"Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français..."
"'Jubilatoire, enchanteur, génial, fantastique, inclassable, brillantissime...' Les lectrices ne ménagent pas leurs louanges à Fred Vargas. Il faut reconnaître qu'avec Pars vite et reviens tard, la romancière ne lésine sur aucun moyen pour nous scotcher à notre fauteuil. " Elle
On l'a peint soigneusement sur les treize portes d'un immeuble, dans le 18e arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la base élargie. En dessous, trois lettres : CLT. Le commissaire Adamsberg les photographie, et hésite : simple graffiti, ou menace ?
À l'autre bout de la ville, Joss, l'ancien marin breton devenu crieur de nouvelles est perplexe. Depuis trois semaines, une main glisse à la nuit d'incompréhensibles missives dans sa boîte à messages. Un amuseur ? Un cinglé ? Son ancêtre murmure à son oreille : "Fais gaffe à toi, Joss. Il n'y a pas que du beau dans la tête de l'homme."
Ce livre a reçu le Prix Des Libraires 2000, le Grand Prix des lectrices de Elle 2002, le Prix du Meilleur Polar Francophone 2002, et le Deutscher Krimipreis 2004 (Allemagne).
"Lorsque Gregor Samsa s'éveilla un matin au sortir de rêves agités, il se retrouva dans son lit changé en un énorme cancrelat. [...] "Que m'est-il arrivé?" pensa-t-il. Ce n'était pas un rêve. [...] "Et si je continuais un peu à dormir et oubliais toutes ces bêtises", pensa-t-il, mais cela était tout à fait irréalisable, car il avait coutume de dormir sur le côté droit et il lui était impossible, dans son état actuel, de se mettre dans cette position. Il avait beau se jeter de toutes ses forces sur le côté droit, il rebondissait sans cesse sur le dos."
"Fred Vargas griffe cet écrit au loup d'une prose incisive et singulière. Non contente de faire la peau au polar franchouillard, Fred Vargas le hisse au sommet. La meute des "crime writers" anglo-saxons n'a qu'à bien se tenir !" Le Monde des Livres
Le mardi, il y eut quatre brebis égorgées à Ventebrune, dans les Alpes.
Et le jeudi, neuf à Pierrefort.
Un loup solitaire ? Roué, cruel, avec son cul bas sur ses pattes grises ? La Bête du Mercantour.
Mais au village de Saint-Victor-du-Mont, tous n'y croient pas, à la Bête. Ce n'est pas une Bête. C'est un homme. Un loup-garou.
Elle était étendue dans la paille crottée, sur le dos, les bras écartés, la chemise de nuit remontée jusqu'aux genoux. À la gorge, une blessure avait laissé échapper un flot de sang.
À Paris, devant son poste, Jean-Baptiste Adamsberg - le rêveur et "sylvestre" commissaire de L'Homme aux cercles bleus - guette les nouvelles du Mercantour. Il ferme les yeux. Son enfance pyrénéenne, la voix des vieux... Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.
"Commencez ce livre, vous ne pourrez plus vous l'arracher des mains. Quant à savoir dans quel rayon le classer, peu importe. Vargas est unique en son genre." Téléobs
"Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?" Ça amuse les Parisiens. Depuis quatre mois, cette phrase accompagne les cercles qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs ; en leur centre, prisonniers, un débris, un déchet, un objet : trombone, pince à épiler, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et des psychiatres. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite "suintent" la cruauté. Il le sent : bientôt, de l'anodin on passera au tragique.
L'Homme aux cercles bleus était l'acte de naissance du commissaire Adamsberg. Après une longue absence, il réapparaissait dans L'Homme à l'envers. Entre-temps, on découvrait la trilogie des "Évangélistes" (Debout les morts, Un peu plus loin sur la droite, Sans feu ni lieu), où trois jeunes chercheurs "dans la merde" - Mathias le préhistorien, Marc le médiéviste et Lucien le contemporanéiste - cohabitaient dans une baraque pourrie de la rue de Chasle.
Ce livre a reçu le prix du Festival de Saint-Nazaire.
Edition enrichie de Robert Abirached comportant une préface et un dossier sur le roman.
