« Un récit sans complaisance, une déclaration d'amour fraternelle » Delphine de Vigan « Il y avait cet énorme chêne, sur lequel je reproduisais les coups de pied retournés du Chevalier Lumière, pour envoyer un signal aux inconscients qui t'auraient cherché des noises. Il ne pouvait rien t'arriver. Tu avais un frère dans la cour des grands. » Deux frères. L'un, candide, l'autre, rageur. Quand Thibault fonce, Guillaume calcule. Si Thibault tombe, Guillaume dissimule. En 2001, Thibault est diagnostiqué schizophrène. À cela, un Chevalier Lumière ne peut rien. Sa bascule, il fallait la raconter. Et aussi la culpabilité, les traitements, la honte, les visions, l'amour, les voyages, les rires, la musique et l'espoir. Alors Thibault a accepté de livrer ses folles histoires. Et ses voix se sont unies à celle de son frère. Contre une maladie qui renferme tous les maux, les clichés, les fardeaux, ils ont livré bataille.
À partir d'une tragédie universelle, ils ont composé un livre où douleur et mélancolie côtoient la plus vibrante tendresse.
À propos de l'auteur On connaissait Gringe (alias Guillaume Tranchant) rappeur, en solo ou en duo avec Orelsan et les Casseurs Flowters, Gringe acteur dans la série Bloqués, dans le film Comment c'est loin, et sous la direction entre autres d'Olivier Marchal ou d'Andréa Bescond. Place à Gringe auteur, qui a ému la dernière rentrée littéraire.
« Un livre passionnant, absolument superbe et poétique. » Marina Carrère d'Encausse, France 5 « Un récit sans concession, où leurs deux voix se mêlent pour n'en faire plus qu'une. » Boomerang, France Inter « Gringe se dévoile sans filtre (mais non sans humour) et raconte avec finesse la relation intense qui l'unit à son frère. » Libération Un livre d'une liberté phénoménale ! Alexandre Jardin
« Un témoignage très fort sur la fragilité de notre système de santé, un hommage au courage des soignants mais aussi une exploration des origines d'une vocation ».
Augustin Trapenard, « Boomerang », France Inter.
Ancien médecin devenu réalisateur, brutalement à l'arrêt du fait du confinement, Thomas Lilti s'engage comme bénévole à l'hôpital où il tournait quelques jours plus tôt dans des services désaffectés, transformés en plateau de cinéma. Saisissant retour de l'autre côté du miroir, en pleine crise sanitaire, dans un grand hôpital de Seine-Saint-Denis. Un retour si bouleversant qu'au fil des jours, il s'interroge à voix haute : qu'est-ce que la vocation de médecin ? Par son humour, ses certitudes et ses doutes, Thomas Lilti invite à découvrir les paradoxes fascinants d'un monde aux secrets si bien gardés.
« Poussez, Madame ! » est peut-être la phrase la plus prononcée par Sylvie Coché depuis qu'elle a commencé sa longue carrière de sage-femme. Après plus de trente années de journées et de nuits passées en salle d'accouchement, la sage-femme aux 10 000 bébés nous ouvre son carnet d'anecdotes sur les mamans, les papas, les médecins et... les bébés, bien sûr !
Entre crises de nerfs, naissances miraculeuses, blagues douteuses, imprévus à gérer, parents totalement ingérables, prénoms improbables et fous rires irrépressibles : les accouchements sont rarement de longs fleuves tranquilles !
Tout ce qui est écrit dans ce livre est 100% vrai !
Obsessionnelle, parano et hypocondriaque, Nora Hamzawi partage ses petites angoisses ordinaires avec humour et autodérision.
À mi-chemin entre séances chez le psy et journal intime, elle décortique des scènes de nos vies pour mieux y trouver sa place.
Comment fait-on pour avoir l'air à l'aise en soirée ? Qui sont ces gens qui fréquentent les stations de skis ? Y a-t-il un âge pour arrêter de regarder La Boum ? Pourquoi est-ce qu'on est obligé de se tutoyer dans les magasins bios ?
