« Il y avait cet énorme chêne près des toilettes des garçons, sur lequel je reproduisais les coups de pied retournés du Chevalier Lumière, pour envoyer un signal aux inconscients qui t'auraient cherché des noises. Il ne pouvait rien t'arriver. Tu avais un frère dans la cour des grands, qui maîtrisait en théorie les rudiments du karaté et qui veillait sur toi. En théorie. Dans la pratique, ta garde rapprochée laissait parfois à désirer. »
Deux frères. L'un, candide, l'autre, rageur.
Leurs parents ont mis au monde la parfaite antithèse.
Quand Thibault fonce, Guillaume calcule.
Si Thibault tombe, Guillaume dissimule.
Prise de risque contre principe de précaution.
L'amour du risque face à l'art de ne jamais perdre.
En 2001, Thibault est diagnostiqué schizophrène. À cela, un Chevalier Lumière ne peut rien.
Sa bascule, il fallait la raconter. Et aussi la culpabilité, les traitements, la honte, les visions, l'amour, les voyages, les rires, la musique et l'espoir. Alors Thibault a accepté de livrer ses folles histoires. Et ses voix se sont unies à celle de son frère.
Contre une maladie qui renferme tous les maux, les clichés, les fardeaux, ils ont livré bataille.
À partir d'une tragédie universelle, ils ont composé un livre où douleur et mélancolie côtoient la plus vibrante tendresse.
« Un récit sans complaisance, une déclaration d'amour fraternel. »
Delphine de Vigan
« Gringe signe un livre bouleversant. » Augustin Trapenard, France Inter
« Un récit explosif ». Laurent Goumarre, France Inter
« Un voyage en littérature, un bel ouvrage littéraire. » Flavie Flament, RTL
« Un livre passionnant, absolument superbe et très poétique. » Marina Carrère d'Encausse, Le Mag de la santé
« Un texte haché et nerveux, chaotique et vibrant. » BFM TV
« Un livre magnifique, sans concession où chemine beaucoup d'amour ». Konbini
À propos de l'auteur
On connaissait Gringe (de son vrai nom Guillaume Tranchant) rappeur, en solo ou en duo avec Orelsan et les Casseurs Flowters, Gringe sur un canapé dans la série Bloqués, Gringe sous un abribus dans le film Comment c'est loin, et acteur, toujours, sous la direction entre autres d'Olivier Marchal ou d'Andréa Bescond. Place à Gringe auteur.
Quadri-amputé à 26 ans, qui aurait pu imaginer que je réaliserai mes rêves les plus fous ? Traverser la Manche ou relier les cinq continents à la nage, venir à bout du Dakar, le Rallye-Raid le plus éprouvant au monde, sauter en parachute, faire de la plongée sous-marine... Ou tout simplement me brosser les dents !
Certains événements obligent à repenser notre vie, notre relation aux autres, à définir de nouveaux objectifs et à s'offrir d'autres chances. Pour que nos rêves deviennent réalité, que le changement puisse opérer, il nous faut jeter toutes nos forces dans la bataille et surtout rêver grand. Chaque jour échafauder les plus improbables défis et oser d'autres plus petits. Pour cela, écoutez votre voix intérieure et votre instinct !
En treize chapitres, je ne propose ni modèle, ni vérité, ni recette miracle, juste quelques clés. Treize, le chiffre redouté. Tout un symbole pour conjurer le sort, aller contre les préjugés et ne jamais se laisser dicter ses pensées.
Marine est aujourd'hui une femme épanouie, qui adore le sport et l'aventure. Mais Marine n'a pas toujours été aussi pleine de vie. Plus jeune, elle n'était pas comme toutes les filles de son âge : elle était anorexique. Son apparence et son poids l'obsédaient au point de la mettre en danger. Elle a passé plusieurs mois à l'hôpital.
Comment s'en est-elle sortie ? Quels sont les pièges de la dysmorphophobie dans lesquels elle est tombée ? Comment réagir face à l'indifférence des médecins et à l'incompréhension des proches ? Quel a été ce déclic qui lui a permis de se réinventer à travers le sport, au point de devenir une triathlète accomplie ?