Le Figaro du 23 janvier 1868 à propos de Thérèse Raquin : "C'est le résidu de toutes les horreurs. Le sujet est simple, le remords physique de deux amants qui tuent le mari mais qui, ce mari tué, n'osent plus s'étreindre, car voici le supplice délicat qui les attend : Ils poussèrent un cri et se pressèrent davantage, afin de ne pas laisser entre leur chair de place pour le noyé. Et ils sentaient toujours des lambeaux de Camille, qui s'écrasait ignoblement entre eux. Enfin, un jour, ces deux forçats de la morgue tombent épuisés, empoisonnés, l'un sur l'autre, devant le fauteuil de la vieille mère paralytique, qui jouit intérieurement de ce châtiment par lequel son fils est vengé... Forçons les romanciers à prouver leur talent autrement que par des emprunts aux tribunaux et à la voirie."
"Il suffit de voir la correspondance entre Moby Dick et le lion de Belfort, et de remâcher cette phrase : "La quête des paroxysmes à l'essentiel, qui est ordinairement caché." Et on obtient un franco-polar hilarant et de qualité."
Le Canard enchaîné
Un hêtre peut-il pousser en une seule nuit dans un jardin, à Paris, sans que personne ne l'ait planté ?
Oui. Chez la cantatrice Sophia Siméonidis ; et elle n'en dort plus. Puis elle disparaît sans que cela préoccupe son époux. Après une série de meurtres sinistres, ses trois voisins "dans la merde", aidés par l'ex-flic pourri Vandoosler, découvriront les racines du hêtre, vieilles de quinze ans, grasses de haine et de jalousie.
Ce livre a reçu le prix Mystère de la Critique et le prix du Polar de la Ville du Mans.
Savoir surprendre, amuser, tenir en haleine le lecteur avec autant d'intelligence et de grâce ne mérite qu'un mot : merci, Fred Vargas ! Le Figaro
Adamsberg termina son café et posa son menton dans sa main. Il lui était arrivé en des tas d'occasions de ne pas se comprendre, mais c'était la première fois qu'il échappait à lui-même. La première fois qu'il basculait, le temps de quelques secondes, comme si un clandestin s'était glissé à bord de son être et s'était mis à la barre. De cela, il était certain : il y avait un clandestin à bord. Un homme sensé lui aurait expliqué l'absurdité du fait et suggéré l'étourdissement d'une grippe. Mais Adamsberg identifiait tout autre chose, la brève intrusion d'un dangereux inconnu, qui ne lui voulait aucun bien.
Première féministe française, Olympe de Gouges (1748-1793) réclame l'égalité des sexes devant l'Assemblée.
Dans ce manifeste, elle réécrit au féminin la Déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen : « La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits.»
Le 3 novembre 1793, avant d'être guillotinée, elle aurait lancé : « Je suis certaine que nous triompherons un jour ».
"Un caractère bien fade est celui de n'en avoir aucun." Voilà qui annonce la couleur ! Dans ses Caractères, oeuvre magistrale à laquelle il a consacré sa vie, La Bruyère brosse un portrait au vitriol de ses contemporains. Fin observateur, il n'épargne personne : l'ambition du courtisan, l'égoïsme du puissant, la vanité du-pédant sont tournés en ridicule. Et à travers eux, c'est toute une société, celle du "paraître" et de l'argent, qui est fustigée.
o Une frise chronologique historique et culturelle
o Une introduction : Pourquoi lire Les Caractères au XXIe siècle ?
o Le texte intégral annoté
Des sujets pour s'entraîner à l'oral et à l'écrit du bac
o Des analyses de textes au fil de l'oeuvre
o Un commentaire de texte et une dissertation rédigés
o Des exercices de grammaire avec corrections
o Des exercices d'appropriation. Un dossier pour situer et comprendre le texte
o Une présentation de l'oeuvre et de La Bruyère dans son époque
o Les mots importants des Caractères
o Un groupement de textes autour du parcours du bac : La comédie sociale.
Édition augmentée avec dossier "Servitude et soumission" pour les prépas scientifiques 2016-2017.
Le renom d'Étienne de La Boétie, ami de Montaigne, s'attache à un écrit composé "à l'honneur de la liberté, contre les tyrans". Comment expliquer qu'un peuple entier puisse ployer sous le joug d'un seul homme sans force ni prestige ? À cette question, l'auteur répond que la servitude est volontaire ; ce sont les peuples qui, en acceptant de se soumettre, contreviennent à ce qu'il y a de plus profond dans la nature humaine : la liberté. Pourtant - et c'est là tout le scandale dénoncé par l'auteur -, rien de plus simple que s'affranchir du tyran. "Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres", affirme-t-il. Interrogeant les ressorts secrets de la domination, La Boétie construit une oeuvre majeure pour l'histoire de la pensée politique.
