« Notre langue devient laide et imprécise parce que notre pensée est abrutie, lequel abrutissement est lui-même facilité par la négligence dont souffre notre langue. » George Orwell n'épargne aucun de nos travers langagiers en fustigeant la dégradation des usages chez les politiques, en littérature ou dans nos conversations quotidiennes. Grâce à nombre d'exemples éloquents, il nous enjoint à résister à la vacuité du langage préfabriqué.
Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Charles Recoursé
«Il y a une bête au Tibet que je poursuis depuis six ans, dit Munier.Elle vit sur les plateaux. Il faut de longues approches pour l'apercevoir.J'y retourne cet hiver, viens avec moi.- Qui est-ce ?- La panthère des neiges, dit-il.- Je pensais qu'elle avait disparu, dis-je.- C'est ce qu'elle fait croire.»
L'HISTOIRE UNIVERSELLE SUR UNE SEULE FRISE CHRONOLOGIQUE !À travers les âges, de l'Homo sapiens aux troubles politiques du XXI? siècle, l'ouvrage retrace les événements marquants qui ont façonné notre histoire : le développement des civilisations et cultures antiques, les mouvements politiques et culturels, les inventions scientifiques et innovations technologiques...Ce condensé illustré chrono-historique vous donnera toutes les clés pour déchiffrer le passé et mieux appréhender le présent.
LE LIVRE Okakura rédigea Le Livre du thé en 1906 en anglais afin de transmettre aux Occidentaux l'atmosphère et l'esprit mêmes de la cérémonie du thé (cha no y ) et de la voie du thé (chado), considérée comme un mode de vie à part entière. Pour souligner la dimension religieuse de la voie du thé, Okakura parle aussi de « théisme » et de « culte du thé » - sa vision s'enracinant dans les valeurs religieuses du bouddhisme, du taoïsme et du confucianisme. Une petite chose, comme boire une tasse de thé, obéit ainsi à un rituel précis et devient une intense communion spirituelle, en même temps qu'une expérience esthétique : l'écoute de la voie intérieure est enchevêtrée de peinture et de calligraphie, de poésie, de philosophie, d'art céramique et d'art floral.
En 1930, les Bibliophiles du Faubourg publièrent Le Livre du thé dans une admirable édition comprenant la traduction du critique d'art et poète Gabriel Mourey (1865-1943), une préface de Thomas Raucat et des aquarelles de J. A. Tohno. Cet ouvrage est le fac- similé de l'exemplaire n° 94 imprimé pour M. Henri Ullmann.
Nourri, dès l'âge de raison, par la lecture des grands récits d'aventures, Nicolas Bouvier rêve très tôt de « déguerpir ». Ses premières escapades de jeunesse, qui le mènent de la Laponie au Sahara, puis ses incursions au long cours, toujours plus à l'est, forment un « usage du monde » qui lui est propre, une invitation à l'audace et à l'humilité.
Véritable pionnier de la figure de l'écrivain-voyageur, il a restitué dans ses oeuvres l'éclat de ses découvertes comme ses parts d'ombre, le naufrage de la solitude conjugué au déracinement. Les géographies de Nicolas Bouvier ne se cantonnent pourtant ni à ses voyages ni à ses écrits : elles sont inscrites, comme chez les conteurs de son espèce, dans l'étoffe même de sa vie.
Ce récit illustré s'appuie en grande partie sur son travail de photographe et de chasseur d'images.
Il s'agit du troisième volume de la série à succès consacrée à l'histoire culturelle des animaux, dans lequel, à travers 80 illustrations et un plan la fois chronologique et thématique, Michel Pastoureau retrace l'histoire symbolique, littéraire, lexicale et artistique d'un animal, en l'occurrence ici celle du corbeau, qui tout à la fois intrigue, fascine ou terrifie. Oiseau noir, célébré par toutes les mythologies, le corbeau européen ne cesse de se dévaloriser au fil des siècles. Si l'Antiquité gréco-romaine loue sa sagesse, son intelligence, sa mémoire, le christianisme médiéval à sa suite le rejette violemment : c'est un oiseau impie qui occupe une place de choix dans le bestiaire du Diable, symbolisant l'incarnation du démon et de toutes les forces du mal. À l'époque moderne, la symbolique du corbeau continue de se dévaloriser, comme l'attestent les fables, les proverbes, les faits de langue et de lexique. Il reste un animal au cri lugubre, un oiseau noir de mauvais augure et devient même, dans un sens figuré, un dénonciateur, un auteur de lettres anonymes. On en a peur car il a partie liée avec l'hiver, la désolation et la mort. De nos jours, cependant, le corbeau semble prendre sa revanche : les enquêtes les plus récentes sur l'intelligence animale montrent que non seulement il est le plus sagace de tous les oiseaux mais qu'il est probablement aussi le plus intelligent de tous.
