Comment définir la phénoménologie de l'animalité ? Ou, ce qui n'est pas la même chose, comment élaborer une phénoménologie de l'existence animale ? On peut entrer dans ce champ de recherche soit à partir des questions fondamentales de la phénoménologie, soit en partant des questions liées à la philosophie de l'animalité. Ces perspectives contribuent, pour une part, à éclairer la fonction que peut avoir le phénomène de l'animalité dans le cadre général d'un programme phénoménologique, pour une autre, à saisir quel rôle peut jouer la phénoménologie en tant que telle dans le contexte des débats contemporains interdisciplinaires et pluridisciplinaires concernant la condition animale. Les réflexions proposées ici relèvent de ces deux directions de recherche et sont organisées selon trois axes : Apparence, mouvement, expressivité ; Vie et existence ; Approche analogique, approche empathique.
Florence Burgat et Cristian Ciocan (dir.). Avec les contributions de Ch. Bailey, B. Berger, F. Burgat, C. Ciocan, D. Duicu, A. Dufourcq, N. Frogneux, J. H. Reichholf, L. Tusa-Ilea et N. Zaslawski.
C'est à travers son histoire que la philosophie révèle ce qu'elle est. Les différents essais qui composent cet ouvrage ont cette conviction en commun : la philosophie peut seule se faire gardienne de sa propre mémoire et découvrir le fil conducteur qui la guidera dans son propre labyrinthe. Quelle forme peut alors prendre son histoire, au moment où l'on dit que la métaphysique, qui lui imprimait son mouvement, est parvenue à sa fin : exégèse de soi, géographie de concepts, histoire de l'être, récapitulation ?
À travers l'hommage rendu à deux grands professeurs et authentiques philosophes, on se demandera si la philosophie est quelque chose en dehors des philosophies historiques dans lesquelles elle s'est incarnée.
Avec les contributions de P. Cerutti, E. Dispersyn, J. Farges, P. Lorelle, J.-L. Marion, J.-F. Marquet, C. Serban, Ph. Soual, Ch. Théret, L. Villevieille et C. Vishnu Spaak.
La disparition, en 1662, de l'auteur génial et fécond d'oeuvres tant scientifiques que polémiques ou philosophiques marqua le début de l'aventure des Pensées. Les quelque huit cents fragments qui furent ensuite rassemblés et publiés par les amis de Port-Royal s'inscrivaient, dans leur grande majorité au sein d'un projet qui a pu être qualifié d'apologétique. Le colloque international organisé à l'occasion du 350e anniversaire de la mort de Blaise Pascal en 2012 a permis de s'interroger sur le dessein de l'auteur et de lui apporter un nouvel éclairage. Complexes, déroutantes, inachevées, les Pensées loin d'être une défense triomphante de la religion, apparaissent comme une apologie fragmentaire dont la finalité reste souvent difficile à saisir. Les intervenants se sont alors attachés à montrer les failles, les contradictions voire la fragilité de ce texte. Toutefois, leurs communications ont également mis en valeur la richesse et la puissance d'un texte qui reste toujours à lire et à découvrir.
Avec les contributions de H. Aupetit, H.Bah Ostrowiecki, H. Bjornstad, H. Bouchilloux, V. Carraud, A. de Chaisemartin, D. Descotes, N. El Yadari, A. Frigo, T. Gheeraert, P. Gibert, S. Giocanti, D. Kolesnik-Antoine, J. Mesnard et allii.
Contient les documents suivants : Paul Ricoeur, L'attention. Etude phénoménologique de l'attention et de ses connexions philosophiques ; Paul Ricoeur, Hans-Georg Gadamer, Correspondance / Briefwechsel (1964-2000).
Articles de Olivier Abel, Lorenzo Alteri, Vincent Blok, Annalisa Caputo, Marc Crépon, Scott Davidson, Natalie Depraz, Eddo Evink, Guillaume Fagniez, Adam J. Graves, Jean Grondin, Rolf Kühn, Burkhard Liebsch, Paul Marinescu, Jean-Philippe Pierron, David-Le-Duc Tiaha, Luis António Umbelino, Marc- Antoine Vallée, Pol Vandevelde et Jean-Louis Vieillard-Baron.