"Ô femmes ! femmes, quand cesserez-vous d'être aveugles ? "
Tels sont les mots d'Olympe de Gouges qui, en 1791, prend la plume pour écrire, à la suite de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
Un texte au sein duquel, si elle revendique des droits féminins irréductibles, elle tente aussi - loin de diviser femmes et hommes - de les penser ensemble sur le chemin d'une liberté partagée. Écoutons sa voix...
o Une frise chronologique historique et culturelle
o Une introduction : pourquoi lire la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne au XXIe siècle ?
o Le texte intégral annoté
Des sujets pour s'entraîner à l'oral et à l'écrit du bac
o Des analyses linéaires au fil de l'oeuvre
o Un commentaire de texte et une dissertation
o Des exercices de grammaire avec corrections
o Des exercices d'appropriation
Un dossier pour situer et comprendre le texte
o Une présentation de l'oeuvre et d'Olympe de Gouges dans son époque
o Les mots importants de la Déclaration
o Un groupement de textes autour du parcours du bac :
Écrire et combattre pour l'égalité.
Texte intégral.
Edition enrichie (introduction, notes et bibliographie)Rabelais, c'est la vie même qui impose ses lois et éclate de toutes parts comme la sève de la vigne au printemps. « Rabelais, dans Gargantua, a mis le meilleur de lui-même, un rire sain, plus gaulois qu'athénien, un réalisme de bon aloi, un esprit satirique où il y a surtout de la gaieté, un art supérieur de conteur et de portraitiste, une philosophie faite d'épicurisme souriant et modéré. Il n'y a pas de hors-d'oeuvre et les éléments très variés qui composent cette épopée en prose sont fondus dans une unité parfaite. Le Gargantua est le chef-d'oeuvre de Rabelais. »
R. Morçay.
Edition établie par Pierre Michel.
Un chevalier voit sa vie bouleversée par l'arrivée d'une jeune fille. Pour elle, il renonce à tout : famille, argent, honneur. Pour survivre, le couple doit se mettre en marge de la société : les voilà contraints de se vendre, voler, tuer. Jusqu'où iront-ils pour défendre leur liberté et préserver leur amour ? Trois cents ans après, cette vision subversive de la morale reste fascinante.
À retenir :
o Repères chronologiques ; L'abbé Prévost et son temps ; La structure du roman ; Les thèmes clés du roman.
Dossier :
1- Histoire littéraire : À l'aube des Lumières, les conditions d'écriture d'un roman à succès
2- Présentation de Manon Lescaut
3- Les mots importants de Manon Lescaut (vertu ; argent ; police)
4- Groupement de textes :
- Femmes en marge, idées en marche
- Personnages en crise et marges du roman au XXe siècle
5- Prolongements artistiques
Préparer l'écrit du Bac : Le commentaire et la dissertation
Préparer l'oral du Bac : Les explications linéaires et la grammaire.
Édition enrichie (Préface, notes, dossier sur l'oeuvre, chronologie et bibliographie)Assis seul, Argan détaille des factures d'apothicaire lorsque Toinette, sa servante, entre dans sa chambre. Il l'interroge sur son lavement, demande s'il a bien fait de la bile, à quoi Toinette répond qu'elle ne se mêle point de ces affaires-là. Consciente que les maux de son maître sont imaginaires, elle ne se prive pas d'ajouter que, pour son médecin et son apothicaire, il n'est rien d'autre qu'une « bonne vache à lait ». Molière lui-même joue le personnage d'Argan le 10 février 1673, lors de la création de sa pièce au théâtre du Palais-Royal, et meurt sept jours plus tard, à l'issue de la quatrième représentation. De cette « comédie mêlée de musique et de danses » où son oeuvre s'achève, c'est la puissance comique qui, bien sûr, a fait la fortune. Mais c'est aussi une pièce à thèse : le dramaturge ne se moque pas seulement des médecins de son temps, mais après Le Tartuffe, il dénonce plus profondément en eux de nouveaux imposteurs.Édition de Bénédicte Louvat-Molozay.