Marine raconte dans ce livre les étapes qui l'ont menée de la maladie jusqu'à la guérison. Un témoignage positif, vrai message d'espoir, auquel chacun peut s'identifier. Elle est ce pont entre la maladie et l'épanouissement.
Ce témoignage exceptionnel, auquel prennent part la mère et le frère de Marine, permet de mettre en lumière un sujet tabou qu'il faut enfin aborder. Avec pudeur, mais guidée par un vrai souci d'authenticité, Marine nous fait revivre son parcours, de sa période la plus noire à aujourd'hui.
« Parfois je me demande ce qui est du domaine de la fiction et ce qui est du domaine de la réalité. Qu'est-ce que j'ai inventé pour mes personnages et qu'est-ce que j'ai vraiment vécu ? Est-ce que moi je les ai passés, mes diplômes ? J'ai des montées d'angoisse. Qu'est-ce qui prouve, là, maintenant, que je suis réellement médecin ? On pourrait essayer de trouver des gens qui voudraient témoigner pour moi. On pourrait essayer de retrouver un exemplaire de ma thèse, mais j'ai cherché et je ne sais pas où est ma thèse, elle n'est pas à la bibliothèque universitaire, j'ai appelé, ils n'ont pas de traces de ma thèse de docteur en médecine. Elle doit être quelque part chez mes parents mais la seule chose que j'ai trouvée, c'est un petit papier du médecin qui a été mon directeur de thèse, et dans son CV il y a marqué qu'il a été le directeur de la thèse de Thomas Lilti. Ça me rassure un peu, mais est-ce que cela prouve que je suis docteur en médecine ? »
Ancien médecin devenu réalisateur, brutalement à l'arrêt du fait du confinement, Thomas Lilti s'engage comme bénévole à l'hôpital où il tournait quelques jours plus tôt dans des services désaffectés, transformés en plateau de cinéma. Saisissant retour de l'autre côté du miroir, en pleine crise sanitaire, dans un grand hôpital de Seine-Saint-Denis.
Un retour si bouleversant qu'au fil des jours, il s'interroge à voix haute. Qu'est-ce que la vocation de médecin ? Que cache le secret médical ? Et ce monde très hiérarchisé autour du sacro-saint « docteur » ? Qu'est-ce qui fait un bon médecin ? Quelle place pour le patient ? Comment s'exerce réellement ce fameux serment d'Hippocrate, fondateur de l'exercice de la médecine ? Comment trouver sa place lorsqu'on est soi-même fils de médecin ?
Réflexion unique sur l'engagement des soignants, l'évolution du domaine de la santé, l'éthique médicale, le réel et la fiction, Le serment est aussi le récit d'un parcours initiatique passionnant. Par son humour, sa façon d'aller au plus juste de sa pensée, ses certitudes et ses doutes, son talent de conteur, Thomas Lilti invente une voix unique. Elle nous invite à découvrir les paradoxes fascinants d'un monde aux secrets si bien gardés.
Pour la première fois, dix patients atteints de tumeurs cérébrales témoignent de leur combat quotidien contre la maladie, avec un maître mot : positiver.
Ils sont originaires de toute la France, ils dansent, ils enseignent, ils voyagent, ils s'investissent, se projettent. Ils sont parents, frères, soeurs, amoureux. Tous sont atteints de tumeurs cérébrales. Des gliomes bénins ou malins. Mais aucun ne se laissera présenter ou définir par sa maladie.
À travers ces témoignages, ils partagent la réalité de leur quotidien avec leur invitée surprise, la tumeur. Un quotidien fait de doutes, de peurs, de difficultés et de détresse, mais surtout de tous ces moments de joie et d'enthousiasme, de tous ces projets et ces rêves !
À la fois émouvants et percutants, leurs récits s'avèrent aussi pétillants, parfois presque insolent face à la maladie. Ces femmes et ces hommes ne lui offriront pas le loisir de détruire ce qu'ils sont : des personnes qui aiment la vie et la savourent à chaque instant.