Toutes les lettres que vous allez découvrir sont authentiques. Après avoir vainement cherché un emploi, Julien Prévieux s'est mis à les refuser tous. Les réponses des entreprises, automatiques ou personnalisées, alimentent un dialogue de sourds à travers lequel l'ensemble du système d'embauche se trouve pris en défaut.
Ces lettres de non-motivation nous rappellent la possibilité jouissive de dire NON à l'aliénation, sur tous les tons.
Ce beau livre rassemble les grands dessins que Joann Sfar publie dans Paris Match. Des scènes aquarellées qui reflètent l'air du temps - un temps marqué par le Covid, mais pas seulement. Parisiens masqués et confinés, rues désertées, commerces, restaurants et cafés... En se glissant dans la tête de ses congénères et de leurs animaux de compagnie, l'auteur livre avec beaucoup d'humour et un brin de cynisme un instantané de notre société - l'image de notre rapport au monde.
Si les populations romani constituent la plus grande minorité ethnique d'Europe (12 millions de personnes), elles font l'objet, hier comme aujourd'hui, de nombreuses discriminations. Tout en mettant l'accent sur l'antitsiganisme contre lequel toutes luttent, il s'agit cependant ici de faire connaître, d'affirmer et de revendiquer la richesse et la diversité des cultures romani.
Barvalo : riche et par extension fier en langue romani. Ce mot a valeur d'étendard et défend neuf siècles de présence européenne et d'affirmation culturelle, tout en s'intéressant à l'histoire et à la diversité des populations romani. Si celles-ci constituent la plus grande minorité ethnique d'Europe, elles font, aujourd'hui encore, l'objet, de nombreuses discriminations. L'exposition Barvalo , comme cet ouvrage qui l'accompagne, entend renverser les regards et lutter contre les stéréotypes et un antitsiganisme pluriséculaires.
Identifier et valoriser l'héritage et le patrimoine romani, dans les musées comme dans l'espace public, mener une réflexion contrastée sur les notions d'appartenance et d'identité, tels sont les enjeux de ce travail ambitieux. Pour la première fois dans un musée national en France, un projet concernant les populations romani est conçu avec elles, de manière collaborative ; il est né du travail d'un comité composé de dix-neuf personnes d'origine romani ou non, de nationalités et profils différents. Entièrement bilingue français-romani, ce livre témoigne également de la richesse des cultures romani et de la fierté des différentes communautés à contribuer à la diversité culturelle des sociétés européennes ; il s'agit d'affirmer haut et fort : Barvalo .
« Edward Slingerland explique remarquablement comment l'ivresse est devenue un moteur de la civilisation. » Sciences Humaines « Convaincant et surtout très amusant et irrévérencieux. Un livre en forme de banquet. Une réponse érudite et rafraîchissante au puritanisme dominant. » The New York Times « Ce livre pétillant de savoirs et d'anecdotes surprenantes devrait apparaître sur les étagères de tous ceux qui aiment boire un verre de temps en temps. » The Scientist Notre amour de l'ivresse remonte à la nuit des temps... Dans ce récit captivant, Edward Slingerland révèle comment notre désir de nous enivrer a joué un rôle clé dans l'éclosion des civilisations. En s'appuyant sur les découvertes archéologiques, les neurosciences, la génétique et la psychologie sociale, il dresse un panorama complet de la relation entre l'homme et les substances enivrantes en expliquant le rôle central de l'alcool dans notre évolution et notre histoire. À travers les âges, les avantages individuels et sociaux de l'ivresse nous ont permis de surmonter des défis propres à l'humanité : améliorer la créativité, atténuer le stress, instaurer la confiance et favoriser la coopération entre les membres de notre espèce farouchement tribale. Cependant, à forte dose, l'alcool est aussi notre destructeur. C'est le côté obscur de Dionysos. Edward Slingerland montre qu'il est possible de profiter des avantages de l'alcool tout en évitant ses effets pervers. Il fournit un aperçu éclairant des différentes habitudes de consommation des sociétés modernes et met en évidence celles qui sont parvenues à faire de l'alcool notre allié. Cette ode à l'hédonisme montre que s'enivrer de temps en temps est bon pour notre épanouissement, notre vie intime et professionnelle, et notre ouverture aux autres.
Entre?1750 et?1850, l'univers des beaux-arts connaît de profondes mutations, dont l'une des conséquences est la banalisation d'une image positive de la "?dame artiste?" : des barrières s'abaissent, des contraintes se desserrent et la pratique de la peinture est rendue plus accessible aux femmes.
S'ouvre alors une période de créativité foisonnante associée aux noms - de moins en moins oubliés aujourd'hui - de Louise Élisabeth Vigée Le Brun, Adélaïde Labille-Guiard, Marie-Guillemine Benoist, Marguerite Gérard, Constance Mayer, Victoire Jaquotot, Lizinka de Mirbel, Rosa Bonheur...
