux jeunes inconnus : Yves Saint Laurent, dix-huit ans, et Kart Lagerfeld, vingt et un ans.
Tous deux vont bouleverser l'univers compassé de la mode et sculpter les années 70 et 80. Bals costumés, nightclubbing délirant, créativité explosive marquent à jamais ces décennies prodigieuses. Bientôt le sida fera des ravages, la mode deviendra une industrie... A travers une enquête exceptionnelle, Alicia Drake livre le portrait croisé de deux frères ennemis aussi charismatiques qu'énigmatiques. Elle offre ainsi la chronique incisive d'un moment singulier de notre histoire - ses obsessions, ses ambitions, sa flamboyante décadence.
Miami, c'est l'image la plus inquiétante et la plus contrastée de l'Amérique de ce début de siècle : riche et pauvre, flamboyante et violente, lumineuse et sombre. Elle offre un kaléidoscope de tableaux violents où se croisent Cubains, Russes, Américains, Nicaraguayens... C'est dans ce chaos urbain que Nestor, un jeune policier cubain de 26 ans, se retrouve mis au ban de sa communauté. On y rencontre aussi Magdalena - sa ravissante petite amie -, un psychiatre accroc au sexe - star des plateaux télé -, un professeur haïtien qui risque la ruine pour que ses enfants soient pris pour des Blancs, un chef de la police noir... Dans cet enfer cosmopolite, ce monde de damnés, Nestor trouvera-t-il son identité ? Cubain, américain ou... paria ?
En 1999, l'entourage de Boris Eltsine lui cherche un successeur. Pourquoi pas un ancien agent du KGB sans envergure, Vladimir Poutine, parfaite marionnette ? Mais voilà que, dès son arrivée au pouvoir, le jeune et terne réformateur démocrate imaginé par les oligarques et rêvé par l'Occident révèle sa vraie nature : celle d'un ancien truand devenu le parrain d'un clan mafieux qui met la Russie en coupe réglée, étouffant toute forme de contestation par la violence et la terreur.
Masha Gessen livre ici une enquête journalistique indépendante sans précédent, fondée sur des témoignages et des documents inédits. En prenant des risques réels - et faisant l'objet de menaces et d'intimidations dans la Russie de Poutine -, son objectif est de dévoiler la face obscure de l'« homme sans visage ».
Cette édition comporte un long avant-propos sur l'invasion de l'Ukraine au printemps 2022.
D'origine russe, Masha Gessen a vécu aux États-Unis avant de revenir s'établir en Russie, en 1991, comme journaliste pour la presse internationale, dont le New York Times, l'International Herald Tribune, Vanity Fair ou Slate. On lui doit de nombreux ouvrages sur la Russie post-soviétique.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Odile Demange, Sylvie Lucas et Marie-France de Paloméra