C'est cet amour qui les a rassemblés autour d'un projet : celui de partager leur optimisme, leur positivité et leur combativité à ceux qui en manquent. Tout comme on transmet un sourire, leurs histoires ont vocation à transmettre le réconfort et la force de lutter.
« Poussez, Madame ! » est peut-être la phrase la plus prononcée par Sylvie Coché depuis qu’elle a commencé sa longue carrière de sage-femme. Après plus de trente années de journées et de nuits passées en salle d’accouchement, la sage-femme aux 10 000 bébés nous ouvre son carnet d’anecdotes sur les mamans, les papas, les médecins et… les bébés, bien sûr !
Entre crises de nerfs, naissances miraculeuses, blagues douteuses, imprévus à gérer, parents totalement ingérables, prénoms improbables et fous rires irrépressibles : les accouchements sont rarement de longs fleuves tranquilles !
Tout ce qui est écrit dans ce livre est 100% vrai !
L'angoisse est la compagne quotidienne et tenace de Roselyne, depuis que son fils Arthur se drogue : « Pourquoi a-t-il l'air fatigué ? Pourquoi maigrit-il à vue d'oeil ? Pourquoi tousse-t-il autant ? Revoit-il ses anciens camarades à l'influence vénéneuse ? M'a-t-il volé de l'argent pour s'acheter sa came ? A-t-il fumé du cannabis ? Pris des amphétamines, des champignons ou de la cocaïne ? »Dans un texte bouleversant, Roselyne Febvre se met à nu avec courage en racontant le terrible engrenage, la descente aux enfers : Arthur au commissariat après un bad trip, son studio ravagé, ses études de cinéma en pointillé, les mensonges, les vols, l'errance d'un hôpital psychiatrique à un autre, les médecins qui défilent et ne parviennent ni à poser un diagnostic ni à le sevrer - remplaçant les drogues illicites par des ordonnances toujours plus chargées...Confrontée à la folie passagère de son fils, quand le dévoreur s'empare de lui, Roselyne crie son impuissance à sauver sa brindille, son colibri. Elle est Sisyphe, Don Quichotte... et ce combat sans fin, elle ne cesse de le mener, dans l'espoir de voir apparaître une lumière, même vacillante.
Roselyne Febvre est journaliste, chef d'un service politique.
Alors qu'elle fête ses 18 ans, Romane n'est plus que l'ombre d'elle-même. La jeune femme pèse seulement 36 kilos ! Anorexique, cela fait des mois qu'elle ne s'alimente quasiment plus. Au point de frôler la mort et de devoir être hospitalisée. C'est enfin le déclic : se rendant compte qu'il est vital de réagir, Romane décide de se faire suivre par des médecins et un psychologue. Et peu à peu, elle remonte la pente, se remet à courir, sa passion depuis toujours. À force d'efforts, en deux années difficiles, la jeune femme devient une marathonienne d'exception et reprend goût à la vie. Dans ce livre, Romane raconte sa descente aux enfers, mais surtout son combat contre une maladie qui touche près de la moitié des adolescentes et conduit des milliers d'entre elles au suicide. Son récit est un témoignage d'espoir. Une formidable leçon de vie.
Quand un cancer offre l'opportunité d'une vie : le récit d'un parcours initiatique vers la guérison.
Adeline Pasteur a toujours travaillé sans relâche, dans l'espoir d'atteindre la perfection dans tous les domaines de sa vie. Lorsqu'elle découvre qu'elle a un cancer, son monde s'écroule.
Pourtant, avec le recul, une fois sortie de cette « aventure », elle portera un jugement acéré sur les années où elle a « semé les graines » de cette maladie en s'obligeant à rester dans un rôle qui ne convenait pas à son être profond. Le cancer, dit-elle, est « comme un hurlement du corps », ce corps qui a envoyé une somme de symptômes qu'elle a auparavant ignorés.
Comprenant qu'il faut être persuadé de son pouvoir personnel pour avancer vers la rémission, elle entreprend un travail global sur elle-même, à l'aide de diverses thérapies alternatives, tout en se livrant à une visualisation positive de la chimiothérapie, particulièrement efficace.
