« Il y avait cet énorme chêne près des toilettes des garçons, sur lequel je reproduisais les coups de pied retournés du Chevalier Lumière, pour envoyer un signal aux inconscients qui t'auraient cherché des noises. Il ne pouvait rien t'arriver. Tu avais un frère dans la cour des grands, qui maîtrisait en théorie les rudiments du karaté et qui veillait sur toi. En théorie. Dans la pratique, ta garde rapprochée laissait parfois à désirer. » Deux frères. L'un, candide, l'autre, rageur. Leurs parents ont mis au monde la parfaite antithèse. Quand Thibault fonce, Guillaume calcule. Si Thibault tombe, Guillaume dissimule. Prise de risque contre principe de précaution. L'amour du risque face à l'art de ne jamais perdre. En 2001, Thibault est diagnostiqué schizophrène. À cela, un Chevalier Lumière ne peut rien. Sa bascule, il fallait la raconter. Et aussi la culpabilité, les traitements, la honte, les visions, l'amour, les voyages, les rires, la musique et l'espoir. Alors Thibault a accepté de livrer ses folles histoires. Et ses voix se sont unies à celle de son frère. Contre une maladie qui renferme tous les maux, les clichés, les fardeaux, ils ont livré bataille. À partir d'une tragédie universelle, ils ont composé un livre où douleur et mélancolie côtoient la plus vibrante tendresse.
« Un récit sans complaisance, une déclaration d'amour fraternel. » Delphine de Vigan
Quadri-amputé à 26 ans, qui aurait pu imaginer que je réaliserai mes rêves les plus fous ? Traverser la Manche ou relier les cinq continents à la nage, venir à bout du Dakar, le Rallye-Raid le plus éprouvant au monde, sauter en parachute, faire de la plongée sous-marine... Ou tout simplement me brosser les dents !Certains événements obligent à repenser notre vie, notre relation aux autres, à définir de nouveaux objectifs et à s'offrir d'autres chances. Pour que nos rêves deviennent réalité, que le changement puisse opérer, il nous faut jeter toutes nos forces dans la bataille et surtout rêver grand. Chaque jour échafauder les plus improbables défis et oser d'autres plus petits. Pour cela, écoutez votre voix intérieure et votre instinct !En treize chapitres, je ne propose ni modèle, ni vérité, ni recette miracle, juste quelques clés. Treize, le chiffre redouté. Tout un symbole pour conjurer le sort, aller contre les préjugés et ne jamais se laisser dicter ses pensées.
Je suis vivante alors que je devrais être morte. Dans un scénario différent, j'aurais pu quitter cette vie merveilleuse depuis longtemps. Comme beaucoup d'autres personnes qui vivent avec une maladie incurable, j'ai dû apprendre à vivre sans savoir s'il y aurait un lendemain parce que, statistiquement, il n'y en avait pas. Deborah James n'a que 35 ans lorsqu'elle est diagnostiquée d'un cancer incurable de l'intestin. Elle apprend dès lors une leçon puissante qui l'aidera à traverser cette épreuve : la façon dont nous réagissons face aux événements peut nous renforcer comme nous détruire. Avec la bonne approche, nous pouvons tous et toutes relever d'énormes défis et trouver force et espoir, même dans les moments les plus sombres. Ce livre vous permettra de remettre en question votre existence et d'apprendre à profiter pleinement de votre vie comme si vous n'aviez pas de lendemain. En exploitant le pouvoir de la positivité et en valorisant chaque jour comme s'il pouvait être le dernier, vous découvrirez, comme l'a fait Deborah, qu'il est possible de vivre avec de la joie et un but à atteindre, quoi qu'il arrive. « La manière dont je fais face à l'adversité est mon arme la plus puissante. »
Le témoignage bouleversant d'une femme inspirante :
Sa course réussie contre la maladie et pour la vie.
