« Je savais bien deux choses pour les avoir vues moi-même, je savais les fleurs et les étoiles. J'avais pris un pot de géranium et planté les fleurs dans la terre et les racines vers le haut. Mais lui s'était tordu la tête comme quelqu'un qui se bat et était remonté par- dessus ses racines. « Les f...
« Mais c'est tout éveillé qu'il nous faudrait craquer comme la graine crie et se fend, jaillir au-dessus des insectes, des épis, des grands arbres, des grands rocs, des grands nuages oublieux, de la nuit froide et creuse sous qui les astres pendent, enfoncer la croûte du ciel et marcher dans les che...
En 1936, Luc Dietrich prend refuge en forêt et rédige, au long de cette vie nouvelle, ces quelques fragments destinés à L'Apprentissage de la ville. À mi-chemin entre Walden, ou la vie dans les bois (1854) d'Henry David Thoreau et Le Baron perché (1957) d'Italo Calvino, ce texte se présente comme le...
Au mois de juin 1942, à la demande de son ami Philippe Lavastine, Luc Dietrich fit deux conférences devant les élèves de L'École nationale des cadres de la Chapelle-en-Serval (Oise). Longtemps, le texte de la première conférence resta introuvable et celui de la seconde incomplet. Pour lacunaire que...
Auteur de deux romans autobiographiques, Le Bonheur des tristes et L'Apprentissage de la ville, Luc Dietrich était aussi poète et photographe. Publié en 1936, Terre est le premier ouvrage où sont intimement assemblées ses vues de la nature et ses courtes proses poétiques, où récit et image forment ...
Tout au long de sa courte existence (1913-1944), Luc Dietrich ne cessa de vouloir apprendre : il voulait savoir qui il était, ce qu'était l'homme, quels étaient les rapports que nous entretenions avec nous-mêmes et ce qui nous entoure. Une telle recherche, on s'en doute, ne pouvait qu'exiger une pe...
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