Aujourd'hui libérée de ce qui l'entravait, elle affirme que le cancer est « la meilleure chose » qui lui soit arrivée.
L'AUTRICE
Adeline Pasteur est rédactrice dans la communication. Lorsqu'on lui diagnostique un cancer du sein triple négatif à 37 ans, elle entreprend une relecture complète de sa vie et de ses choix, au bénéfice direct de sa rémission. Désormais riche d'une nouvelle vision, elle partage ses découvertes à travers ses récits, de façon inspirante et engagée.
10 000 exemplaires en grand format ! - Le docteur Mathieu Doukhan finit de lire l'histoire du soir à son fils avant de partir pour une nouvelle garde de nuit au service des urgences de Tourcoing. Une fois le livre refermé, son fils l'embrasse et lui pose une question qui donnera naissance à ce livre témoignage : "Papa, pourquoi tu dors encore à l'hôpital ?" Au menu de ces chroniques, la vie aux urgences sous toutes ses coutures, avec ses joies, ses malheurs, ses dérives et ses amertumes. Le regard du docteur Mathieu Doukhan est cru, vrai et sa parole mérite d'être partagée avec le plus grand nombre. Edifiant !
Mathieu Doukhan habite à Lille. Il exerce depuis plus de cinq ans sa vocation à Tourcoing, au service des urgences.
Je suis vivante alors que je devrais être morte. Dans un scénario différent, j'aurais pu quitter cette vie merveilleuse depuis longtemps. Comme beaucoup d'autres personnes qui vivent avec une maladie incurable, j'ai dû apprendre à vivre sans savoir s'il y aurait un lendemain parce que, statistiquement, il n'y en avait pas.
Deborah James n'a que 35 ans lorsqu'elle est diagnostiquée d'un cancer incurable de l'intestin. Elle apprend dès lors une leçon puissante qui l'aidera à traverser cette épreuve : la façon dont nous réagissons face aux événements peut nous renforcer comme nous détruire. Avec la bonne approche, nous pouvons tous et toutes relever d'énormes défis et trouver force et espoir, même dans les moments les plus sombres.
Ce livre vous permettra de remettre en question votre existence et d'apprendre à profiter pleinement de votre vie comme si vous n'aviez pas de lendemain. En exploitant le pouvoir de la positivité et en valorisant chaque jour comme s'il pouvait être le dernier, vous découvrirez, comme l'a fait Deborah, qu'il est possible de vivre avec de la joie et un but à atteindre, quoi qu'il arrive.
« La manière dont je fais face à l'adversité est mon arme la plus puissante. »
« Quand devient-on infirmière ? Est-ce le jour où l'on obtient son diplôme ? celui où l'on pose son premier pansement ? où l'on perd son premier patient ? Est-ce celui où l'on apprend à se blinder, ou celui où l'on espère ne jamais arriver à le faire ?
Je suis devenue infirmière sur les bancs de l'école, bien sûr, mais aussi au contact des patients. J'ai appris les gestes et les dosages dans les manuels et grâce aux profs, mais aussi et surtout par la pratique et par ce que les autres soignants m'ont transmis. Soigner, c'est cet ensemble de technique, de psychologie et d'attention qui fait que l'humain reste au coeur de chaque contact, de chaque geste et de chaque intervention. Soigner, c'est penser à préserver la pudeur du patient dont je fais la toilette, même si c'est le dixième de la matinée ; c'est savoir quelle est la robe du dimanche de ma patiente, et quelle quantité d'eau de Cologne elle aime que je lui dépose au creux des poignets ; c'est aussi comprendre à la voix de l'un qu'aujourd'hui est un mauvais jour. Et cette connaissance intime des joies, des craintes, des manies ou de la fatigue de chacun est au cooeur de mon métier. C'est pour cela que je l'aime : parce que chacun est unique. C'est aussi pour cela qu'il faut le protéger, ce métier : parce qu'il est essentiel que nous, les soignants, puissions être disponibles, attentifs et compétents auprès de vous lorsque vous en avez besoin. »
« On ne saura jamais quel aurait été mon destin sans cette maladie - une méningite bactérienne foudroyante à l'âge de six ans -, mais je n'aurais sans doute pas vécu le quart de ce que j'ai eu la chance de vivre jusqu'à présent.
