Il était une fois un ours qui voulait devenir un homme... et qui devint écrivain.
Ayant découvert un manuscrit caché sous un arbre au fin fond de la forêt du Maine, un plantigrade comprend qu'il a sous la patte le sésame susceptible de lui ouvrir les portes du monde humain - et de ses supermarchés aux linéaires débordants de sucreries... Le livre sous le bras, il s'en va à New York, où les éditeurs vont se battre pour publier l'oeuvre de cet écrivain si singulier - certes bourru et imprévisible, mais tellement charismatique?! Devenu la coqueluche du monde des lettres sous le nom de Dan Flakes, l'ours caracole bientôt en tête de liste des meilleures ventes...
Depuis de nombreuses années, Jos Houben arpente les scènes du monde entier avec L'Art du rire, un spectacle fondé sur le geste, qui explore ce moment fragile où, qu'on le veuille ou non, le rire se déclenche. Christophe Schaeffer, chercheur en philosophie, a délaissé l'université pour la mise en scène et la création lumières. Les deux hommes sont complices de planches de vingt ans.
Ensemble, suivis par un mystérieux chien et tenant fermement la main du lecteur, ils se lancent ici, trébuchant et facétieux, à la poursuite du rire. Quelle est cette liberté dont il se nourrit ? Comment un simple geste suffit-il à faire déraper l'esprit ?
Dans la lignée des grands textes sur le théâtre et des dialogues philosophiques, Le Chien de Bergson s'amuse à jouer avec nos certitudes et nous embarque dans un voyage improbable où les réflexions les plus sérieuses glissent toujours vers l'absurde et la poésie.
professeur de culture générale d'un lycée technique à londres, henry wilt aborde la quarantaine dans un état critique.
alors qu'il tente à longueur de journée d'instruire une bande d'adolescents qui se soucient du sonnet shakespearien comme de leur premier porridge, sa femme eva saisit la moindre occasion pour le harceler. et tout y passe: son manque d'ambition, sa virilité de mollusque, son goût immodéré pour la bière. wilt ne peut que grommeler en subissant ces réprimandes. jusqu'à cette fameuse soirée, où ridiculisé une fois de trop, il décide de supprimer celle qui a fait de sa vie un enfer.
Lorsqu'il apprend que son ami Gussie Fink-Nottle est fiancé à Madeline Bassett, Bertie est plutôt content.
Et ce même si elle n'est autre que la fille de ce cher Sir Watkyn Bassett, gentleman peu scrupuleux et grand ennemi de l'oncle de Bertie. Mais quand Madeline se met en tête de transformer Gussie en végétarien, Bertie, accompagné de l'inébranlable Jeeves, va se rendre à Totleigh Towers, la résidence des Bassett, pour une mission de secours qui ne va pas se dérouler comme prévu. " Il n'y a que deux sortes de lecteurs de Wodehouse, affirmait un critique anglais, ceux qui l'adorent et ceux qui ne l'ont pas lu.
" Gageons que ces derniers vont découvrir avec enthousiasme cette nouvelle aventure de Bertram Wooster, dit Bertie, jeune aristocrate désoeuvré et doué d'une intelligence nettement inférieure à la moyenne, qui a le don de se fourrer dans des situations inextricables dont son génial valet, Jeeves, a l'inoxydable talent de le sortir !
Ces Petits Messieurs est à la fois un essai sociologique et une nouvelle au ton piquant.
Fine observatrice de la société dans laquelle elle évolue, Louise Colet dresse le portrait des Petits Messieurs, plus rarement moqués que leur pendant féminin, les Petites Dames. Ces jeunes gens entretenus sont à le recherche d'une protectrice - veuve ou vieille fille fortunée - qui pourra pleur offrir le confort d'une vie riche.
Ni animal, ni plante, ni champignon, le blob est une masse Jaune à la texture spongieuse et aux capacités étonnantes ! Sans bouche, sans yeux ni estomac, cet organisme unicellulaire parvient néanmoins à voir et à digérer. Découpé en morceaux, il cicatrise en deux minutes, est capable de se reproduire (il présente pas moins de 720 sexes), de communiquer, de résoudre des énigmes et d'avoir différentes personnalités alors même qu'il n'a pas de cerveau.
