Edition enrichie. Et préface inédite attendue de Richard Powers.
Le mystère d'être un corps, un corps qui interprète et vit sa vie, est partagé par tout le vivant : c'est la condition vitale universelle, et c'est probablement elle qui mérite d'appeler le sentiment d'appartenance le plus puissant. Ainsi, les animaux sont pour nous à la fois des parents et des étrangers d'une immense altérité. Baptiste Morizot approfondit ici une série d'enquêtes philosophiques fondées sur la pratique du pistage. Il s'agit de pister à la fois les vivants sur le terrain et les idées que nous nous faisons d'eux dans la forêt des livres et des savoirs... Ce livre approche les animaux, humains compris, comme autant de «manières d'être vivant».
La maison brûle ! La crise climatique est là qui menace l'équilibre du monde. Des mouvements sociaux ont déclaré l'état d'urgence social et écologique. Mais pourquoi sommes-nous incapables d'agir en conséquence ? Comment éteindre l'incendie ? Depuis plus de vingt ans, Naomi Klein se fait l'écho incisif de la guerre économique qui prend pour cibles les individus et la planète. Elle propose ici la mise en oeuvre du plan de sauvetage : un «New Deal» vert.
Remplacer ce qui pollue par ce qui protège l'environnement, c'est ça, le marché de l'avenir.
Les problèmes sont connus. Ce qu'il faut maintenant, ce sont des solutions. Redonner de l'espoir. Sortir du dilemme actuel entre de´croissance menant au chaos social et consumérisme effréné conduisant au désastre écologique. Loin des dépenses et des sacrifices redoutés par beaucoup, Bertrand Piccard nous offre un plaidoyer original, clair et sans concession, dans lequel il expose les fondements de sa troisième voie, la « croissance qualitative », qui réconcilie écologie et économie. Limpide et fédératrice, l'approche de Bertrand Piccard est à la hauteur de l'énormité de l'enjeu qui pèse sur l'avenir de notre planète.
Soumise à la frénésie incendiaire du XXIe siècle, l'humanité voit sa relation au monde déséquilibrée et assiste avec impuissance à l'irréversible transformation de son environnement. Explorant cette détresse existentielle à travers sept fictions compatissantes, Antoine Desjardins interroge nos paysages intérieurs profonds et agités. Comment la disparition des baleines noires affecte-t-elle la vie amoureuse d'un couple ? Que racontent les gouttes de pluie frappant à la fenêtre d'un adolescent prisonnier de son lit d'hôpital ? Et, plus indispensable encore, comment perpétuer l'espoir et le sens de l'émerveillement chez les enfants de la crise écologique ? Autant de questions, parmi d'autres, que ce texte illustre avec nuance et tendresse, sans complaisance ni moralisme.
Après le succès d'"Être un chêne", il est temps de lire "Et si on écoutait la nature ?", le livre de Laurent Tillon qui nous invite, avec érudition, empathie et rigueur scientifique, à l'intelligence écologique au sein même des villes. Dans les jardins, les parcs publics, les rues, mais aussi dans les transports, il montre qu'il est possible de se relier avec simplicité aux arbres, fleurs et plantes, aux animaux, insectes et oiseaux, de comprendre le langage du monde sauvage et de bénéficier des pouvoirs de la nature. Après tout, ouvrir nos sens à la biodiversité, savoir écouter le vent, les hêtres, les passereaux, les écureuils ou les chauve- souris, n'est-ce pas aussi une manière de réapprendre à écouter l'autre ?
Le réchauffement climatique a déclenché la sixième extinction de masse. Mais nous manquons d'outils pour penser cette ère de l'Anthropocène.
Avec intelligence et humour, Morton nous libère des discours bien-pensants qui servent surtout à soulager les consciences et verdir les programmes électoraux.
La Pensée écologique, c'est apprendre à penser différemment : s'affranchir du concept de Nature, voir grand (global plutôt que local), reconnaître les hyperobjets (le plastique ou la biosphère), prendre conscience de l'étrange étrangeté du monde et des liens de tout avec tout.
De Darwin à Blade Runner, de Wordsworth à Björk ou Levinas, Morton nous offre un texte radical, accessible et totalement nouveau dans le champ de l'écologie.