Je suis Théo Curin, vingt et un ans, amputé des quatre membres, bien dans ma tête, bien dans ma peau. Quand on me demande comment je réagirais si on me rendait bras et jambes, je réponds : "Non, merci, je ne saurais qu'en faire !" J'ai des choses à dire et le sentiment d'être écouté, que demander de plus ? »
Sous nos yeux, Théo encaisse, se redresse, rebondit, se relance, se réinvente, se dépasse, se surpasse. Avec le naturel et l'optimisme qui le caractérisent, il raconte : la maladie, l'hôpital, la rééducation, mais aussi et surtout les rêves qu'il concrétise, les échecs qu'il surmonte et les défis qu'il relève. Une formidable leçon de vie.
Les meilleures chroniques de Josef Schovanec, diffusées dans l'émission " Carnets du monde " sur Europe 1, sont de retour ! Laissez-vous embarquer pour un " Voyage en Autistan " plein d'humour et d'érudition, saison 2 !Chaque dimanche sur Europe 1, dans l'émission " Carnets du monde ", Josef Schovanec, philosophe-saltimbanque de l'autisme et de la différence, tient la chronique " Voyage en Autistan ", dans laquelle il pose un regard plein d'humour et d'érudition sur un pays, une culture, une langue, une cérémonie, un plat national...
Mêlant grande histoire et petites anecdotes recueillies au fil de ses nombreux périples sur tous les continents - il est chercheur spécialiste de la philosophie des religions et des coutumes -, cet infatigable globe-trotter et polyglotte nous prouve que voyages et autisme ne sont pas contradictoires, bien au contraire ! Car les voyages revêtent une importance particulière pour toutes les personnes autistes : ailleurs, elles se sentent enfin comme les autres.
Avec ce nouveau recueil de ses meilleures chroniques, vous ne verrez plus notre planète du même oeil !
L'enquête édifiante d'une infirmière qui brise l'omerta." Si les gens savaient... " Combien de fois ai-je entendu cette formule dans la bouche des soignantes?Si les gens savaient qu'à l'hôpital, la sécurité des malades n'est pas assurée.Si les gens savaient que la vie des patients est entre les mains d'infirmières en sous-effectif.Si les gens savaient que la qualité des soins décline de jour en jour et que des drames sont passés sous silence.Si les gens savaient que l'ensemble de notre système de santé est sur une ligne de crête, au bord du gouffre.L'hôpital et ses soignantes sont à la limite de l'effondrement. Et pas seulement à cause de la Covid, les raisons sont plus profondes.
" Je me dirige vers la balance : 33,8 kilos. J'ai encore perdu du poids, une partie de moi est satisfaite. Mais je suis triste aussi : si je continue à perdre, je vais rester longtemps à l'hôpital. Or je dois passer mon bac... J'ai l'impression que la maladie me dévore. Qu'il ne reste presque plus rien de moi. Pourquoi suis-je si contente de maigrir encore ? " Pendant près de deux ans, Solène connaîtra l'enfer de l'anorexie. Dans ce journal intime, elle raconte ce " monstre " qui s'invite à chaque repas et l'empêche de se nourrir : une petite voix obsédante qui lui renvoie l'image d'une fille " nulle ", " énorme ", " immonde ".
À force de ténacité, d'amour des siens, d'accompagnement du corps médical, Solène finira par retrouver confiance en elle et goût à la vie. Une libération dont cette jeune fille rayonnante, aujourd'hui étudiante, souhaite témoigner pour toutes les autres.
" J'aimerais que ce livre aide les adolescents à mieux s'accepter, à lâcher prise. Qu'il encourage aussi les parents à demander de l'aide aux premiers signes de la maladie. L'anorexie est un cauchemar. À tout moment de la journée ou de la nuit, on se retrouve en détresse, seule, perdue... au bord du gouffre. " Le témoignage bouleversant d'une guérison. Un magnifique message d'espoir.