1830, Raphaël de Valentin a vingt-cinq ans ; le voici à Paris où tout fascine et séduit : fêtes, jeu, voluptés de l'amour... C'est le temps du Désir, du désir inassouvi... Et voilà qu'on lui propose un objet magique, une Peau de chagrin capable d'exaucer tous ses voeux. Mais à quel prix ? Mi-fantastique, mi-réaliste, voici l'extraordinaire roman du débordement des désirs, qui consument la vie.
À retenir :
o Repères chronologiques ; Vie de Balzac ; La structure du roman (reconstruire la chronologie du roman ; retrouver les passages-clés) ; Les grands thèmes du roman.
Dossier :
1- Histoire littéraire : Balzac, un homme de sa génération
2- Présentation de La Peau de chagrin
3- Les mots importants du roman (chagrin, dissipation, fantaisie)
4- Groupements de textes :
- La fête, une débauche d'énergie
- Le retour d'un personnage : Eugène de Rastignac
5- Prolongements artistiques
6- Exercices d'appropriation.
Préparer l'écrit du Bac : Le commentaire et la dissertation
Préparer l'oral du Bac : Les explications linéaires et la grammaire.
Gargantua naît un jour de banquet, en sortant de l'oreille de sa mère, la bouche ouverte et l'esprit alerte. Le parcours du jeune prince sera semé d'embûches : il devra apprendre à trouver les mets et les liqueurs qui conviennent à sa taille de géant puis diriger l'armée de son père lors d'une guerre contre le royaume voisin... Rabelais nous entraîne avec Gargantua dans un univers joyeusement parodique et fantaisiste tout en nous invitant à réfléchir à la place de l'homme dans le monde.
o Une frise chronologique historique et culturelle
o Une introduction : pourquoi lire Gargantua au XXIe siècle ?
o Le texte intégral modernisé annoté
Des sujets pour s'entraîner à l'oral et à l'écrit du bac
o Des analyses de textes au fil de l'oeuvre
o Un commentaire de texte et une dissertation rédigés
o Des exercices de grammaire avec corrections
o Des exercices d'appropriation
Un dossier pour situer et comprendre le texte
o Une présentation de l'oeuvre de Rabelais dans son époque
o Les mots importants de Gargantua
o Un groupement de textes autour des parcours du bac :
Rire et savoir / La bonne éducation.
Edition enrichie (notes, chronologie)Dorante aime en secret Araminte, une riche et jolie veuve, qui est hélas d'une classe sociale supérieure à la sienne et s'apprête à épouser un vieux comte. Aidé de son valet Dubois, il imagine alors un stratagème pour conquérir en une journée le coeur de la jeune femme. Représentée pour la première fois en 1737 par les Comédiens Italiens, Les Fausses Confidences est la dernière grande pièce de Marivaux. À travers les demi-vérités et les manipulations de Dubois, cette comédie douce-amère révèle que l'amour est bien souvent affaire d'amour-propre.
Édition enrichie (Présentation et notes)« ...C'était bien une Vénus, et d'une merveilleuse beauté. Elle avait le haut du corps nu, comme les anciens représentaient d'ordinaire les grandes divinités. Rien de plus suave, de plus voluptueux que ses contours ; rien de plus élégant et de plus noble que sa draperie. Quant à la figure, jamais je ne parviendrai à exprimer son caractère étrange, et dont le type ne se rapprochait de celui d'aucune statue antique dont il me souvienne. Tous les traits étaient contractés légèrement : les yeux un peu obliques, la bouche relevée des coins, les narines quelque peu gonflées. Dédain, ironie, cruauté se lisaient sur son visage. En vérité, plus on regardait cette admirable statue, et plus on éprouvait le sentiment pénible qu'une si merveilleuse beauté pût s'allier à l'absence de toute sensibilité.
- Si le modèle a jamais existé, dis-je à M. de Peyreho-rade, que je plains ses amants ! Elle a dû se complaire à les faire mourir de désespoir. Il y a dans son expression quelque chose de féroce, et pourtant je n'ai jamais vu rien de si beau »...
Présentation et notes par Michel Simonin.
En 1688, la ville et la cour sont bouleversées par la publication des Caractères.
D'abord assimilés à un événement mondain, ils apparaissent aujourd'hui comme une oeuvre moraliste majeure qui, dans sa critique de la comédie sociale, prend le recul nécessaire pour rendre ses remarques universelles.