Paru il y a près de 20 ans, ce manifeste n'a pas pris une ride, tout comme la pertinence de son propos. Il est complété d'un texte plus récent de l'auteur qui revient 10 ans après sur le chemin parcouru. Il est préfacé par Alexis Pernet, paysagiste et maître de conférences à L'École nationale supérieure de paysage de Versailles. Si l'on cesse de regarder le paysage comme l'objet d'une industrie on découvre subitement - est-ce un oubli du cartographe, une négligence du politique ? - une quantité d'espaces indécis, dépourvus de fonction sur lesquels il est difficile de porter un nom. Cet ensemble n'appartient ni au territoire de l'ombre ni à celui de la lumière. Il se situe aux marges.
Chaque goutte coule inexorablement vers la mer. Le trajet qu'elle suit dépend des réseaux tissés par les fleuves et tous leurs affluents, qu'on appelle aussi bassins-versants.
Depuis l'aube des temps, la vie se déploie dans ces bassins-versants. Sortis de la mer, les premiers êtres terrestres ont suivi les rivières. Littoraux, fleuves côtiers, confluents, torrents et sources : c'est en remontant les courants que les vivants ont fait corps avec les sols.
Du géographe libertaire Elisée Reclus (France) à l'écoféministe Vandana Shiva (Inde), du biorégionaliste Peter Berg (États-Unis) à l'ostréiculteur Hatakeyama Shigeatsu (Japon), ce livre montre comment la conscience des bassins-versants permet de comprendre les crises écologiques et de les combattre.
La notion de « ville durable » tend à devenir un slogan marketing ou une formule politiquement correcte, utile pour créer du consensus, mais peu apte à fonder des stratégies pertinentes pour l'organisation urbaine. Pourtant, nos sociétés et nos villes doivent se préparer à fonctionner avec un pétrole plus rare et plus cher : depuis le début du XXIe siècle, les coûts liés au fonctionnement des villes ont connu une progression rapide et pèsent de plus en plus lourd sur les finances publiques et privées.
Les villes les plus audacieuses ont compris que la contrainte énergétique pouvait être une formidable opportunité de se réinventer en s'appuyant sur une autre vision de la cité de demain : celle d'une ville frugale, conciliant la satisfaction des besoins avec une économie de moyens et de ressources. Illustrant son propos par des exemples pertinents en France et en Europe (Copenhague, Bilbao, Nantes, etc.), Jean Haëntjens explique le principe de ce modèle en l'appliquant de manière concrète aux différents composants de notre système urbain : la mobilité, l'aménagement de l'espace, l'accessibilité des services essentiels, etc.
Cet ouvrage d'Ivan Illich s'inscrit dans la publication successive de quatre textes polémiques (Une société sans école, Énergie et équité, La Convivialité et Némésis médicale) qui suscitèrent des débats dans le monde entier. Illich relèveque, passé certains seuils, la production de services devient aussi destructrice de la culture que la production de biens matériels l'est de la nature.Dans Énergie et équité, Illich se livre à une analyse des transports motorisés comme d'un service qui, loin de se substituer à la consommation de marchandises, provoque au contraire une dépendance accrue à leur égard et n'apparaît en réalité que comme un songe creux, une aporie, un sac de néant. Dans ce texte visionnaire il établit les fondements de ce que sera la pensée écologique moderne.Penseur de l'écologie politique, Ivan Illich met en garde ses contemporains contre la crise de l'énergie qui les menace et contre les dérives de la productivité galopante, incontrôlable et dévastatrice pour les structures sociales. Reproduit à l'échelle planétaire, ce modèle énergivore constitue une spirale infernale et aliénante tant sur le plan social que sur le plan environnemental.
Sous l'impulsion du GIEC, suivi par les ONG et les médias, les responsables politiques ont décidé que les pays développés, Europe et France en tête, devaient renoncer aux énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) d'ici 2050. Il s'agit de ne plus émettre un gramme de dioxyde de carbone (CO ) car ce gaz serait responsable d'un «dérèglement » du climat qui entraînerait un réchauffement catastrophique de la température mondiale. Le coût de ce «great reset » est estimé aux environs de cent mille milliards d'euros, soit l'équivalent d'un triplement de la dette souveraine mondiale. Accrédité par le GIEC comme expert reviewer de ses deux derniers rapports AR5 et AR6, le physicien François Gervais montre dans ce livre que cette « remise à zéro» est scientifiquement infondée, catastrophique pour l'Homme et en particulier pour les plus pauvres, et enfin nocive pour la planète.