J'ai 25 ans, je suis une étudiante pleine d'ambition dans une grande université de Boston. On me diagnostique une maladie neurologique incurable, une sclérose en plaques. On me dit que bientôt, je me déplacerai en fauteuil roulant. Qu'il faut que je l'accepte. Seule dans ma chambre d'étudiante sur le campus américain, ma vie s'effondre. Mais d'instinct, je m'écarte de tous les traitements traditionnels et je décide de chercher ma propre voie. Vingt ans après, je vais courir mon premier marathon à Rome. 42,125 km. J'ai décidé de briser mon silence et d'écrire un livre témoignage sur ce parcours.
Alors qu'elle termine de brillantes études de commerce aux États-Unis, Julie Robveille, 25 ans, apprend qu'elle est atteinte de sclérose en plaques. Sa vie, ses projets, tout semble lui échapper à l'annonce du diagnostic. Mais la jeune femme, d'une persévérance extraordinaire, refuse de se laisser abattre par la maladie. Elle rejette les traitements traditionnels et entame un parcours de vie inspirant et motivé par la volonté farouche de continuer à vivre intensément. Malgré la menace du handicap et des crises, Julie voyage en Europe, déménage six mois en Espagne et participe à des séminaires de reconnexion avec elle-même dans le désert marocain. Après avoir annoncé sa maladie sur les réseaux sociaux et reçu des milliers de messages de soutien, elle se lance le défi de participer au Marathon de Rome en 2022, et livre le récit puissant de son entraînement et de sa lutte contre la sclérose en plaques. Au-delà de son combat contre la maladie, Julie s'est forgé un mental de battante qu'elle applique dans tous les domaines de sa vie. Véritable role model, elle livre dans ce témoignage tous ses conseils pour réussir et partage sa philosophie de vie.
Récit authentique d'une femme à la force remarquable, sans tabou.
Marine est aujourd'hui une femme épanouie, qui adore le sport et l'aventure. Mais Marine n'a pas toujours été aussi pleine de vie.
Plus jeune, elle n'était pas comme toutes les filles de son âge : elle était anorexique. Son apparence et son poids l'obsédaient au point de la mettre en danger et de passer plusieurs mois à l'hôpital.
Comment s'en est-elle sortie ? Quels sont les pièges de la dysmorphophobie dans lesquels elle est tombée ? Comment réagir face à l'indifférence des médecins et à l'incompréhension des proches ? Quel a été ce déclic qui lui a permis de se réinventer à travers le sport, au point de devenir une triathlète accomplie ?
Marine raconte dans ce livre les étapes qui l'ont menée de la maladie jusqu'à la guérison. Un témoignage positif, vrai message d'espoir, auquel chacun peut s'identifier. Elle est ce pont entre la maladie et l'épanouissement.
Ce témoignage exceptionnel, auquel prennent part la mère et le frère de Marine, permet de mettre en lumière un sujet tabou qu'il faut enfin aborder. Avec pudeur, mais guidée par un vrai souci d'authenticité, Marine nous fait revivre son parcours, de sa période la plus noire à aujourd'hui.
« Parfois je me demande ce qui est du domaine de la fiction et ce qui est du domaine de la réalité. Qu'est-ce que j'ai inventé pour mes personnages et qu'est-ce que j'ai vraiment vécu ? Est-ce que moi je les ai passés, mes diplômes ? J'ai des montées d'angoisse. Qu'est-ce qui prouve, là, maintenant, que je suis réellement médecin ? On pourrait essayer de trouver des gens qui voudraient témoigner pour moi. On pourrait essayer de retrouver un exemplaire de ma thèse, mais j'ai cherché et je ne sais pas où est ma thèse, elle n'est pas à la bibliothèque universitaire, j'ai appelé, ils n'ont pas de traces de ma thèse de docteur en médecine. Elle doit être quelque part chez mes parents mais la seule chose que j'ai trouvée, c'est un petit papier du médecin qui a été mon directeur de thèse, et dans son CV il y a marqué qu'il a été le directeur de la thèse de Thomas Lilti. Ça me rassure un peu, mais est-ce que cela prouve que je suis docteur en médecine ? » Ancien médecin devenu réalisateur, brutalement à l'arrêt du fait du confinement, Thomas Lilti s'engage comme bénévole à l'hôpital où il tournait quelques jours plus tôt dans des services désaffectés, transformés en plateau de cinéma. Saisissant retour de l'autre côté du miroir, en pleine crise sanitaire, dans un grand hôpital de Seine-Saint-Denis.