TOUT POUR COMPRENDRE
Notes lexicales
Biographie de l'auteur
Contexte historique et littéraire
Genèse et genre de l'oeuvre
Chronologie et carte mentale
LA COMÉDIE SOCIALE
Analyse du parcours
Groupement de textes
Histoire des arts
VERS LE BAC
Explications linéaires guidées
Sujets de dissertation et de commentaire guidés
Recueil de citations
Méthodologie
CAHIER ICONOGRAPHIQUE
Figaro
"Forcé de parcourir la route où je suis entré sans le savoir, comme j'en sortirai sans le vouloir, je l'ai jonchée d'autant de fleurs que ma gaieté me l'a permis ; encore je dis ma gaieté, sans savoir si elle est à moi plus que le reste, ni même quel est ce Moi dont je m'occupe : un assemblage informe de parties inconnues ; puis un chétif être imbécile ; un petit animal folâtre ; un jeune homme ardent au plaisir, ayant tous les goûts pour jouir, faisant tous les métiers pour vivre ; maître ici, valet là, selon qu'il plaît à la fortune! ambitieux par vanité, laborieux par nécessité ; mais paresseux... avec délices ! orateur selon le danger ; poète par délassement ; musicien par occasion ; amoureux par folles bouffées ; j'ai tout vu, tout fait, tout usé." (Acte V, scène III)
La Rempailleuse - Aux champs - Mon oncle Jules - Le Parapluie - La Parure
Une misérable rempailleuse se prive sa vie entière pour laisser un héritage au pharmacien qu'elle aime en secret ; un couple de bourgeois « achète » le fils d'une famille de paysans ; une famille attend le retour d'un oncle parti faire fortune en Amérique ; un couple de citadins se déchire autour d'un parapluie ; un autre vit dans la misère pendant dix ans pour rembourser une parure perdue... Cinq nouvelles pour explorer les thèmes de prédilection de l'auteur qui a donné leurs lettres de noblesse au genre de la nouvelle et au courant réaliste !
Notions littéraires : l'incipit, les personnages, le discours direct, la nouvelleHistoire des arts : les paysans en peinture au XIXe siècle, l'analyse d'une peinture, la photographieRepères élèves : frise historique et culturelle du XIXe siècle, lexique littéraire, notes de vocabulaire, méthode
Oeuvre du rabat : Une rue de Paris par temps de pluie en 1877 (également connu sous le titre de La place de l'Europe, temps de pluie), Gustave Caillebotte, 1877
Dans ce recueil fondateur, le poète angevin se nourrit de sa découverte de Rome comme de la littérature d'exil pour construire une figure aux multiples facettes.
De l'élégie à la satire et à l'éloge, il repousse les limites du sonnet et varie les tonalités de sa palette poétique.
TOUT POUR COMPRENDRE
o Notes lexicales
o Biographie de l'auteur
o Contexte historique et littéraire
o Genèse et genre de l'oeuvre
o Chronologie et carte mentale
TOUT POUR RÉUSSIR
o Explications linéaires guidées
o Sujet de commentaire guidé
o Glossaire d'analyse poétique
o Arts et médias
GROUPEMENT DE TEXTES
o Les premiers poèmes sur la vie urbaine
CAHIER ICONOGRAPHIQUE.
« Je me trouvai enflammé tout d'un coup jusqu'au transport » : le jeune chevalier des Grieux vient de découvrir Manon Lescaut dans la cour d'une auberge d'Amiens. Plus tard, cette « charmante et adorable créature » se retrouve dans un convoi de prostituées en partance pour le Nouveau Monde, suivie de son amant ruiné. Comment le couple est-il parvenu à une telle déchéance ? C'est ce que nous apprend le récit du chevalier à son retour d'Amérique.
Les aventures de ce couple formé de deux êtres que tout oppose socialement deviennent, sous la plume de Prévost, un « exemple terrible de la force des passions », traitant de questions fondamentales : l'amour et la morale sont-ils conciliables ? La passion est-elle possible dans une société corrompue ? Le bonheur n'est-il qu'un « fantôme » ?
Dossier
1. Le contexte historique de Manon Lescaut
2. Personnages de marginaux : aventuriers, chevaliers d'industrie, tricheurs
3. Plaisirs du romanesque : coups de foudre, passions, héroïnes « fatales »
4. Réception de Manon Lescaut.