Physicien, professeur émérite à l'Université de Tours, François Gervais a été directeur d'un laboratoire du CNRS (UMR 6157) et expert reviewer des rapports AR5 et AR6 (2022) du GIEC.
Dans quel état est la Terre et comment pouvons-nous agir pour l'améliorer ? C'est pour en débattre que des scientifiques environnementaux, des penseurs spécialisés en philosophie éthique et des militants écologistes de premier plan se sont réunis autour du Dalaï-Lama.
Ensemble, ils traitent des questions brûlantes d'actualité et nous montrent ce que l'on peut retenir de la sagesse bouddhiste pour sauver notre planète et ceux qui l'occupent.
- Comment concilier les préoccupations des hommes avec le droit des animaux ?
- Comment garder espoir lorsque nos efforts ne semblent pas toujours porter leurs fruits ?
- Quelles initiatives concrètes peut-on prendre pour améliorer la situation à notre échelle ?
Inspirante, édifiante et transformatrice, cette lecture devrait être obligatoire pour tout citoyen du monde.
Écologie et Paysage : deux mots qui occupent une place centrale dans le débat environnemental et questionnent les enjeux de société qui leur sont liés. Paysage décrit, paysage analysé, paysage formalisé, voire numérisé, vieux et beau thème d'une écologie qui n'a de cesse d'évoluer. Cette science, d'abord descriptive et analytique, invite aujourd'hui à dépasser les clivages et à opter pour une vision plus transversale dans l'analyse des questions environnementales. Yves Petit-Berghem montre ainsi que la matérialité du vivant se doit d'être revisitée au prisme d'imaginaires environnementaux et d'innovations techno-scientifiques, qui instituent de nouvelles façons de penser et d'aménager l'espace. L'écologie se devant d'oeuvrer à la réconciliation entre l'homme et son cadre environnant encore marqué par le divorce entre nature et culture, tout l'enjeu est d'échapper à la pensée mécaniste et réductionniste moderne en réinterrogeant le vivant dans ses dimensions matérielles et immatérielles...
La terre, être silencieux dont nous sommes l'une des expressions vivantes, recèle les valeurs permanentes faites de ce qui nous manque le plus : la cadence juste, la saveur des cycles et de la patience, l'espoir qui se renouvelle toujours car les puissances de vie sont infinies....
Avec ce texte, magnifiquement illustré par Pascal Lemaître, Pierre Rabhinous fait partager son amour pour la Terre, pour la nature, et nous appelle à en prendre soin.
La biodiversité recouvre la variété des formes de vie sur terre. Elle est aujourd'hui menacée de toutes parts. Quels sont les enjeux de la protection des espèces et des milieux naturels pour l'avenir de la biosphère et des hommes ? Ce livre essentiel répond à cette question, et à bien d'autres encore.
Comment inventorier la richesse en espèces de la planète (1,6 millions d'espèces connues sur un total pouvant atteindre 50 millions) ? Comment retracer l'histoire biologique mouvementée d'une terre en évolution permanente, histoire dans laquelle l'espèce humaine est devenue un acteur prépondérant ? Que signifie « conserver la biodiversité » ? Comment les idées se sont-elles formées, oscillant sans cesse entre des points de vue différents sur ce que devraient être les relations des humains avec la nature ?
Patrick Blandin se fait ici l'avocat de la protection des espèces et livre ses propositions pour une « éthique de la biosphère ».
Spécialiste d entomologie, professeur émérite du Muséum national d histoire naturelle de Paris, où il a dirigé le laboratoire d écologie générale et la Grande Galerie de l Évolution, Patrick Blandin est un expert internationalement reconnu des questions liées à la défense de la nature. Il est membre de l Ethics Specialist Group de l Union internationale pour la conservation de la nature.