Son regard sur le monde, sa perception des situations et son désarroi, amusé et sensible, révèlent l'absurdité et la folie du quotidien.
En bref, si vous vous demandez régulièrement si vous êtes normal ou à côté de la plaque, cette introspection sans filtre devrait vous aider à relativiser !
L'angoisse est la compagne quotidienne et tenace de Roselyne, depuis que son fils Arthur se drogue : « Pourquoi a-t-il l'air fatigué ? Pourquoi maigrit-il à vue d'oeil ? Pourquoi tousse-t-il autant ? Revoit-il ses anciens camarades à l'influence vénéneuse ? M'a-t-il volé de l'argent pour s'acheter sa came ? A-t-il fumé du cannabis ? Pris des amphétamines, des champignons ou de la cocaïne ? »Dans un texte bouleversant, Roselyne Febvre se met à nu avec courage en racontant le terrible engrenage, la descente aux enfers : Arthur au commissariat après un bad trip, son studio ravagé, ses études de cinéma en pointillé, les mensonges, les vols, l'errance d'un hôpital psychiatrique à un autre, les médecins qui défilent et ne parviennent ni à poser un diagnostic ni à le sevrer - remplaçant les drogues illicites par des ordonnances toujours plus chargées...Confrontée à la folie passagère de son fils, quand le dévoreur s'empare de lui, Roselyne crie son impuissance à sauver sa brindille, son colibri. Elle est Sisyphe, Don Quichotte... et ce combat sans fin, elle ne cesse de le mener, dans l'espoir de voir apparaître une lumière, même vacillante.
Roselyne Febvre est journaliste, chef d'un service politique.
Le docteur Mathieu Doukhan finit de lire l'histoire du soir à son fils avant de partir pour une nouvelle garde de nuit au service des urgences de Tourcoing. Une fois le livre refermé, son fils l'embrasse et lui pose une question qui donnera naissance à ce livre témoignage : "Papa, pourquoi tu dors encore à l'hôpital ?" Au menu de ces chroniques, la vie aux urgences sous toutes ses coutures, avec ses joies, ses malheurs, ses dérives et ses amertumes. Le regard du docteur Mathieu Doukhan est cru, vrai et sa parole mérite d'être partagée avec le plus grand nombre. Edifiant !
Pour cette deuxième saison de ses « Voyages en Autistan », Josef Schovanec, philosophe-baroudeur de l'autisme et de la rencontre, nous emmène dans un étonnant périple où le réel et l'autre ne cessent d'interroger - de l'apprentissage de l'humour juif à Tel-Aviv à l'observation des chevaux en liberté au Kirghizistan, en passant par le souvenir des guérisseurs chasseurs de fantômes en Martinique.
Enfant autiste devenu adulte, cet amoureux des langues, des cultures et globe-trotter polyglotte livre page après page son regard empli de poésie, de savoir et d'humour sur un pays, ses habitants, une coutume, une spécialité culinaire, dans un constant souci de l'altérité et où normalité et handicap communiquent.
Ici, Josef Schovanec tisse grande histoire et petites anecdotes recueillies au fil de ses vagabondages sur les différents continents et prouve que voyages et autisme ne sont pas contradictoires.
Qui soigne le personnel soignant ? Une infirmière brise l'omerta...
« Si les gens savaient...
Combien de fois ai-je entendu cette formule dans la bouche des soignantes ?
Si les gens savaient qu'à l'hôpital la sécurité des malades n'est plus assurée.
Si les gens savaient que la vie des patients est entre les mains d'infirmières en sous-effectif.
Si les gens savaient que la qualité des soins décline de jour en jour et que des drames sont passés sous silence.
Si les gens savaient que l'ensemble de notre système de santé est sur une ligne de crête, au bord du gouffre.
L'hôpital et ses soignantes sont à la limite de l'effondrement. Et pas seulement à cause de la Covid, les raisons sont plus profondes... » À propos de l'autrice Infirmière depuis quinze ans et journaliste, NORA SAHARA a recueilli des centaines de témoignages et révèle l'envers du décor d'une profession essentielle mais maltraitée, variable d'ajustement d'un système de santé qui se délite.
