Savez-vous que c'est dans la prose du poète Horace qu'on trouve la première mention connue des lagana, probables ancêtres des lasagnes ? Savez-vous que les fettuccine Alfredo, servis dans des couverts en or, ont d'abord conquis l'Amérique avant de s'imposer à Rome ? Que le pesto n'a pris sa forme presque définitive que dans la deuxième moitié du xixe siècle ? Que le temps de cuisson des pâtes était d'une demi-heure à la fin du xixe siècle et que la cuisson al dente est récente ? Que le débat sur l'usage du parmesan ou du pecorino, de la pancetta ou du guanciale dans la recette de la carbonara fait encore des victimes parmi les gastropuristes, sans parler du scandale national provoqué par un chef ayant osé mettre de l'ail dans l'amatriciana ?
La Véritable Histoire des pâtes est à la fois une histoire culturelle de l'Italie puisée dans les bibliothèques et une savoureuse galerie de bons vivants célèbres ou méconnus. C'est aussi un livre de recettes extravagantes - il y en a de multiples, grâce auxquelles vous apprendrez même à préparer des lasagnes à la façon du XVIe siècle !
Quel est le point commun entre les macaronis cheese et le christmas pudding ? Vous ne trouvez pas ? Et si je vous dis : La case de l'oncle Tom ? Toujours pas ? Ce sont « LES » Beeton. Plus précisément, Isabella et Samuel Beeton dont la vie est digne des meilleurs films hollywoodiens. Au début de l'ère Victorienne, Isabella n'a que 21 ans mais elle s'apprête à écrire, en compilant de nombreuses recettes, anecdotes et informations, le livre qui deviendra la référence en matière de cuisine, d'éducation et de gestion domestique britannique. Si bien que son nom deviendra presque synonyme de bienséance et de savoir vivre, au point d'en faire un cadeau quasi systématique pour les jeunes mariées. Son livre de cuisine révolutionnaire sorti en 1861, Mrs Beeton's Book of Household Management, est un des livres les plus vendus en Angleterre et ce dès le début, les ventes atteignant les 60 000 exemplaires la première année. En somme, un livre inspirant qui stimulera les vocations et l'imagination.Un temps décriés par des auteurs assoiffés d'histoires scandaleuses, le livre de Mrs Beeton n'en reste pas moins une pépite comme on aime à en avoir sur nos étagères.
Jacques Attali nous raconte ici les modes de production de nos aliments, les arts de la table, la cuisine moléculaire, la manière de nourrir 9 milliards d'hommes demain - autant de perspectives économiques, politiques, culturelles, sociologiques, démographiques pour comprendre l'avenir.
« Que mangeaient les hommes il y a dix mille ans ? Comment et où sont apparus le feu, l'agriculture, l'élevage ? Que mangeaient les rois ? Comment mangeaient leurs peuples ? Comment s'expliquent les interdits alimentaires de chaque religion ? Qui mange des insectes ? Pourra-t-on nourrir sainement dix milliards d'humains ?
Cette vaste fresque révèle comment nous sommes passés d'une nourriture variée, naturelle et abondante à des produits alimentaires industriels, poisons pour l'homme et la nature. Elle nous dévoile la puissance immense de l'industrie agroalimentaire. Elle nous raconte aussi les liens méconnus entre la nourriture et la conversation, entre l'alimentation et le pouvoir, entre ce que nous mangeons et la géopolitique.
Comprendre cette histoire est fondamental, si l'on veut prendre en main sa propre alimentation, manger sain et bon ; et sauver la nature, dont dépend la survie de l'humanité. ».
J. A.
À travers les textes fondateurs de la gastronomie française, Jean Vitaux nous offre une plongée riche, gourmande et rigoureuse dans notre imaginaire culinaire.