Un retour si bouleversant qu'au fil des jours, il s'interroge à voix haute. Qu'est-ce que la vocation de médecin ? Que cache le secret médical ? Et ce monde très hiérarchisé autour du sacro-saint « docteur » ? Qu'est-ce qui fait un bon médecin ? Quelle place pour le patient ? Comment s'exerce réellement ce fameux serment d'Hippocrate, fondateur de l'exercice de la médecine ? Comment trouver sa place lorsqu'on est soi-même fils de médecin ?
Réflexion unique sur l'engagement des soignants, l'évolution du domaine de la santé, l'éthique médicale, le réel et la fiction, Le serment est aussi le récit d'un parcours initiatique passionnant. Par son humour, sa façon d'aller au plus juste de sa pensée, ses certitudes et ses doutes, son talent de conteur, Thomas Lilti invente une voix unique. Elle nous invite à découvrir les paradoxes fascinants d'un monde aux secrets si bien gardés.
Pour la première fois, dix patients atteints de tumeurs cérébrales témoignent de leur combat quotidien contre la maladie, avec un maître mot : positiver.
Ils sont originaires de toute la France, ils dansent, ils enseignent, ils voyagent, ils s'investissent, se projettent. Ils sont parents, frères, soeurs, amoureux. Tous sont atteints de tumeurs cérébrales. Des gliomes bénins ou malins. Mais aucun ne se laissera présenter ou définir par sa maladie.
À travers ces témoignages, ils partagent la réalité de leur quotidien avec leur invitée surprise, la tumeur. Un quotidien fait de doutes, de peurs, de difficultés et de détresse, mais surtout de tous ces moments de joie et d'enthousiasme, de tous ces projets et ces rêves !
À la fois émouvants et percutants, leurs récits s'avèrent aussi pétillants, parfois presque insolent face à la maladie. Ces femmes et ces hommes ne lui offriront pas le loisir de détruire ce qu'ils sont : des personnes qui aiment la vie et la savourent à chaque instant.
C'est cet amour qui les a rassemblés autour d'un projet : celui de partager leur optimisme, leur positivité et leur combativité à ceux qui en manquent. Tout comme on transmet un sourire, leurs histoires ont vocation à transmettre le réconfort et la force de lutter.
L'angoisse est la compagne quotidienne et tenace de Roselyne, depuis que son fils Arthur se drogue : « Pourquoi a-t-il l'air fatigué ? Pourquoi maigrit-il à vue d'oeil ? Pourquoi tousse-t-il autant ? Revoit-il ses anciens camarades à l'influence vénéneuse ? M'a-t-il volé de l'argent pour s'acheter sa came ? A-t-il fumé du cannabis ? Pris des amphétamines, des champignons ou de la cocaïne ? » Dans un texte bouleversant, Roselyne Febvre se met à nu avec courage en racontant le terrible engrenage, la descente aux enfers : Arthur au commissariat après un bad trip, son studio ravagé, ses études de cinéma en pointillé, les mensonges, les vols, l'errance d'un hôpital psychiatrique à un autre, les médecins qui défilent et ne parviennent ni à poser un diagnostic ni à le sevrer - remplaçant les drogues illicites par des ordonnances toujours plus chargées...
Confrontée à la folie passagère de son fils, quand le dévoreur s'empare de lui, Roselyne crie son impuissance à sauver sa brindille, son colibri. Elle est Sisyphe, Don Quichotte... et ce combat sans fin, elle ne cesse de le mener, dans l'espoir de voir apparaître une lumière, même vacillante.
Adeline Pasteur a toujours travaillé sans relâche, dans l'espoir d'atteindre la perfection dans tous les domaines de sa vie. Lorsqu'elle découvre qu'elle a un cancer, son monde s'écroule.
Pourtant, avec le recul, une fois sortie de cette « aventure », elle portera un jugement acéré sur les années où elle a « semé les graines » de cette maladie en s'obligeant à rester dans un rôle qui ne convenait pas à son être profond. Le cancer, dit-elle, est « comme un hurlement du corps », ce corps qui a envoyé auparavant une somme d'autres symptômes qui ont été ignorés.
