Un livre hommage au poète, et à l'homme, Aimé Césaire.
Extrait du discours d'Ernest Pépin Poème d'Ali Babar Kenjah
Le mot négritude, selon les manuels, est apparu pour la première fois sous la plume d'Aimé Césaire dans les années 30, dans la revue « L'étudiant Noir », elle-même créée à Paris dans les années 30. La Négritude devient, dans les années 40, un courant littéraire et politique rassemblant des écrivains noirs francophones revendiquant l'identité noire et sa culture.
Ces écrivains et intellectuels noirs (Damas, Césaire, Senghor, Diop...) ont pour objectif de rendre la dignité aux peuples noirs après des années de frustration culturelle et politique.?La Négritude avait comme double objectif de réhabiliter le « nègre » en valorisant son histoire, sa culture et participer ainsi à la construction de la civilisation universelle, ce qui est à l'opposé du communautarisme abondamment médiatisé de nos jours.
Consacrer un numéro de délit d'encre à « Damas et la Négritude » et donc au « Déni de l'Histoire Africaine » reste de nos jours un délit.
Des feuillets, des mots vrais poèmes et nouvelles des Amis du Petit Pavé Faisant suite au collectif Sur un autre versant, le recueil Des feuillets, des mots vrais appelle à un nouveau voyage poétique. Entre prose, vers et nouvelles, les Amis du Petit Pavé laissent libre cours à la création littéraire.
Une véritable quête s'engage au fil des pages : celle de la recherche des mots justes, des mots vrais.
C'est à travers leur passion de l'écriture que vingt-cinq écrivains de Loire Atlantique ont décidé d'unir leurs talents pour vous présenter un ensemble de textes sur les communes du département.
L'aboutissement de ce projet se trouve aujourd'hui entre vos mains : un magnifique recueil alliant poésie et polar, humour et nostalgie, et dans lequel chaque lecteur reconnaîtra un lieu, un village ou une rue qu'il a arpenté.
Plus de 600 mots et expressions du vécu paysan des habitants de l'Anjou. Avec une recette traditionnelle en patois et un lexique des écrivains angevins patoisants.
C'est dans l'ancien Petit Séminaire désaffecté de Précigné (Sarthe) que sont internés des individus qualifiés d'indésirables dès 1914.
La Colonie, appelée également camp de concentration (terme officiel de la Préfecture) a reçu 2 116 hommes, femmes ou enfants, de 40 nationalités différentes, de décembre 1914 à décembre 1919. Ces personnes étaient internées pour une durée plus ou moins longue. Le plus souvent, ce sont des individus soupçonnés d'espionnage, des prisonniers de droit commun, des anarchistes ou antimilitaristes, des syndicalistes, des filles aux moeurs légères, ou bien des marchands ambulants. De plus, le seul fait de parler une langue étrangère, en particulier l'allemand, faisait de tout individu un suspect à écarter de toutes urgence du reste de la population. Pourtant, on retrouve parmi ces gens quelques étrangers tout simplement venus passer leurs vacances en France (c'est le cas de l'écrivain hongrois Aladar Kuncz), ou des travailleurs installés depuis plusieurs années dans les entreprises françaises, ainsi que des Belges, Alsaciens-Lorrains, Luxembourgeois et Français évacués des zones sensibles.
Ces « indésirables » ont été détenus à Précigné, seul village de la Sarthe possédant une structure disponible et capable d'accueillir autant de personnes.
En France, à l'époque, on dénombre plus de 70 camps plus ou moins similaires à celui de Précigné.
L'Association des Auteurs Guyanais nous offre ici trois Contes traditionnels de Guyane, de ceux que l'on n'oublie pas, que l'on partage volontiers avec ses proches. Des contes ancestraux où les légumes et les animaux parlent, où les diables sont vaincus par l'ingéniosité et la présence d'esprit d'enfants en symbiose avec leur environnement. Magnifiquement illustrés par Marie-Dominique Locuty et Nathalie Euryale, ces contes enchanteront petits et grands conviés par le poisson Atipa, l'arrogante Zorè l'oreille, le fervent Ti-Jean... Réécrits par notre poétesse Haimegédéji, vous serez sensible à la musicalité des textes.
L'association des Amis du Petit Pavé réalise ce recueil collectif présentant poèmes, nouvelles des auteurs et amis du Petit Pavé.
L'histoire de Vihiers est ancienne : évangélisé au IVe siècle, mentionné pour la première fois en 889 sous le nom de Viviarum, Vihiers a su tout au long de son histoire se développer et devenir une place centrale : construction d'églises, d'une forteresse, accueil de foires depuis le Moyen-Age, lieu important de la Révolution et des guerres de Vendée, industrialisation au XIXe siècle, puis au XXe siècle, Vihiers confirme son rôle central en s'associant à ses deux communes voisines : Saint-
Hilaire du Bois et Le Voide.
Saint-Hilaire fut jusqu'au XIe siècle la paroisse Doyenne de ses alentours. L'anciennété de son église, et la présence du château
du Coudray-Monybault témoignent de l'importance du village jusqu'à son association avec Vihiers en 1974.
De même Le Voide, dont la première mention remonte au VIe siècle, reste un village dynamique, accueillant de multiples curiosités (église, chapelle, croix de chemin, etc.). Ce livre retrace cette histoire, mais également la vie quotidienne des trois villages : commerces, artisanats, industries, portraits d'hommes et de femmes, sports, loisirs, etc. Un livre pour et sur les Vihiersois, les Saint-Hilairois, et les Voïdiens, d'hier et d'aujourd'hui.
Dans ce livre noir, la Ligue des droits de l'Homme jette une lumière crue sur la politique de l'immigration mise en oeuvre par le gouvernement et l'administration française depuis quelques années.
Cette nouvelle législation introduite par M. Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, puis par M. Hortefeux, ministre de l'Immigration, portent atteinte à des droits fondamentaux de la personne comme le droit au mariage ou le droit de vivre en famille. Garantis par des accords internationaux, ces droits ne sont pas expressément abolis, mais leur application effective est soumise à tant d'obstacles qu'elle devient un parcours du combattant dont bien peu d'étrangers sont en mesure de venir à bout. Ainsi la législation française vide les droits fondamentaux de leur contenu et de leur sens, en sorte que les ressortissants étrangers en sont dans la pratique privés.
A travers plusieurs récits de vies, provenant d'interviews réalisés par Michel Zumkir, puis une série de lettres résultant de deux années d'activités du service juridique de la Ligue, nous découvrons des parcours poignants d'hommes et de femmes cherchant à vivre librement sur le territoire français.