On découvrira, au gré de ces pages, comment nos aïeux du XVe siècle dégustaient du bouillon de tétine de truie agrémenté de fromage vieux et de girofle. On se souviendra qu'avant d'être un prophète abscons Nostradamus fut un théoricien du sucré dans son Traité des confitures. On ira saluer Rabelais, dont le nom même a donné un adjectif synonyme de plaisir et d'excès. On appréciera les doux aphorismes d'Alexandre Dumas, pour qui « la truffe embellit tout ce qu'elle touche » et « le vin [est] la partie intellectuelle du repas ». On suivra les pas de l'admirable La Reynière, fils de fermier général, neveu de Malesherbes et créateur des premiers guides gastronomiques. On retrouvera bien sûr l'incontournable Brillat-Savarin, qui sut si bien mettre les saveurs en mots dans sa Physiologie du goût. On fera des pas de côté chez Maupassant, Proust, Flaubert, Balzac, Zola, Daudet, qui décrivirent par la fiction les habitudes alimentaires d'un siècle où la cuisine devint bourgeoise et qui vit la naissance de la restauration telle qu'on la pratique encore aujourd'hui. On savourera la prose de Marcel Rouff, de Joseph Delteil ou du merveilleux Jean-François Revel.
On verra à quel point les plaisirs de la table n'ont jamais cessé d'être le terrain de querelles opposant anciens et modernes, cellesci culminant au coeur des années 1970 avec ce « Manifeste de la nouvelle cuisine » lancé par Henri Gault et Christian Millau qui mit à bas un siècle de suprématie du gras.
Nicolas d'Estienne d'Orves.
Dans les années 1980, la cuisine n'avait alors rien du loisir chic et branché qu'elle est devenue. L'époque était celle du métier à la dure, sans échappatoire, illusions sémantiques ou vertus particulières, que l'on apprenait sur le tas, comme on va à la mine ! Ce livre drolatique est destiné aux apprenti(e)s cuisiniers amateur(e)s ou non, jeunes ou pas, à la découverte du métier autrefois. Qui étaient Menton Prognathe, Le Grand Maure de la plonge, Mister See le hurleur, Tojo le chef jap, les zombies de Bresse, le terrifiant Chef Grillardin, Sam l'ivrogne ?
Par l'auteur de la série de livres remarqués, les Grands Précis, ancien chef du Maxim's de Pékin.
Pourquoi le camembert est-il le fromage national des Français ? Pourquoi met-on du sucre dans le café, et pas du sel, comme c'était l'usage dans certains pays ? Et d'ailleurs, pourquoi boit-on du café ? Pour répondre, il faut se plonger dans l'histoire culinaire et politique de notre continent, repartir deux mille ans en arrière et remonter au fil des évolutions de notre alimentation. En déconstruisant les mythes qu'on trouve au fond de nos assiettes (non, la tartiflette n'est pas un plat traditionnel, le kebab sandwich n'est pas un plat turc et le foie gras ne vient pas du Sud-Ouest), on comprend mieux le monde qui nous entoure, de la cuisine jusqu'à la politique. Avec humour et néanmoins rigueur scientifique, l'auteur démonte en 20 chapitres ciselés nos idées reçues les plus ancrées et délivre de savoureuses et étonnantes anecdotes sur l'histoire vue par la lorgnette de la gastronomie, aidé par Paul Boudier, chef, qui propose ses conseils culinaires avisés.
Sous le signe du grand cuisinier et gastronome arabe du IXe siècle, un voyage gourmand imaginaire autour de la Méditerranée, plein de citations littéraires, de références savantes, de recettes succulentes et d'anecdotes surprenantes.
Les auteurs, compagnons dans la vie, partagent la même passion pour la cuisine, pour l'art et aussi pour tout ce qui touche à la mort.
Sur les pages du livre Ballade funéraire gourmande, Julie anime un petit squelette qui part avec son sac à dos à la rencontre de la culture culinaire funéraire aux quatre coins du monde. Les auteurs glanent des recettes qu'ils testent en cuisine, recontextualisent socialement et nous transmettent dans le livre. Il est question donc des repas que l'on consomme en hommage aux défunts pour des funérailles par exemple ou encore comme c'est le cas pour nombreux peuples de Mésoamérique - qui pensent que les défunts cheminent avant de trouver le repos, raison pour laquelle ils reviennent cycliquement se restaurer dans les maisons - la préparation des dépôts alimentaires pour eux. C'est inattendu, drôle et gourmand, à savourer finalement en toutes circonstances !
Un domaine viticole bordelais hors du commun qui allie à merveille tradition, modernité et audace.