Comprenant qu'il faut être persuadé de son pouvoir personnel pour avancer vers la rémission, elle entreprend un travail global sur elle-même, à l'aide de diverses thérapies alternatives, tout en se livrant à une visualisation positive de la chimiothérapie, particulièrement efficace.
Aujourd'hui libérée de ce qui l'entravait, elle affirme que le cancer est « la meilleure chose » qui lui soit arrivée.
Alors qu'elle fête ses 18 ans, Romane n'est plus que l'ombre d'elle-même. La jeune femme pèse seulement 36 kilos ! Anorexique, cela fait des mois qu'elle ne s'alimente quasiment plus. Au point de frôler la mort et de devoir être hospitalisée. C'est enfin le déclic : se rendant compte qu'il est vital de réagir, Romane décide de se faire suivre par des médecins et un psychologue. Et peu à peu, elle remonte la pente, se remet à courir, sa passion depuis toujours. À force d'efforts, en deux années difficiles, la jeune femme devient une marathonienne d'exception et reprend goût à la vie. Dans ce livre, Romane raconte sa descente aux enfers, mais surtout son combat contre une maladie qui touche près de la moitié des adolescentes et conduit des milliers d'entre elles au suicide. Son récit est un témoignage d'espoir. Une formidable leçon de vie.
Sam préfère regarder les objets qui tournent plutôt que de s'intéresser aux personnes. À l'âge où les enfants prononcent leurs premiers mots, commencent à jouer ensemble, Sam est solitaire. Il ne parle pas, il répète les mêmes gestes. Comme s'il était absent au monde. Certains lui prédisent un avenir sombre. Sa mère se fait une promesse : l'enfant aura une belle vie. C'est ici le récit d'une enfance empêchée qui se mue en renaissance, la quête d'un trésor dissimulé au fond de l'âme d'un enfant. À la manière du Petit prince, Sam passe de planète en planète pour arracher des victoires à la fatalité. Aussi haletant que touchant, le récit décrit le parcours semé d'embûches, les doutes, le dédale des institutions où l'on se perd, le fil d'Ariane à suivre pour s'en sortir. On plonge dans une histoire singulière et universelle. Tout se déroule comme si on inversait le cours d'une histoire trop vite écrite. A l'instar de nombreux autistes Asperger connus, Glenn Gould, Bobby Fischer, Josef Schovanec, ou encore Daniel Tammet, Sam va développer des capacités hors-normes. Mais Sam doit concilier un potentiel singulier et la vie avec les autres. Réussira-t-il à prendre son envol ?
Une histoire qui retentit profondément en chacun de nous.
Quand devient-on infirmière ? Est-ce le jour où l'on obtient son diplôme ? celui où l'on pose son premier pansement ? où l'on perd son premier patient ? Est-ce celui où l'on apprend à se blinder, ou celui où l'on espère ne jamais arriver à le faire ?
Je suis devenue infirmière grâce à l'école, aux manuels et aux profs, bien sûr, mais surtout au contact des patients et des autres soignants. Auprès d'eux, j'ai appris la signification du mot « soigner », cet ensemble de technique, de psychologie et d'attention qui fait que l'humain reste au coeur de chaque contact, de chaque geste et de chaque intervention. C'est penser à préserver la pudeur de tous les patients dont je fais la toilette, c'est savoir comment ils aiment s'habiller, c'est apprendre à reconnaître qu'aujourd'hui est un mauvais jour au ton de leur voix.
C'est pour cela que j'aime mon métier : parce que chacun est unique. C'est aussi pour cela qu'il faut le protéger, ce métier : parce qu'il est essentiel que nous, les soignants, puissions être disponibles, attentifs et compétents auprès de vous lorsque vous en avez besoin.
Chaque dimanche sur Europe 1, dans l'émission « Carnets du monde », Josef Schovanec, philosophe-saltimbanque de l'autisme et de la différence, tient la chronique « Voyage en Autistan », dans laquelle il pose un regard plein d'humour et d'érudition sur un pays, une culture, une langue, une cérémonie, un plat national...