« Manque de personnel, rythme de travail effréné, pénurie de matériel, qualité des soins dégradée... Avec son enquête, l'ex-infirmière et journaliste Nora Sahara dévoile les failles du système hospitalier français. » L'Obs « Une enquête polyphonique qui laisse éclater le profond malaise des professionnels. » L'Humanité
Pendant près de deux ans, Solène connaît l'enfer de l'anorexie. Dans son journal intime, elle raconte ce « monstre » qui s'invite à chaque repas et l'empêche de se nourrir : une petite voix obsédante qui lui renvoie l'image d'une fille « nulle », « énorme », « immonde ». À force de ténacité, entourée de l'amour des siens et accompagnée par le corps médical, Solène retrouve peu à peu confiance en elle et reprend goût à la vie. Une libération dont cette jeune fille rayonnante, aujourd'hui étudiante, souhaite témoigner pour toutes les autres.
En France, environ 10 000 personnes se suicident chaque année. Toutes les classes d'âge et les catégories socio-professionnelles sont touchées. On estime que chaque suicide impacte lourdement environ 40 personnes. Quand un proche se donne la mort, son entourage vit un véritable tsunami. Choc posttraumatique, culpabilité, colère, honte, le deuil après le suicide est bien particulier. Ce que vivent les familles touchées par le suicide d'un proche reste encore méconnu. Ce livre donne la parole à ces endeuillés du suicide. Que le décès date de quelques mois ou de plusieurs années, ils racontent leurs histoires, partagent leurs expériences et prouvent que l'on peut non seulement survivre mais vivre. Leurs témoignages sont éclairés et complétés par les regards de spécialistes comme le psychiatre Christophe Fauré ou Xavier Pommereau, psychiatre travaillant avec les adolescents. Ce travail sur le suicide mené par Katia Chapoutier a donner lieu à un documentaire diffusé sur France 5. Ce livre en constitue le prolongement et l'approfondissement en donnant aux lecteurs les clefs fondamentales pour se reconstruire après le suicide d'un proche et continuer de vivre.
« Ce que je retiens des quatre années passées au sein du centre d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogue de Mantes-la- Folie, c'est une bienveillance générale, un énorme effort de tolérance mutuel malgré les difficultés quotidiennes, un attachement profond à ce lieu et donc une attention collective à son respect.
Si cet aimable ouvrage peut contribuer à faire évoluer les représentations habituelles des citoyens normaux sur les shlags, les junks, les toxicos, j'en serais ravi. Si les hommes et les femmes qui m'ont fait l'honneur de bien vouloir me confier des pans de leur existence ne se sentent pas trahis, et si la lecture de leur parole leur permettait de prendre conscience de la valeur et de l'intérêt de celle-ci, alors là, je serais comblé... »
Christelle Cebo est docteure en sciences et chercheuse en biologie. Après le décès de sa fille d'une overdose d'opiacés, elle s'est battue pour interdire la délivrance de ces médicaments sans ordonnance. Grâce à son courage et à sa pugnacité, en juillet 2017, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a signé un arrêté plaçant tous les médicaments contenant de la codéine, du dextrométhorphane, de l'éthylmorphine ou de la noscapine sur la liste des spécialités dont la délivrance est soumise à prescription médicale obligatoire.
« Je n'ai pas eu le choix. Tout le monde aurait fait pareil à ma place. En revanche ce que tout le monde n'aurait pas fait, c'est ce que la famille de mon donneur ou de ma donneuse a fait. Eux avaient le choix. Et ils ont choisi de me donner la vie. ».
Pierre Ménès a subi une double greffe du rein et du foie. Sans elle, il était condamné. Dans ce livre bouleversant, il revient sur sa vie, de son enfance jusqu'aux plateaux de télévision. Et il raconte pour la première fois la dégradation de son état, l'insupportable attente, la lourde opération et la douleur de ses proches. Mais il partage aussi l'espoir, le soutien indéfectible de l'amour de sa vie, Mélissa, la solidarité de son entourage, les visites de grands joueurs de football et les mots d'anonymes qui l'ont aidé à tenir bon dans les moments les plus durs.