Au coeur même de la ville, à Pessac, sur 10 hectares, se trouve le château Les Carmes Haut-Brion. Propriétaires depuis 2010, Patrice Pichet et son épouse Diane ont ouvert une nouvelle page de la vie du domaine. 2015 a vu la création de nouvelles installations, ambitieuses et singulières, et notamment le nouveau chai conçu par l'architecte Luc Arsène-Henry, incontournable en la matière, et designé par Philippe Starck, qu'on ne présente plus. Le tout pour une passion et un objectif commun, produire de grands vins, fins et élégants, avec des méthodes uniques en leur genre. Des vins dont les notes Parker ne cessent de progresser.
Dans ce beau livre élégamment illustré par les photos de Philippe Labeguerie, après une première partie consacrée à l'histoire du domaine, port d'attache situé à Pessac depuis le XVe siècle, Jean-Luc Barde nous invite par sa plume sensible à découvrir ce navire amiral qu'est le nouveau chai, ainsi que les hommes et les femmes qui oeuvrent quotidiennement pour l'excellence de leurs productions. C'est aussi l'occasion de partager les premières vendanges de l'automne 2015 qui, selon toutes les prévisions, devraient donner naissance à de grands crus. Belle entrée en matière pour ce château vieux d'un demi-millénaire qui s'ancre résolument dans le XXe siècle.
Ce livre est né d'une histoire de pêcheurs et de rencontres sur l'île d'Ouessant. Il a pour sujet principal le Labrus bergylta ou « vieille », un poisson familier et mythique des côtes bretonnes À travers une série de rencontres, pêcheurs, scientifiques, restaurateurs et auteurs nous partagent souvenirs et passions autour de ce poisson étonnant, faisant taire au passage quelques rumeurs mal fondées...
Ce livre n'aurait pas été complet s'il ne venait offrir à son lecteur un florilège de recettes culinaires hissant ce poisson jusque sur certaines tables de chefs étoilés...
À table la vielle ! est un livre pour tous, amateurs, gourmands, passionnés, pêcheurs du dimanche ou simples curieux qui ne manqueront pas de se régaler également des illustrations de Mathias Baudry au fil des pages.
Ce livre est publié en coédition Bernard Chauveau Edition et les éditions Les Îliennes.
Introuvable depuis des décennies, la réédition de cet ouvrage de référence est plus que pertinente au moment où l'on redécouvre la nécessité, aussi bien pour notre santé que pour l'environnement, de donner une place plus large aux végétaux dans notre alimentation et de retrouver une diversité mise à mal par l'industrialisation et la mondialisation. Cette vaste fresque culinaire, botanique, linguistique et historique est mise en perspective par Michel Chauvet, agronome, qui en montre la richesse pour qui s'interroge sur ses pratiques alimentaires et la manière de les diversifier.
Priorité presse et réseaux sociaux Des mères lyonnaises à Anne-Sophie Pic en passant par toute une nouvelle génération de cuisinières, partez dans un voyage à travers le monde à la rencontre des femmes qui cuisinent et qui façonnent la gastronomie. Entre portraits, rencontres croisées et recettes signatures, Elles cuisinent est le 1er livre qui retrace le parcours de ces cheffes françaises et internationales et qui les met dans la lumière. Retrouvez pour chaque cheffe : une interview inédite et une ou deux recettes fétiches. Le livre contiendra environ 60 recettes.
Elles cuisinent est orchestré, écrit et photographié par Vérane Frédiani, l'auteur et réalisatrice du documentaire « À la recherche des femmes chefs ».
Les Français ont une passion pour la bonne chère et les tables conviviales. En matière d'alimentation, les changements sont aujourd'hui si rapides qu'ils génèrent des inquiétudes. Dans ce contexte anxiogène, nourri par les crises alimentaires, les médias et les réseaux sociaux, beaucoup ressentent le besoin de retrouver des repères rassurants, de mieux comprendre d'où vient cette « culture alimentaire » à laquelle ils tiennent tant. En proposant cette plongée dans les fourneaux de l'Histoire, l'auteur espère aider les lecteurs à retrouver un peu de sérénité et à (re)prendre le contrôle de leur propre alimentation. Nos lointains ancêtres de la Préhistoire étaient-ils de paisibles végétariens ou de féroces carnivores ? Pourquoi la cuisson des aliments a-t-elle représenté une révolution considérable ? Quelles motivations ont conduit Homo sapiens à pratiquer l'agriculture et l'élevage ? Et pourquoi certains auteurs ont-ils qualifié cette innovation de « pire erreur commise par l'humanité » ? Le livre montrera aussi que la peur actuelle face à certaines nouveautés alimentaires (la néophobie) n'est pas non plus une... nouveauté. Nos aïeuls ont mis des siècles à accepter d'introduire pommes de terre et tomates dans leur repas et à se servir d'une fourchette !