Les jeunes ont parfois une vision assez noire du climat. Grâce aux sciences, ils peuvent se projeter, ne pas se laisser submerger par ce pessimisme. Valérie Masson Delmotte veut semer des graines de citoyenneté dans leurs esprits, leur faire confiance, mais ne pas leur cacher les menaces qui pèsent sur l'avenir de notre planète. Il faut mettre des mots sur les phénomènes observés parce qu'ils devront vivre avec le réchauffement climatique. C'est en leur donnant ces clefs de compréhension qu'ils pourront se protéger des risques. Il n'y pas qu'un futur possible. Il n'est pas écrit. À eux de se demander comment ils ont envie de le changer.
La grande primatologue propose dans ce livre une critique transversale des grandes questions alimentaires de notre époque. Elle accuse la surexploitation des ressources, l'élevage intensif, le ravage des océans, le transport excessif des aliments, et les manières de les produire et de les préparer industriellement tout en les appauvrissant. et propose des solutions immédiates.
Les ressources naturelles à la base de l'alimentation de l'homme et des animaux sont gravement menacées : déforestation, surexploitation des sols, élevage intensif, pollution des océans. C'est en constatant que ces problèmes sont liés au mode de vie adopté par les grands pays industrialisés que la primatologue Jane Goodall a commencé à s'intéresser de près à la nourriture des hommes - une nourriture de plus en plus dénaturée.
Face à de tels enjeux, le Dr Jane Goodall propose des réponses immédiates, accessibles à tous. La grande dame des chimpanzés fait ainsi bénéficier le lecteur de ses expériences de scientifique et de fondatrice de l'Institut Jane Goodall, qui inscrit son action dans une démarche globale de protection de la biodiversité, d'aide à la gestion durable et équitable des ressources. Au-delà d'une synthèse des grandes questions alimentaires d'aujourd'hui, ce livre engagé propose des éléments concrets aux consommateurs qui veulent se réapproprier la liberté de bien se nourrir.
Autrement que Félix Guattari et Arne Naess, qui ont employé ce terme, Jean-Yves Leloup nous introduit ici à cette écologie intégrale qu'il appelle écosophie. Elle intègre en effet l'écologie rationnelle et scientifique, l'écologie instinctive ou chamanique, l'écologie intuitive ou non dualiste et l'écologie affective et religieuse ou écologie sacrée. Changer notre regard sur nous- mêmes et notre environnement est le préalable à tout désir de préserver ou de changer le monde.
Aux regards de la politique, de l'économie, de la science et de la philosophie, il faut joindre celui de la contemplation et de la Philocalie ; Rumi et François d'Assise ont été les précurseurs de cette écosophie qui respecte, prend soin de la nature et en célèbre la beauté - l'Être infini y est manifesté et caché.
"2°C de plus, ce n'est pas la mer à boire ! » « L'électricité verte, ça n'existe pas. » « Si tu ne manges pas de viande, tu vas finir par tomber malade. » « Le climat change, c'est naturel ! » « L'écologie, c'est un truc de riches. » On a tous un jour ou l'autre entendu ces phrases, qui mettent en doute des réalités pourtant établies ou qui énoncent des contre-vérités.
Comment trouver les arguments justes pour y répondre ?
Ce manifeste, en prenant à bras le corps les grandes questions de l'écologie d'aujourd'hui, vous donne les clés pour mieux comprendre les enjeux environnementaux, et les mots pour répondre aux affirmations approximatives ou injustifiées. Chaque lieu commun est ainsi passé au crible d'un décryptage sans concession, souvent éclairé par la parole d'un expert.
Grâce à ce livre, vous aurez les arguments pour déconstruire les discours les plus climatosceptiques, mais aussi les affirmations à l'emporte-pièce de vos interlocuteurs parfois mal informés.L'écologie est devenue une dictature du quotidien pour certains, d'autres ne voient que cette issue alors que pour ceux-là c'est le tiraillement. Où qu'on se situe elle est là, elle interroge, dérange, agresse, rayonne, sans plus jamais nous laisser tranquille. Alors on l'apprivoise dans nos mots et la parole s'en mêle à coup d'affirmations qui tranchent comme les meilleures punch line des agences de communication. Mais « en vrai » que faut-il penser de toutes ces « vérités » balancées à l'envie dans les débats à la télé ou la radio, sur Internet et désormais dans les dîners ou devant la machine à café ? Et si c'était vrai finalement ? Eclairages.