Mêlant grande histoire et petites anecdotes recueillies au fil de ses nombreux périples sur tous les continents - il est chercheur spécialiste de la philosophie des religions et des coutumes -, cet infatigable globe-trotter et polyglotte nous prouve que voyages et autisme ne sont pas contradictoires, bien au contraire ! Car les voyages revêtent une importance particulière pour toutes les personnes autistes : ailleurs, elles se sentent enfin comme les autres.
Avec ce nouveau recueil de ses meilleures chroniques, vous ne verrez plus notre planète du même oeil !
«On ne saura jamais quel aurait été mon destin sans cette maladie - une méningite bactérienne foudroyante à l'âge de six ans -, mais je n'aurais sans doute pas vécu le quart de ce que j'ai eu la chance de vivre jusqu'à présent.Je suis Théo Curin, vingt et un ans, amputé des quatre membres, bien dans ma tête, bien dans ma peau. Quand on me demande comment je réagirais si on me rendait bras et jambes, je réponds : Non, merci, je ne saurais qu'en faire ! J'ai des choses à dire et le sentiment d'être écouté, que demander de plus ?»Sous nos yeux, Théo encaisse, se redresse, rebondit, se relance, se réinvente, se dépasse, se surpasse. Avec le naturel et l'optimisme qui le caractérisent, il raconte : la maladie, l'hôpital, la rééducation, mais aussi et surtout les rêves qu'il concrétise, les échecs qu'il surmonte et les défis qu'il relève. Une formidable leçon de vie.
« Je me dirige vers la balance : 33,8 kilos. J'ai encore perdu du poids, une partie de moi est satisfaite. Mais je suis triste aussi : si je continue à perdre, je vais rester longtemps à l'hôpital. Or je dois passer mon bac... J'ai l'impression que la maladie me dévore. Qu'il ne reste presque plus rien de moi. Pourquoi suis-je si contente de maigrir encore ? » Pendant près de deux ans, Solène connaîtra l'enfer de l'anorexie. Dans ce journal intime, elle raconte ce « monstre » qui s'invite à chaque repas et l'empêche de se nourrir : une petite voix obsédante qui lui renvoie l'image d'une fille « nulle », « énorme », « immonde ».
À force de ténacité, d'amour des siens, d'accompagnement du corps médical, Solène finira par retrouver confiance en elle et goût à la vie. Une libération dont cette jeune fille rayonnante, aujourd'hui étudiante, souhaite témoigner pour toutes les autres.
« J'aimerais que ce livre aide les adolescents à mieux s'accepter, à lâcher prise. Qu'il encourage aussi les parents à demander de l'aide aux premiers signes de la maladie. L'anorexie est un cauchemar. À tout moment de la journée ou de la nuit, on se retrouve en détresse, seule, perdue... au bord du gouffre. » Le témoignage bouleversant d'une guérison.
Un magnifique message d'espoir.
En 2010, après de nombreuses années de douleurs inexpliquées, le diagnostic de Françoise tombe : elle souffre d'une sclérose en plaques. Les symptômes se développent au fil des années et la maladie prend de plus en plus de place.
Un jour, Françoise aborde avec Didier, son mari, le sujet de l'euthanasie. C'est ensemble et sereins qu'ils décident d'entamer les démarches nécessaires. Quand elle intègre l'hôpital qui l'accueillera pour ses derniers jours, Françoise se sent pleine d'allégresse et de reconnaissance pour ces médecins qui l'accompagnent et la comprennent. Didier est présent tous les jours et, à l'heure choisie, il lui tient la main en lui racontant une histoire pour l'aider à partir en paix. Pour elle comme pour lui, les souffrances sont finies. Car, même dans l'après, Françoise restera éternellement à ses côtés, enfin libérée.
Dans ce témoignage personnel, Didier Drouven revient sur l'évolution de la maladie et, en parallèle, l'évolution de la décision de Françoise. Il raconte l'instinct de survie et la peur, l'acceptation collective, l'accompagnement indéfectible et le soutien sans faille d'une équipe médicale compréhensive.