En 1934, le célèbre critique culinaire Curnonsky proclame Lyon « capitale mondiale de la gastronomie ». Aujourd'hui labellisée Cité Internationale de la Gastronomie, Lyon rayonne de sa réputation de « ville du bien-manger ». Dans cette ancienne capitale des Gaules devenue capitale de « Gueule », nombreux sont les visages emblématiques, tables mythiques et spécialités locales qui ont façonné, depuis la Renaissance, l'histoire de ce patrimoine gastronomique hors du commun. Retraçant le parcours de celles et ceux qui ont oeuvré pour cette reconnaissance, le présent ouvrage off re, sous la forme d'un voyage gourmand, la vision plurielle et renouvelée de ce « morceau » d'Histoire.
En quelques années, le vinaigre balsamique est devenu une superstar des exportations italiennes. Connu et vendu dans le monde entier, il a rapidement gagné la faveur de consommateurs très lointains. Grâce à son goût aigre-doux au charme indéniable, il est devenu l'un des ambassadeurs du made in Italy. Déjà connu à la Renaissance, il a été perçu pendant des siècles comme la variante moins grossière d'un produit de la cave - le vinaigre - à faible valeur commerciale. Depuis les débuts de l'internationalisation du produit à la fin des années 1970, les raisons de son succès sont nombreuses. Son identité est un facteur important, car elle évoque instantanément la cuisine italienne, une caractéristique qui l'assimile à d'autres symboles de l'Italian way of Eating, comme la sauce tomate, le fromage Parmigiano- Reggiano et le jambon de Parme. Grâce à un storytelling efficace, qui, depuis les années 1970, a mis en valeur les traditions et les liens territoriaux des vinaigres balsamiques avec le territoire de Modène, dans la région d'Émilie-Romagne, il est aujourd'hui considéré comme l'ingrédient principal du « manger à l'italienne ». Sa diffusion a pris une dimension planétaire et le vinaigre balsamique fait désormais partie de la « grammaire gastronomique » de la cuisine mondiale. Ce livre retrace l'histoire, l'évolution et les métamorphoses d'un produit qui est sur toutes les lèvres.
De François Ier à Napoléon III, en passant par Louis XIV et Bonaparte, Palais royal invite les gourmands d'images et d'histoire à découvrir la cour de France sous un autre jour : quand elle passe à table. Au fil des siècles et des règnes, la culture culinaire évolue. Les voyages et leur cortège de découvertes viennent métisser les repas, au gré des échanges diplomatiques, des mariages princiers et du commerce. Mais toujours la gastronomie est affaire de plaisir. Comme l'écrit Guy Martin qui signe ici la préface, le palais naît d'une sensibilité, à la fois personnelle et collective, qui se cultive. À l'origine de la « cuisine française », les tables royales de France posaient les bases de ce qui allait faire sa renommée.
Mumm, saga familiale et industrielle, durant un siècle, de Reims à New York en passant par Francfort. En Allemagne, la famille Mumm von Schwarzenstein produisait un vin pétillant fort réputé, le Sekt de Johannisberg. La maison Mumm de Reims fut créée en 1827. En 1914, elle était le 3e producteur de champagne. La déclaration de guerre sonne le glas de la puissance des Mumm. Bien que désireux de rester en France, car non mobilisable, Hermann est arrêté puis soupçonné d'espionnage, tandis que Walther, retourné en Allemagne, est mobilisé dans l'aviation allemande.
Durant toute la guerre, la société de Reims est mise sous séquestre. Elle est vendue aux enchères en 1920 par l'Etat français. Un certain Alaric d'Ornhjelm l'achète sous couvert d'une nouvelle entreprise, la Société des vignerons de Champagne (S. V. C.). Pendant plus de vingt ans, cette acquisition sera à l'origine d'une lutte sans merci avec la famille Mumm à propos de l'utilisation des marques Mumm.
