Manuel de préparation aux examens fédéraux 1 à 4 et degré 1, selon les programmes officiels
Valérie Pécresse dans sa préface rappelle que, dans ces temps de fortes turbulances, nous avons besoin plus que jamais d'être à l'affût du monde et de savoir le déchiffrer pour prétendre y agir. L'IHEDN, Institut placé auprès du Premier Ministre, a notamment pour vocation de dynamiser les réflexions et les débats sur la question cruciale de la sécurité de notre pays. la mondialisation est une fait. Les questions de Défense Nationale se pensent à l'échelon planétaire et recouvrent les problématiques militaires mais aussi économiques, politiques, sociales, culturelles... depuis 2002, la Commission Economie et Défense, animée par le Général d'Armée aérienne (2S) Bernard Norlain, ancien directeur de l'IHEDN (94-96), Patrick Rassat et Marc Audigier, auditeurs de la 43e session nationale, est à la pointe des débats sur les questions de fonds qui touchent l'équilibre de nos sociétés. La Commission a reçu, écouté et débattu avec une soixantaine de personnalités de multiples horizons. Ces rencontres, animées par une volonté d'ouverture, sont autant de tentatives de mettre en lumière nos enjeux les plus stratégiques afin de dégager les axes d'actions prioritaires. Dans cet ouvrage, la sélection des interventions montre clairement l'exigence d'une approche globale et pluridisciplinaire de toutes ces questions de défense et met aussi en lumière l'impérieuse nécessité de vivifier et de fortifier notre intelligence collective dans ce domaine vital de la Sécurité Nationale. La maîrise de notre avenir dépendra de notre capacité à générer les consensus indispensables pour l'action. Les droits d'auteur sont reversés intégralement à l'Union IHEDN pour la défense et la sécurité.
Troupes de marine, mémento du marsouin. Manuel très pratique et complet à l'usage de tous les personnels des Troupes de marine, reprenant tous ce que doit savoir chaque militaire servant dans cette arme. Ce manuel peut également servir à tous les personnels des autres armes.
Cinq siècles après les débuts de son aventure américaine, la France est toujours sur les lieux-mêmes où tout avait commencé à Saint-Pierre-et-Miquelon ; aux Antilles, avec Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Désirade, les Saintes, Marie-Galante, la Guadeloupe et la Martinique ; en Guyane. Ces territoires font partie intégrante de la France, ce qui, au regard des flux et reflux de l'épopée coloniale des pays européens constitue une exception que l'Histoire peut aider à expliquer. L'attachement des «Iles d'Amérique» à la France n'est pas une simple vue de l'esprit, car les Vieilles Colonies ne furent jamais des colonies comme les autres. A bien y regarder les Antilles et la Guyane se situent à des intersections de l'histoire militaire française. Entre l'histoire de l'Armée Française qui commence véritablement avec Louis XIV et Louvois, et celle de l'Armée coloniale qui ne fut créée, dans la difficulté, qu'en juillet 1900, les Antilles et la Guyane trouvent leur place. Mais une place singulière : il n'y eut jamais de troupes indigènes aux Antilles. Pourtant la citoyenneté octroyée en 1848 n'empêcha pas que les Antillais fussent incorporés en priorité dans les troupes coloniales, en 1914-1918 comme en 1939-1945. Il faut attendre la création du SMA (1961) dans le contexte de la décolonisation de l'Empire, pour que l'assimilation des vieilles colonies (1946) prenne également un tour militaire. Bref, le SMA marque la fin d'une histoire séculaire que les Antillais et Guyanais français ont payé au prix fort, celui de l'impôt du sang versé sur les champs de bataille de 1914 à 1962.
Qui se souvient des C 47 Gabriel de l armée de l air, hérissés d antennes, qui survolaient l Algérie à la fin des années 1950, à l écoute des transmissions des rebelles ? Les Noratlas Gabriel ont pris leur relève au début de la Guerre Froide pour promener leurs « grandes oreilles » sur le théâtre européen, des côtes de la mer Baltique à la frontière tchécoslovaque et dans les couloirs de Berlin. Pendant quarante-cinq ans, les avions de Renseignement Electronique français ont participé silencieusement à l évaluation de la menace que constituaient les forces du Pacte de Varsovie et à la reconstitution de leur ordre de bataille. A bord, des équipes d opérateurs écoutaient, enregistraient et analysaient leurs transmissions et leurs émissions radar, pour connaître leur état de préparation, les performances de leurs matériels, leurs procédures de combat et pour découvrir leurs intentions. Au fil du temps, les techniques ont progressé, les besoins et les moyens aériens ont évolué. Les Transall ont remplacé les Noratlas. Deux DC 8 Sarigue ont couvert le besoin « stratégique », deux Transall, le besoin « tactique », et un hélicoptère spécialisé, le besoin « technique ». Avec ses Neptune, ses Breguet Alizé ou Atlantic et, aujourd hui encore avec ses Atlantique II, l aéronautique navale a largement contribué au recueil du Renseignement d origine électromagnétique. C est l histoire de ces avions de Renseignement Electronique et de leurs missions que le Comité Historique de l'Association Guerrelec a entrepris de retracer dans cet ouvrage, au travers des témoignages de vingt-huit acteurs de cette aventure peu connue. Tous les auteurs de ces récits ont participé à ces activités, soit en préparant ou en réalisant les programmes techniques au niveau de l industrie, de la DGA et des états-majors, soit dans les unités opérationnelles en effectuant ces missions très spéciales tenues secrètes pendant la Guerre Froide.