En voulant devenir maman, la journaliste Véronique Leduc ne se doutait pas qu'au cours des cinq années qui suivraient s'enchaîneraient les injections, les médicaments, les inséminations et les fécondations in vitro, mais aussi les maladresses de son entourage, l'incompréhension de ses proches, la culpabilité, l'épuisement, les idées sombres, le violent sentiment d'injustice, les espoirs immenses suivis de déceptions terribles, les nombreux deuils...
Elle dresse ici son récit, qu'elle entrecoupe d'entrevues, de témoignages et de réflexions. En résulte un bricolage à la fois intime, authentique et informatif sur l'infertilité, une réalité encore trop taboue qui affecte pourtant un couple canadien sur six.
Une lecture essentielle permettant non seulement aux personnes en processus de fertilité de se sentir moins seules et d'être validées dans leurs sentiments, mais grâce à laquelle les proches pourront mieux comprendre et accompagner celles et ceux qui traversent cette tempête.
Olympe a seulement un an lorsque le diagnostic tombe : la petite fille est atteinte d'une maladie orpheline qui n'a pas de remède, la Xeroderma Pigmentosum. C'est une « fille de la lune » et sa maladie la rend allergique au soleil et à la lumière. Pour sa mère, Émilie, c'est un effondrement, d'autant que les médecins lui donnent une espérance de vie très faible. Mais pas question pour elle de baisser les bras. Elle se lance ainsi dans la confection d'une « bulle » permettant à sa fille de sortir tout en étant protégée contre les rayons UV. Aujourd'hui Olympe a 13 ans. Grâce à la volonté de sa mère et à cette « bulle » qui lui permet de sortir et de suivre sa scolarité, elle a des journées bien remplies. Férue de sport et de sensations fortes, la jeune fille a une soif de vie à toute épreuve. Son témoignage est une leçon de courage.
Charlotte a toujours été en surpoids. Enfant, elle adore manger et au fil des années, elle grossit inexorablement. À l'école, celle qu'on appelle la « grosse » ou la « baleine » est humiliée, harcelée et victime de violences. Ce n'est que le début d'une véritable descente aux enfers. Quelques années plus tard, à seulement 30 ans, la jeune femme pèse déjà 126 kilos. Essoufflée en permanence, elle ne parvient plus à s'habiller seule et ne sort pratiquement pas de chez elle. Charlotte réalise qu'elle doit d'urgence réagir si elle ne veut pas mourir. Dans ce livre, elle raconte le combat qui lui a permis de vaincre cette terrible obésité : séances chez le psychologue, le nutritionniste, l'internement et même une opération chirurgicale. En quelques mois, la jeune femme parvient à perdre 66 kilos et à commencer une vie normale. Une formidable leçon d'espoir, de volonté et de courage.
« Ce que je retiens des quatre années passées au sein du centre d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogue de Mantes-la-Folie, c'est une bienveillance générale, un énorme effort de tolérance mutuel malgré les difficultés quotidiennes, un attachement profond à ce lieu et donc une attention collective à son respect.
Si cet aimable ouvrage peut contribuer à faire évoluer les représentations habituelles des citoyens normaux sur les shlags, les junks, les toxicos, j'en serais ravi. Si les hommes et les femmes qui m'ont fait l'honneur de bien vouloir me confier des pans de leur existence ne se sentent pas trahis, et si la lecture de leur parole leur permettait de prendre conscience de la valeur et de l'intérêt de celle-ci, alors là, je serais comblé... »
Thierry Pelletier est travailleur social et musicien. Il est l'auteur de La Petite Maison dans la Zermi (Libertalia, 2007) et Les Rois du rock (Libertalia, 2013). Cet ouvrage a été coécrit avec les usagers de drogue du caarud de Mantes-la-Jolie.
Un témoignage bouleversant sur les troubles alimentaires de l'adolescence.
- Le journal de bord d'une ado enfermée dans ses difficultés
- Un témoignage utile et plein d'espoir pour les ados et leurs parents
- Un style direct qui permet de mieux comprendre le psychisme de l'adolescence
Un témoignage bouleversant et inspirant.