L'alternumérisme a le vent en poupe : cyberminimalisme, smartphones équitables, inclusion numérique, ateliers de détox digitale, logiciel libre, open data, démocratie en ligne, neutralité du net... ils sont nombreux à croire, (ou à vouloir nous faire croire), que la nouvelle économie de l'information pourrait tourner à l'avantage de tous ou, du moins, qu'on pourrait en contenir les effets les plus néfastes. Ce livre détruit méthodiquement cette théorie dangereuse, appelle à s'extraire de l'utopie numérique, à refuser la numérisation du monde.
Penser à la planète pour vivre mieux Ce petit livre vous dévoile en 50 règles d'or les bases d'un mode de vie « green » pour consommer mieux et moins, trier ses déchets et les réduire, gérer ses déplacements, devenir écolo-numérique, améliorer son logement... parce qu'il est possible, pour chacun, de réduire son impact sur l'environnement. À vous de jouer et d'y piocher les idées faciles à mettre en oeuvre au quotidien !
Et si changer vos habitudes pouvait sauver le monde ?
Dérèglement climatique, disparition de la biodiversité, changement de la composition chimique de l'atmosphère, déforestation, acidification des océans,... En quelques dizaines d'années, l'humanité est devenue une véritable force géologique, qui menace désormais les conditions physiques de sa propre existence sur Terre en faisant basculer la planète vers un nouvel état environnemental.
Au-delà d'un état des lieux détaillé, Alain Papaux et Dominique Bourg proposent une méditation croisée d'une rare profondeur sur ce monde en gestation. Ainsi interrogent-ils les facteurs, notamment politiques, qui nous ont conduits à devenir « modernes » - pointant par là même ce qu'il y a lieu d'abandonner, mais révélant aussi certaines lignes de force que l'humanité pourrait déployer pour entrer dans ce nouveau monde sans perdre les conditions d'une vie décente. Alors s'engage une vaste réflexion sur l'avènement des biens communs, les quotas de ressources, le droit nouveau, la liberté positive, un rééquilibrage de faber par sapiens. Par là, les auteurs nous invitent à une prise de conscience lucide des difficultés, nombreuses et dramatiques, qui nous attendent, mais également des opportunités que présente cette situation inédite.
Cet ouvrage, qui aurait pu s'intituler « Le Projet de Bure pour les nuls », organisé en rubriques thématiques, mêle récits et démonstrations techniques détaillées, parfois présentés sous une forme parodique.
Ainsi, par exemple, un responsable du projet est-il interrogé sur procès-verbal par un policier dans le cadre d'une enquête pour « mise en danger de la population », renvoyant à la réalité concrète de ce projet de poubelle radioactive. Au-delà de sa forme vulgarisée, ce livre essentiel met en évidence les liens entre la politique nucléaire française et les menées militaires de la France au Sahel dont la cause principale est évidemment l'uranium.
Il faut changer (rapidement) nos modes de vie pour préserver la planète. Mais comment faire ?
Ces dernières années, nous avons été abreuvés d'informations sur l'écologie, le zéro déchet et sur les moyens de consommer mieux et de façon plus responsable...
Problème : ces informations sont souvent partielles voire contra-dictoires. Il est donc difficile de faire le tri et de savoir ce qu'il faut vraiment faire pour rendre son quotidien plus écoresponsable. Se poser les bonnes questions est la première étape ! En quoi les déchets sont-ils un problème ? Le mode de vie zéro déchet n'est-il pas un retour à l'âge de pierre ? Puis-je compenser mon empreinte carbone ? Est-ce grave d'acheter des objets en ligne ? Comment se passer du neuf ? Est-ce qu'il y a de fausses bonnes solutions ?
Pauline Imbault, coordinatrice de la Maison du Zéro Déchet, répond à 100 questions zéro déchet, zéro gaspi qui se posent lorsque l'on fait ses premiers pas vers un mode de vie plus respectueux de l'environnement et de ses habitant-es.
Un petit guide pratique avec une fiche pour chaque question et sa réponse, avec des conseils et des clefs pour comprendre et contextualiser ce qui peut poser problème pour la planète dans notre quotidien.