Elle se termine par la mort d'Hermann Mumm en 1937 dans un accident de voiture. Walther, venu chercher fortune aux Etats-Unis, est rapidement ruiné et tente de se suicider. En 1940, Gottfried, le fils d'Hermann Mumm, sous la pression de l'autorité allemande, prend le contrôle de la S. V. C. Installé à Paris, il administre efficacement la société rémoise, tandis que son épouse, la sulfureuse Madeleine, défraie la chronique mondaine.
Avec la Libération, le tribunal des spoliations de la Seine rétablit la S. V. C. dans ses droits.
Le prestige, la réputation et l'influence dont la cuisine française jouit depuis des siècles semblent une évidence de l'histoire de l'alimentation. Mais comment s'est diffusé le modèle culinaire français dans le monde entier ? Et à quel prix ? Ce livre propose une étude d'ensemble en adoptant le point de vue de ceux qui ont eu affaire à ce modèle.
Partant d'une large conception du "culinaire", et adoptant une dimension mondiale (de la Norvège au Mexique, en passant par la Tunisie, Taïwan, l'Italie ou encore l'Angleterre), ce livre analyse le modèle culinaire français depuis le XVIIe siècle lorsqu'une cuisine française transformée en profondeur commence à être largement traduite en Europe, jusqu'à aujourd'hui, où son hégémonie paraît menacée - malgré l'inscription du Repas gastronomique des Français au patrimoine culturel immatériel de l'humanité et les succès de la gastrodiplomatie française.
Au-delà du domaine des "Food Studies", ce livre permettra de nourrir l'exploration de phénomènes fondamentaux en études culturelles : les vecteurs par lesquels le modèle culinaire français s'est diffusé, les passeurs qui ont joué un rôle de premier plan dans sa transmission (comme Édouard de Pomiane aux États-Unis ou la classe politique italienne), ainsi que les processus d'adaptation à d'appropriation et de métissage.
Dans cet ouvrage on trouve du thé, des madeleines, du pain volé, de la marmelade, du chocolat chaud, mais aussi de la soupe de clams, des sardines à l'huile, des huîtres, des noix au miel, du poulet frit, de l'oie farcie, du pont-l'évêque, des andouilles, sans oublier holothuries, muscat de Frontignan, fromage de Sassenage, brouet clair, rillettes de Tours, bonne soupe, cailles en sarcophage, pièce montée, porto, etc. Et quelques chats d'écrivains. Tous ces plats sont servis par (entre autres) Marcel Proust, Victor Hugo, Agatha Christie, la comtesse de Ségur, Herman Melville, Georges Fourest, Casanova, Léon Tolstoï, Scott Fitzgerald, Zola, Maupassant, Rabelais, Jules Verne, Colette, Dumas, La Fontaine, Balzac, Molière, Karen Blixen, Flaubert, Louis Aragon, George Sand, etc. Minette de Combray est domiciliée à Illiers-Combray, et tous les ans elle se balade dans des textes littéraires qui illustrent le thème du Salon International des Amis d'écrivains. En 2021, la gastronomie.
Considéré aujourd'hui comme un moment de partage et de convivialité réunissant assis autour de la table relations, familles ou amis, le repas a aussi été pendant des siècles l'occasion de mettre le pouvoir en scène.
De l'Antiquité à nos jours, les plus grands artistes, potiers, céramistes et faïenciers, orfèvres, maîtres-verriers, sculpteurs et ornemanistes ont ainsi oeuvré au service des dieux, des souverains, des princes et des républiques. En s'adaptant sans cesse aux changements des usages et des modes, sont ainsi nés au fil du temps des objets aussi luxueux qu'ingénieux, aux décors raffinés, parfois dotés de mécanismes savants et agrémentés de « surprises » pour le plus grand plaisir des convives.
Riche de quelque 350 illustrations, ce catalogue offre une traversée des siècles à table, des libations offertes aux dieux au banquet philosophique et aux bacchanales romaines, du festin médiéval aux réceptions d'ambassadeurs de pays lointains, des tables fastueuses de l'Ancien Régime jusqu'au palais de l'Élysée aujourd'hui.