S'ils ont pu avancer ensemble sur cette voie difficile, et si Françoise a enfin pu être soulagée de ses douleurs insupportables, c'est que le choix de mourir dignement est légal en Belgique. Seuls cinq autres États dans le monde ont la même législation, tandis que certains pays autorisent d'autres formes d'aides à mourir (arrêt de traitement au Portugal ou en Angleterre, suicide assisté selon des conditions très strictes en Italie, euthanasie passive en Norvège...). En France, l'euthanasie est encore illégale, et très largement taboue.
« Il peut arriver que les patients attendent 10 à 12 heures ! Vous imaginez le stress, pour eux et pour nous ? Alors quand il y a des enfants, c'est terrible. On les laisse parfois au milieu de patients alcoolisés ou déments. Quand ils sont pris en charge pour arriver en chirurgie, il faut traverser la salle de transit, puis un couloir plein de brancards, avec des patients parfois dénudés qu'on tente de couvrir au mieux, des patients trachéotomisés et tout ce qu'on peut voir dans un service d'urgences. Spectacle traumatisant pour un enfant. » Scène de guerre dans un lointain pays ? Non, situation quotidienne d'un service d'urgences dans un hôpital en France. Ce témoignage est l'un des nombreux récits recueillis par Nora Sahara, elle-même infirmière depuis près de 15 ans.
Une quinzaine d'années d'exercice de la profession d'infirmière, dans le public comme dans le privé, en hôpital, en clinique, en soins à domicile, aux urgences, en psychiatrie, etc. Une quinzaine d'années d'observation et de rencontres qui ont donné lieu à des témoignages poignants, parfois déstabilisants mais toujours liés à des expériences réelles qui révèlent l'envers du décor, cette facette de notre système de soins que le grand public ne voit pas, et que le monde médical ne veut pas ou plus voir.
La crise sanitaire que nous avons connue aura eu une vertu pour toutes ces infirmières : libérer la parole. Récit franc, direct, brut, parfois brutal, chacune de leurs histoires surprend, questionne, interpelle. Si les gens savaient...
Cancer, Iron Man et tour du monde : un cocktail de rage de vivre.
Le parcours d'un jeune homme face à la maladie puis, en quelque sorte, grâce à la maladie : l'auteur, première personne à avoir complété un IronMan (triathlon extrême) sous chimiothérapie, signe un récit autobiographique étonnamment détendu malgré la gravité des événements. Le récit sans prétention ouvre une fenêtre sur ce que traversent les patients du cancer, physiquement et psychologiquement, et donne à voir la résilience qui peut naître au coeur des tragédies. C'est aussi et à part égale le récit d'un exploit physique puis celui d'un tour de l'Asie et de l'Amérique du Sud, qui n'auront été possibles que grâce à la remise en question provoquée par la maladie. Un récit inspirant, une ode à la vie, au voyage et au sport, dont tout un chacun pourra tirer une nouvelle perspective. Ce témoignage est préfacé par Bernard Tapie, qui s'est sans doute reconnu dans ce battant - sans doute un des derniers textes qu'il ait signé.
En voulant devenir maman, la journaliste Véronique Leduc ne se doutait pas qu'au cours des cinq années qui suivraient s'enchaîneraient les injections, les médicaments, les inséminations et les fécondations in vitro, mais aussi les maladresses de son entourage, l'incompréhension de ses proches, la culpabilité, l'épuisement, les idées sombres, le violent sentiment d'injustice, les espoirs immenses suivis de déceptions terribles, les nombreux deuils...
Elle dresse ici son récit, qu'elle entrecoupe d'entrevues, de témoignages et de réflexions. En résulte un bricolage à la fois intime, authentique et informatif sur l'infertilité, une réalité encore trop taboue qui affecte pourtant près d'un couple six.
Une lecture essentielle permettant non seulement aux personnes en processus de fertilité de se sentir moins seules et d'être validées dans leurs sentiments, mais grâce à laquelle les proches pourront mieux comprendre et accompagner celles et ceux qui traversent cette tempête.
Une fresque épique entre l'Ancien et le Nouveau Monde, l'histoire d'un amour plus fort que tout et de la naissance d'un pays.
Paru symboliquement à la date anniversaire de l'accident qui l'a rendue tétraplégique, cet ouvrage est le récit intime de la vie d'une femme transformée fondamentalement par le handicap.