Dénué de membres, il se déplace et adapte sa taille à son environnement. Ses seuls ennemis sont la sécheresse et la lumière, qu'il fuit en "hibernant". Derrière ses allures d'ovni, cette espèce promet des avancées scientifiques majeures : réponses sur les origines de l'intelligence, solutions pour prolonger notre longévité, traitement du cancer, découverte de nouveaux médicaments, amélioration de nos réseaux de transports...
Nous n'avons pas fini d'entendre parler du blob !
Si vous ne craignez pas un orgasme littéraire, ouvrez ce livre et régalez-vous !
Il existe nombre de livres dont vous êtes le héros, mais aucun dont vous êtes l'héroïne.
C'est chose réparée avec Pleine lune.
Vous voilà l'héroïne, drôle et libérée, au cours d'une nuit où tout est permis.
Au diable les trolls et l'heroic fantasy, bienvenue à la fête et l'amour libre.
Maîtresse du jeu, vos rencontres seront déterminées par les choix que vous ferez au fil des pages, pour de nombreuses possibilités coquines à explorer.
Goûtez au bonheur de sortir, suivre un homme, séduire des femmes, et esquivez les déconvenues (ex collant, MST, jouisseur précoce...) Si vous ne craignez pas un orgasme littéraire, ouvrez ce livre et régalez-vous !
Pourquoi diable Nigel Barley s'est-il mis un jour en tête de devenir anthropologue ? Pour sa thèse il avait choisi les Anglo-Saxons mais, tout plan de carrière impliquant une mission d'étude, c'est finalement une modeste tribu montagnarde du Nord-Cameroun, les Dowayo, qui lui échoit. Une sinécure ? Si l'on veut.
Non que les Dowayo se montrent hostiles, mais insaisissables plutôt, et imprévisibles. Barley se voit transformé tour à tour en infirmier, banquier, chauffeur de taxi, exploité jusqu'à l'os par une tribu hilare. Il finira par comprendre que l'objet d'observation, en fait, c'est lui.
Vous aimez les faits divers ?
... et trash si possible ?
Vous aimez avoir toujours une petite histoire surprenante à raconter à la machine à café ? Alors, ce livre est fait pour vous !
Devenez le héros du service compta en ayant une histoire folle pour éblouir vos collègues pendant au moins 100 matins. Si vous êtes chômeur, pas de panique, vous pouvez aussi lire ce livre aux toilettes et ne pas raconter nos petites anecdotes à vos collègues de travail, puisque vous n'avez ni collègue, ni travail. En gros, ce livre est à mettre entre toutes les mains, si vous avez de l'argent pour l'acheter bien entendu.
Bertie Wooster, jeune aristocrate londonien, s'est pris de passion pour le banjo. Cette nouvelle lubie est loin de plaire à Jeeves, son fidèle majordome, et encore moins à ses voisins exaspérés. Contraint de déménager, Bertie se retire avec son instrument chéri dans un cottage de la campagne anglaise, chez son ami le baron Chuffnell. Les choses se compliquent quand le jeune homme y retrouve son ex fiancée, Pauline, dont Chuffnell est tombé fou amoureux. D'imbroglios en quiproquos, la situation déjà fort embarrassante dégénère. Heureusement, Jeeves veille au grain et sauvera, comme toujours, Wooster de la catastrophe...
Humour british et loufoquerie sur fond de vieille Angleterre où la campagne est loin d'être bucolique : un opus à consommer sans modération.
Des policiers blancs livrés à la paranoïa ou à leurs obsessions sexuelles, des colons anglais qui rêvent d'un passé révolu, des beautés locales qui ne doivent un salut relatif qu'à la vitesse de leurs jolies jambes, tout ce beau monde exécute, grâce à Tom Sharpe, une gigue endiablée. Inspiré par dix ans passés en Afrique du Sud, il déchaîne son humour dévastateur sur le thème de l'apartheid. Après Mêlée ouverte au Zoulouland, il persiste et signe ce second opus encore plus déjanté... encore plus Sharpe !