Exposition au musée du Louvre-Lens du 19 mai 2021 au 26 juillet 2021
Si chacun connaît en Bretagne le Craquelin, biscuit tartiné de nourriture salée ou sucrée, qui sait que cette tradition culinaire remonte au Moyen Age ? qui sait que les terre-neuvas en embarquaient dans leurs soutes en raison de sa bonne conservation pendant la navigation ?
Des témoignages de marins-pêcheurs ou de personnalités viennent compléter cette histoire du craquelin et révéler les secrets de sa fabrication.
Enfin, 25 recettes sont proposées pour tous les moments de dégustation : apéritif, entrées, plats, desserts.
Ce livre s'adresse aussi bien aux amateurs de cuisine qu'aux passionnés de Moyen-Âge. Chaque recette adaptée à nos goûts d'aujourd'hui est placée dans son contexte historique et des précisions sont apportées dans les encadrés pour la faire revivre. Elle regroupe ainsi quarante recettes de cuisine depuis les tréfonds du Moyen-Âge, durant la période mérovingienne, jusqu'à la période de transition qu'est le XVe siècle.
Ce nouvel ouvrage, permet donc de voir l'évolution des pratiques culinaires à travers le Moyen Âge. En effet, la cuisine n'a cessé d'évoluer du Ve siècle à la fin du XVe. Elle est un compromis entre le modèle méditerranéen et le modèle capétien. Le premier est un héritage de l'antiquité gréco-latine intégrant des éléments de la cuisine des envahisseurs barbares, le second est né à la cour des rois de France dans les deux derniers siècles de la période médiévale. La postérité retient de cette longue période deux ouvrages emblématiques Le Viandier de Taillevent et Le Mesnagier de Paris. Ces deux oeuvres sont les racines de notre gastronomie et font partie de notre patrimoine culinaire. Redécouvrons les saveurs, couleurs, textures et parfums de mets incontournables : brouet, galimafree, comminee, cretonnee, poree... qui méritent de retrouver une place sur nos tables d'aujourd'hui.
Ne vous êtes-vous jamais demandé de quoi l'on se régalait avant la découverte du sucre ? D'où viennent les mots « pâtisserie », « gâteau », « gourmandise » ? Qui a inventé le kouglof ? l'éclair ? le cronut ? Quel est le rapport entre Kennedy et le beignet berlinois ? Quel était ce monster pudding aux 1 040 oeufs réalisé à Londres et expédié à Lancaster, escorté par la musique d'un régiment ? Quelle est l'origine de la toque des pâtissiers et des cuisiniers ?
Dans ce cas, cette délicieuse histoire est faite pour vous !
Traversant les continents et les millénaires, Maguelonne Toussaint-Samat raconte avec verve et brio l'histoire de la gourmandise en l'émaillant de citations d'auteurs, de documents historiques, d'anecdotes et de recettes variées : douceurs antiques (kribanês grecs ou « moulés sur le sein d'aphrodite », placenta de Caton...), gâteaux rituels (qui se souvient encore du colombier, le gâteau traditionnel de la Pentecôte ?), classiques ou de l'âge d'or (saint-honoré, religieuse, baba...), folkloriques (teurgoule normande, fenetra de Toulouse...), « exotiques » (makrout, tiramisu, Christmas pudding, pouding amérindien...).
Avec son formidable talent de conteuse, elle y relate la grande affaire de la Sachertorte autrichienne ou le secret de fabrication de la confiture de Nostradamus...
Enfin, elle nous parle de tous les grands noms de la pâtisserie, des origines au troisième millénaire, en passant par antonin Carême et sa postérité.
Si la gourmandise est le péché des bonnes âmes, son histoire par Maguelonne Toussaint-Samat a la saveur d'une vraie passion et devrait ravir autant les amateurs d'histoire que les pâtissiers, ou tout simplement les amoureux de la gastronomie, à commencer par les bien nommés « becs sucrés » auxquels l'auteure fait sans cesse référence.
Toujours prêts en moins de 2 minutes, les mugs sont la solution idéale pour un petit gâteau tout chaud en un minimum de temps ! Suivez les Lapins Crétins et découvrez 20 recettes loufoques à souhaite pour vous régaler !