À la veille de la Seconde Guerre mondiale, inquiète du bruit des bottes qui martèlent d'un rythme martial le sol de l'Allemagne nazie, l'armée française se dote dans l'urgence d'un nouveau système d'armes portatives en calibre 7,65 Long. Deux types de pistolets et un pistolet-mitrailleur sont adoptés à cette époque. Mais produites trop tard, ces armes n'ont qu'un rôle mineur dans la campagne de France. Fabriquées par l'occupant pour son propre compte, on les retrouve surtout dans les années 50-60 aux mains des combattants français engagés dans les guerres de décolonisation. L'auteur, relate ici l'aventure étonnante de ces armes conçues autour d'une munition que seule l'armée française a utilisée de façon réglementaire.
L'arme de poche aujourd'hui pour un policier en civil, comme pour un citoyen dans un pays où le port d'armes est autorisé, se doit d'être légère, d'une mise en oeuvre immédiate, sécurisée, très compacte et puissante !Au XXIe siècle, les revolvers sont plus trapus avec un chien caréné et comptent parfois jusqu'à sept coups. Les pistolets présentent des platines DAO (Double action seule) avec des percuteurs pré-armés et une carcasse en polymère. Ces armes, prêtes à faire feu immédiatement, se portent sans risque même avec une balle dans le canon !Le choix du calibre évolue aussi vers le .357 Mag pour les revolvers et le 9 mm Parabellum pour les pistolets. Les dames s'orientent plutôt vers le 9 mm Court. Comme beaucoup d'américains recherchent des gros calibres, les constructeurs proposent même de nouvelles munitions innovantes pour des armes de poche comme la 10 mm Auto, la .357 Sig, la .45 GAP, la 32 NAA ou la 9x21 mm.Cet ouvrage présente le panorama actuel des armes de poche dans le contexte particulier du Concealed Carry Weapon (Port d'arme dissimulé) aux USA, et celui du port et du tir en Europe.