« Ce fut un jour béni pour Wodehouse que celui où il créa Jeeves et parvint à faire échapper le roman comique (qui en Angleterre a des relents vertueux) à son cours ordinaire pour le lancer dans le torrent de la farce pure. Le grand triomphe de Jeeves, c'est que tout en jugeant Nietzsche "fondamentalement malsain" il se situe au-delà du bien et du mal. » George Orwell.
Une vieille aristocrate tireuse d'élite, des policiers sadiques et une population zouloue persécutée par des Blancs sans scrupules : voilà la distribution de ce vaudeville au vitriol, où, décidément, Tom Sharpe n'épargne personne. Maniant à merveille l'art de la loufoquerie et de la caricature, l'auteur dénonce l'apartheid sur le mode de l'insolence et de la provocation. Comme il le dit lui-même : " Waugh et Wodehouse maniaient la rapière, moi je travaille au coupe-coupe. " Nous voilà prévenus !
Un humoriste, on a du mal à l'imaginer en famille, entouré de ses enfants, de sa femme, de la bonne et du chien... Un humoriste, on le voit plutôt seul, en goguette, décochant à tout venant, à tout moment, traits et saillies pour la plus grande allégresse d'une cour mondaine et bambocharde. Encore une fois, Jerome K. Jerome bouleverse les idées reçues. Le grand humoriste britannique se montre ici englué dans les soucis domestiques du bon père de famille, éperdu d'admiration pour celle-ci, déçu par celui-là, aux prises avec les voisins, les fournisseurs et les animaux d'alentour.
L'achat d'une nouvelle maison, avec les aménagements qu'à sa guise chacun, dans la famille, souhaite y porter secrètement - ou bruyamment - est un prétexte merveilleux pour aiguiser la verve de l'humoriste, et si rien ne vaut le rire pour corriger les moeurs, elles sont ici, on le verra, suffisamment châtiées pour en sortir régénérées.
Récit caustique et humoristique de la vie de Sophie, trentenaire et chômeuse en fin de droits. Il offre une critique de la société contemporaine, où la famille et le travail sont indispensables à la valorisation et à la vie bourgeoise auquel chacun aspire. Prix Trop Virilo 2015.
« Malgré ses efforts pour surpasser son maître d'hôtel, le célèbre Jeeves, Bertram Wooster, le narrateur, ne parvient guère à aider les invités de sa tante, à réconcilier les fiancés brouillés ni à obtenir du timide éleveur de tritons qu'il déclare ses tendres sentiments pour une larmoyante jeune fille sensible à la beauté des étoiles. Une fois encore, l'intervention de Jeeves s'avère donc indispensable et efficace. L'humour de P. G. Wodehouse réside pour l'essentiel dans les contrastes qu'il sait créer : les formules les plus stéréotypées de la conversation courante sont utilisées dans un contexte inhabituel ; plus généralement, la disproportion entre les faits racontés, souvent anodins, et la manière de les présenter comme s'il s'agissait d'une véritable épopée suscite l'intérêt amusé du lecteur qui se laisse entraîner dans un tourbillon de rebondissements parfois farfelus, mais toujours distrayants. » F. Monnanteuil, Les Livres.
Épuisé depuis plusieurs années, ce succès critique et de librairie est réédité dans une version actualisée. à l'ère du numérique.
Les façons d'ennuyer ses amis en racontant ses voyages ont en effet beaucoup progressé grâce à Instagram, Facebook et Twitter !
Lire Thurber est un malicieux plaisir : cet écrivain et dessinateur - qui fut l'un des grands talents et l'un des piliers du prestigieux New Yorker - a un sens considérable du dialogue et de la repartie. L'écriture est fluide, nette, souple, et le ton fantaisiste et désinvolte. D'une redoutable clairvoyance, le caricaturiste, quand il écrit, fait mouche.