Camille est aujourd'hui une jeune femme épanouie. Son adolescence a pourtant été une longue souffrance. Dès l'âge de 13 ans, elle fait la connaissance de maux qui touchent des dizaines de milliers d'adolescents en France : la boulimie et l'anorexie. Ces troubles alimentaires font perdre totalement le contrôle de leur alimentation à des centaines de milliers de jeunes et entraînent de lourdes périodes de dépression.
Camille a décidé de partager les écrits de ses journaux intimes qu'elle tenait pendant cette période afin de faire comprendre ce qu'il peut se passer dans la tête des jeunes concernés. Son témoignage donne des pistes concrètes aux adolescents et aux parents pour comprendre, aider, agir et soigner.
" Un témoignage précieux, brut et plein d'espoir "
La jeune adulte épanouie qu'elle est aujourd'hui revient sans tabou sur son adolescence compliquée et apporte des réponses claires aux questions qui taraudent celles et ceux qui sont confrontés à ces troubles alimentaires : Comment sortir des cercles vicieux ? Comment guérir ? Comment réussir à briser le mur du silence dans lequel s'enferme l'adolescent ?
« Je n'ai pas eu le choix. Tout le monde aurait fait pareil à ma place. En revanche, ce que tout le monde n'aurait pas fait, c'est ce que la famille de mon donneur ou de ma donneuse a fait. Eux avaient le choix. Et ils ont choisi de me donner la vie. »
Pierre Ménès a subi une double greffe du rein et du foie. Sans elle, il était condamné. Dans ce livre bouleversant, il raconte pour la première fois l'insupportable attente, la dégradation de son état, la lourde opération et la douleur de ses proches. Mais il partage aussi l'espoir, le soutien indéfectible de l'amour de sa vie Mélissa, la solidarité de son entourage, les visites de grands joueurs de football et les mots d'anonymes, qui l'ont aidé à tenir bon dans les moments les plus durs.
Pierre Ménès témoigne aujourd'hui pour rappeler l'importance du don d'organes - 21 000 personnes sont dans l'attente d'une greffe - dans un hymne à l'amour et à la vie.
Jeune étudiante en médecine, Francine Leca a un véritable coup de foudre pour la cardiologie alors qu'elle assiste à sa première opération à coeur ouvert. Cette révélation la poussera à suivre l'enseignement des plus grands avant de devenir la première femme chirurgien cardiaque en France.
Au fil d'un parcours exemplaire, sa conscience aigüe des inégalités face aux soins médicaux à travers le monde l'incite à créer l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque qui, en vingt-cinq ans d'existence, a permis à 3 800 enfants souffrant de malformations cardiaques et venant de pays en voie de développement de se faire opérer en France. Pour la première fois, cette femme à la détermination et au courage inébranlables retrace sa carrière ainsi que le travail de l'association qu'elle a fondée.
À travers la générosité des médecins, des familles d'accueil et du personnel soignant, ce livre réussira à vous convaincre qu'à coeur vaillant rien d'impossible.
Les droits d'auteur de ce livre sont reversés à Mécénat Chirurgie Cardiaque
Un jour, son corps et son esprit disent « STOP ! ». Cette cadre dynamique qui travaille depuis 20 ans dans le marketing et l'événementiel n'a pas voulu voir les signaux de danger. Laure a trop donné, elle s'effondre. De douleurs qui ne passent pas en malaises récurrents, on lui diagnostique un « burn-out », un syndrome d'épuisement professionnel qui s'est installé insidieusement et l'a complètement « cramée ». Ce mal-être va la ronger pendant trois ans et l'entraîner au bord du gouffre jusqu'à avoir des idées suicidaires. Dans ce témoignage, elle raconte les mécanismes d'une pathologie « invisible ». Mais surtout, elle explique que l'on peut renaître d'un burn-out et donne des solutions concrètes pour le surmonter et ne pas rechuter. Un livre qui est comme une main tendue à ceux qui, comme elle, chutent un jour et ne savent pas comment affronter ce mal.