Il retrace à la fois les souvenirs et la réflexion continue de l'expérience de vie d'une femme en situation de handicap moteur qui doit apprendre, à son corps défendant, une nouvelle façon d'être au monde.
Sylvie Faivre raconte le périple d'une reconstruction de soi après un évènement traumatique, cet accident de voiture auquel elle a su donner un sens, en s'engageant socialement et politiquement en faveur des personnes en situation de handicap.
Empli d'espoir, cet essai biographique se veut utile à chacun, en lui proposant de jeter sur les personnes en situation de handicap, les autres et lui-même, un regard différent, apaisé, bienveillant.
Charlotte a toujours été en surpoids. Enfant, elle adore manger et au fil des années, elle grossit inexorablement. À l'école, celle qu'on appelle la « grosse » ou la « baleine » est humiliée, harcelée et victime de violences. Ce n'est que le début d'une véritable descente aux enfers. Quelques années plus tard, à seulement 30 ans, la jeune femme pèse déjà 126 kilos. Essoufflée en permanence, elle ne parvient plus à s'habiller seule et ne sort pratiquement pas de chez elle. Charlotte réalise qu'elle doit d'urgence réagir si elle ne veut pas mourir. Dans ce livre, elle raconte le combat qui lui a permis de vaincre cette terrible obésité : séances chez le psychologue, le nutritionniste, l'internement et même une opération chirurgicale. En quelques mois, la jeune femme parvient à perdre 66 kilos et à commencer une vie normale. Une formidable leçon d'espoir, de volonté et de courage.
Olympe a seulement un an lorsque le diagnostic tombe : la petite fille est atteinte d'une maladie orpheline qui n'a pas de remède, la Xeroderma Pigmentosum. C'est une « fille de la lune » et sa maladie la rend allergique au soleil et à la lumière. Pour sa mère, Émilie, c'est un effondrement, d'autant que les médecins lui donnent une espérance de vie très faible. Mais pas question pour elle de baisser les bras. Elle se lance ainsi dans la confection d'une « bulle » permettant à sa fille de sortir tout en étant protégée contre les rayons UV. Aujourd'hui Olympe a 13 ans. Grâce à la volonté de sa mère et à cette « bulle » qui lui permet de sortir et de suivre sa scolarité, elle a des journées bien remplies. Férue de sport et de sensations fortes, la jeune fille a une soif de vie à toute épreuve. Son témoignage est une leçon de courage.
Camille est aujourd'hui une jeune femme épanouie. Son adolescence a pourtant été une longue souffrance. Dès l'âge de 13 ans, elle fait la connaissance de maux qui touchent des dizaines de milliers d'adolescents en France : la boulimie et l'anorexie. Ces troubles alimentaires font perdre totalement le contrôle de leur alimentation à des centaines de milliers de jeunes et entraînent de lourdes périodes de dépression.
Camille a décidé de partager les écrits de ses journaux intimes qu'elle tenait pendant cette période afin de faire comprendre ce qu'il peut se passer dans la tête des jeunes concernés. Son témoignage donne des pistes concrètes aux adolescents et aux parents pour comprendre, aider, agir et soigner.
« Je n'ai pas eu le choix. Tout le monde aurait fait pareil à ma place. En revanche, ce que tout le monde n'aurait pas fait, c'est ce que la famille de mon donneur ou de ma donneuse a fait. Eux avaient le choix. Et ils ont choisi de me donner la vie. » Pierre Ménès a subi une double greffe du rein et du foie. Sans elle, il était condamné. Dans ce livre bouleversant, il raconte pour la première fois l'insupportable attente, la dégradation de son état, la lourde opération et la douleur de ses proches. Mais il partage aussi l'espoir, le soutien indéfectible de l'amour de sa vie Mélissa, la solidarité de son entourage, les visites de grands joueurs de football et les mots d'anonymes, qui l'ont aidé à tenir bon dans les moments les plus durs.
Pierre Ménès témoigne aujourd'hui pour rappeler l'importance du don d'organes - 21 000 personnes sont dans l'attente d'une greffe - dans un hymne à l'amour et à la vie.