La Vie secrète de Walter Mitty en est le parfait exemple : ce recueil de vingt-trois nouvelles et six fables animalières présente des personnages fantasques et naïfs empêtrés dans des situations d'une comique absurdité. Tel Walter Mitty, le héros de la nouvelle éponyme, qui après avoir roulé en silence jusqu'à Waterbury et déposé sa femme chez le coiffeur, part faire quelques courses et se jette dans des divagations toutes plus loufoques les unes que les autres. Devenant tour à tour capitaine de navire, médecin ou tireur d'élite, il nous place en témoin privilégié de ses vies secrètes.
« J'ai moi-même cessé d'exister le 23 août 1934. J'oublie où je me trouvais à ce moment-là, mais la date restera à jamais gravée dans ma mémoire... » Ainsi s'exprimait Will Cuppy au moment d'aborder dans ce nouveau traité, aussi écologique (avant l'heure) que misanthrope, le cas épineux des espèces disparues, des dinosaures au dodo, en passant par le mammouth laineux. L'auteur n'en continue pas moins d'explorer les espèces semi-résistantes, des oiseaux aux poissons, en passant par ces satanés insectes (« Les insectes seraientils en train de gagner ? »). Truffé de notes de bas de page aussi savantes que cocasses, on comprendra que ce vrai-faux traité de zoologie est avant tout un classique de la littérature comique.
Étienne, le narrateur de ce guide hors du commun, pantalon à grosses côtes et sac au dos, n'hésite pas à se sacrifier pour suivre le pèlerinage qui, de Vézelay à Compostelle, perpétue selon lui l'archaïsme de la pensée et la soumission au destin.
Armé de son bâton de pèlerin, Étienne a plus d'un tour dans sa besace pour approcher au plus près les corps croyants de cette vaste communauté en marche... Le constat est hilarant : la chair est faible, on s'en doutait, mais elle est tout sauf triste !
Clémentine, 38 ans, est l'archétype de la catho perfectionniste qui s'use à jongler avec son boulot, ses enfants et ses engagements. Et là, elle n'en peut plus. Sa solution : partir en retraite dans un couvent !
Au fil de ses aventures, l'attachante Clémentine nous entraîne dans sa découverte de bons plans que le lecteur est invité à s'approprier. Alors si vous voulez, tout en vous amusant, découvrir la méthode Vittoz, pulvériser votre bourreau intérieur, alléger votre charge mentale, expérimenter les bienfaits de la louange, arrêter de vous prendre pour Dieu et lui lâcher les rênes de votre vie, ce roman aussi fin que drôle est fait pour vous !
Les catastrophes écologiques ont eu raison de la civilisation humaine. Les rares survivants se sont organisés en une micro-société qui veut rejeter les erreurs du passé. Dans cette communauté sans Dieu, sans technologie, où l'homme est mis sur le même plan que les animaux, le jeune Narval découvre un message secret laissé par sa mère disparue : « ilasouffertsousponcepilate ». Avec sa plume élégante, pleine de générosité et d'humour, Anne Kurian nous entraîne dans un nouveau monde d'une richesse inouïe et une aventure palpitante. Un chef-d'oeuvre de science-fiction chrétienne !
Dans le Northumberland, depuis des générations, les dames Grope font régner la terreur autour d'elles.
Signes distinctifs : un physique ingrat, une nature antipathique et des pulsions castratrices inversement proportionnelles à leur volonté de se reproduire. Qu'à cela ne tienne ! Chez les Grope, on kidnappe les hommes de mère en fille. Une coutume familiale dont le jeune Esmond Burnes va faire les frais... Fils unique d'une toquée de romans à l'eau de rose et d'un petit banquier terne et disgracieux, Esmond est forcé de se réfugier chez son oncle suite à une agression alcoolisée de son père.
C'est là que l'innocent garçon va tomber entre les griffes de sa tante Belinda, née Grope, épouse frustrée et ménagère forcenée... Disparitions suspectes, soûleries aggravées, accès de folie, torrides parties de jambes en l'air... Même la police va perdre le fil. Mais y aura-t-il quelqu'un pour sauver Esmond Burnes ?