Pierre Ménès témoigne aujourd'hui pour rappeler l'importance du don d'organes - 24000 personnes sont dans l'attente d'une greffe - dans un hymne à l'amour et à la vie.
Avec la collaboration de Catherine Siguret.
Témoignage. Récit à deux voix. Une mère se souvient de son enfant qu'elle croyait connaître, qu'elle croyait semblable aux autres enfants, de ses difficultés face au système scolaire, du long parcours jusqu'au diagnostic. Son fils se souvient de ses premiers énervements, du regard des autres, de son regard sur les autres, de tous les tests psychologiques qu'on lui a fait passer. Poignant, juste, jamais impudique ni inutilement sentimentaliste, ce texte parlera aux familles confrontées à une situation similaire, aux professionnels de l'enfance, et finalement à tout le monde.
Quand on a 27 ans et qu'on apprend qu'on a une boule de six centimètres dans le sein gauche, forcément, on a peur. Et puis on se bagarre. Et on pleure. Et on en rit. Maligne, c'est l'histoire de Noémie. C'est l'histoire de l'imprévu. C'est l'histoire d'un corps. C'est l'histoire d'une jeune femme bouleversante qui se bat contre le cancer avec la plus belle des armes : l'amour de la vie.
Maligne a été joué par Noémie Caillault pour la première fois au printemps 2015 à Paris, au théâtre de la Pépinière, dans une mise en scène de Morgan Perez.
« Qui m'a filé ça ? Quand ? Je suis sûre que c'est Esteban. Je le sens. Ou ce mec qui m'avait draguée dans la rue, Fabrice. Je vais faire comment quand je voudrai avoir des relations sexuelles maintenant ? Je dois le dire à mes futurs partenaires ? Et pour être en couple ? Putain de merde. C'est quoi ce délire ? Le VIH ?! Le putain de VIH. Le virus du sida. Là. Dans mon corps. » À vingt ans, Lucie apprend qu'elle est porteuse du virus du sida. Alors qu'elle ne s'était jamais sentie concernée, elle doit désormais accepter que le VIH l'accompagnera à vie. Presque six ans après, elle a décidé de raconter son histoire pour briser les clichés sur les personnes séropositives. Elle évoque ses angoisses, sa colère, les sentiments de honte et d'injustice, les réactions diverses et parfois difficiles de son entourage et des garçons qu'elle fréquente.
Elle veut surtout s'adresser aux jeunes, qui négligent de plus en plus le préservatif et le dépistage malgré les campagnes de prévention, pour éviter qu'ils ne commettent les mêmes erreurs qu'elle.
Marie de Noailles raconte sa longue descente aux enfers : hypersensible, hyper-anxieuse, elle tombe dans la drogue à quatorze ans. Ce seront quinze ans de dérive, de cures de désintoxication en hospitalisations psychiatriques : une mort à petit feu, très douloureuse, dont elle gardera des cicatrices à vie.
Émilie Lanez a prêté sa plume à Marie de Noailles : ensemble, elles nous livrent ce texte intime et sensible qui ne perce pas l'énigme de l'addiction mais l'approche, avec pureté et douceur.
Fille du duc et de la duchesse de Noailles, Marie de Noailles est aujourd'hui sevrée. Devenue addictologue, diplômée en psychologie de l'université de Bristol, elle met au service des autres son expérience de l'addiction.
« Même dans le cercle psycho pathogène de la famille, celui de la schizophrénie, on peut être dans l'impossibilité de faire autrement que de vivre. En refusant d'entrer dans le cercle, et en se servant de l'acuité née au contact de la maladie psychique, comme si on était vacciné, il est possible qu'une apparente faiblesse devienne une force immunitaire.
D'où l'on vient, où l'on est né, avec qui on a grandi ; nos héritages culturels et génétiques déterminent ce que nous allons être, il faut faire avec. Face à mon environnement familial, et dans ce contexte particulier, je n'avais qu'un choix : aller dans le mur du désordre et rejoindre la folie de mon frère ou en sortir et en faire une opportunité. J'ai décidé d'intégrer cette fragilité et d'en faire une force. C'était ça ou mourir. Les fragilités de mon frère ont été les racines de ma force. Je suis devenu « moi » par la grâce de mon frère ; sa maladie a contribué à faire de moi un être en quête. Il était dans l'ombre, j'ai cherché la lumière. Je suis devenu un homme en cohérence, en écho avec lui. »
Au réveil d'une sieste, Valérie est horrifiée. Progressivement et sans la moindre douleur, la moitié de son corps ne lui obéit plus. Elle se paralyse en silence. Médecin, elle comprend qu'elle est victime d'un AVC et qu'elle ne peut rien tenter. En quelques minutes, Valérie sombre et lorsqu'elle se réveille, c'est avec un corps d'hémiplégique.
Son processus de reconstruction et de travail sur elle-même est douloureux voire violent avec cette « moitié de chair à traîner » qui lui impose de réapprendre à vivre au quotidien.
Mais l'originalité´ de ce témoignage est qu'elle nous raconte aussi sa déchirante épreuve avec humour et autodérision, décrivant ses sympathiques compagnons de route et sa cruelle rencontre avec « Madame Hémiplégie », sa nouvelle amie pour la vie. Cela donne lieu à des dialogues insolites d'un cynisme désopilant.
Sans la présence des philosophes grecs, de la musique, de ses proches et d'un homme rencontré trois semaines avant son avc, sa renaissance n'aurait pas été possible.
Au travers de son récit, Valérie explore son passé, nous confie ses émotions en cherchant à comprendre l'inexplicable. Culpabilité, Destinée ou non, c'est dans la manière de regarder les évènements que nous pouvons les dépasser.
« AVC, tu m'as donné une belle leçon de Vie ! »
Dix ans plus tôt, Léa s'est arrêtée de manger. Cette jeune adolescente était douée à l'école, faisait beaucoup de sport et semblait épanouie. Pourtant, au fond d'elle-même, Léa se sentait comme morte, n'ayant plus aucun désir de manger et de vivre. Une vraie maladie. Est-ce parce que l'on ne cessait de lui dire qu'il fallait souffrir pour être belle ? D'abord anorexique, la jeune fille est ensuite devenue boulimique, avalant tout et n'importe quoi avant de se faire vomir, alternant séances chez le psy et séjours à l'hôpital. Léa raconte ces années de souffrance et de douleur. Dix années de lutte contre une maladie qui l'a rongée au point de la conduire aux portes de la mort... et qu'elle a finalement réussi à vaincre.
Ce livre aurait pu s'intituler : Mes amis, mes amours, mes emmerdes et mon cancer. Nous n'avons pas trouvé opportun de demander l'autorisation à Charles Aznavour, pourtant c'est bien de cela dont il s'agit. Ce texte n'a pas pour ambition de décrire la maladie, les traitements, la fatigue - tout le monde se doute qu'une séance de rayons X fait bronzer beaucoup plus vite qu'une séance d'UV -, mais les « à-côtés ». Les incidences du cancer sur la vie quotidienne.
Comment en parler à sa famille (« Papa, maman, devinette : qu'est-ce qui est rond et qui ne grossit que dans un seul sein ? »), comment le cacher à son banquier (« Je vous jure que j'ai toujours eu les cheveux rasés et le teint jaune. je signe où pour le prêt ? »), les réactions les plus loufoques de copains (« Fais voir ton nichon. Ouais, c'est moche, mais tu t'en fous, il te reste un sein »), de médecins aussi. Surtout, le livre affronte la question sans détour : comment une quarantenaire, célibataire sans enfants mais avec un cancer, peut encore croire à l'amour, espérer rencontrer un homme et continuer à draguer ?
Delphine Apiou a assez pleuré comme ça, aujourd'hui elle a décidé d'en rire.