Pourquoi les artistes femmes ont-elles bénéficié à cette époque de l'intérêt de leurs contemporains et de conditions de travail relativement égalitaires ? Pour le comprendre, cet ouvrage, centré sur le quotidien du travail de création, traite de la pratique des beaux-arts, de son organisation, de ses réalités professionnelles, institutionnelles et économiques. Il met en lumière comment s'est manifestée cette suspension relative et provisoire de l'infériorisation des femmes dans le monde de l'art.
Philippe Sollers nous invite à découvrir la ville dont il est amoureux depuis très longtemps. Le paysage maritime de la ville le fascine autant que la splendeur des places, des églises, des palais, des musées et le charme des canaux et des ruelles. Au fil des pages il évoque les écrivains, peintres et musiciens du monde entier qui ont aimé Venise : Vivaldi, Bellini, Titien, Manet, Monet, Proust, Hemingway, Cécilia Bartoli...D'Amour à Zattere, la riche iconographie du livre nous fait redécouvrir la Sérénissime au fil de l'eau.
Témoins privilégiés des événements de ces dernières décennies, le dessinateur Plantu et le photographe Reza ont imaginé près de quatre-vingts oeuvres, associant les dessins de l'un aux clichés de l'autre. Ces créations, commentées par les deux artistes, sont ici réunies pour la première fois.Parmi les thématiques abordées, on retrouve les sujets chers aux deux artistes : les droits des femmes et des enfants, l'environnement, les bouleversements du monde, les enjeuux de pouvpoir et, bien sûr, la défense de la liberté d'expression.En ouverture, un texte de l'écrivain et critique d'art Pierre Bongiovanni présente le travail unique de ces deux fins observateurs et fervent pacifistes.
« Tu m'as dit : Je pense à toi tout le jour. Mais tu penses moins à moi qu'à l'amour. M'aimerais-tu beaucoup moins si j'étais un autre ? » Toi et moi, c'est l'histoire d'un amour, de sa naissance à sa mort, l'exploration de tous les états du tourment amoureux.
Classique éternel de la poésie amoureuse, Toi et moi est le livre de chevet de tous les amants.
Préface de Jane Birkin Postface de Gavin's Clemente-Ruiz
En 1894, l'état-major de l'armée est secoué par une affaire qui ébranle la société tout entière : un officier a trahi. Alfred Dreyfus, juif alsacien, est le coupable idéal. Sa dégradation, sa déportation sur l'île du Diable, son retour en France, ont divisé la société. Avec "J'accuse", Emile Zola symbolise l'engagement intellectuel face au pouvoir, au mensonge et à la soumission.
K-pop, séries, gastronomie, cinéma, mode... la pop culture coréenne conquiert le monde ! Ce livre propose un voyage autour du K-World. Un panorama tous azimuts de cette culture passionnante, étonnante, vivifiante, qui permet de regarder Parasite en mangeant un délicieux Bibimbap et en buvant un verre de soju. D'écouter BTS, d'aller danser au ryhtme du Gangnam style, puis de chanter dans un karaoké jusqu'au bout de la nuit avant de rentrer au matin calme en voyant le soleil se lever sur Bukchon Hanok Maeul !
Peu importe ce qui vous a poussé à tenir ce livre entre vos mains, ce que vous avez déjà de la Corée ou ce qui vous a poussé à vous y intéresser : ce livre est une introduction parfaite à la culture contemporaine de la Corée du Sud ! Vous y découvrirez tout ce qu'il faut savoir sur la k-culture :
Les meilleures techniques de k-beauty, les tendances de la k-fashion, l'histoire de la k-pop, les immanquables du cinéma coréen, et tous les délices que propose la cuisine coréeene.
Génie de l'humour, Pierre Dac a durablement marqué la culture française du XX? siècle. Issu d'une famille juive alsacienne qui choisit la France après l'annexion allemande de 1871, patriote engagé durant la Première Guerre mondiale, Pierre Dac débute comme chansonnier avant de s'imposer à la radio dans les années 1930 en créant les premières émissions humoristiques. Il fonde ensuite L'Os à moelle, hebdomadaire officiel des «loufoques», qui remporte un succès exceptionnel.Militant contre l'antisémitisme dès 1935, résistant au régime de Vichy, il rejoint Londres en 1943 et devient l'un des «Français parlent aux Français» sur Radio Londres.Après la guerre, son duo avec Francis Blanche triomphe à la scène et sur les ondes : le sketch «Le Sâr Rabindranath Duval» est aujourd'hui un classique, et le feuilleton Signé Furax la série la plus écoutée de l'histoire de la radio.Enfin, on doit à ce maître de l'absurde l'invention du schmilblick qui, ne servant à rien, peut par conséquent servir à tout !
Terezin, 22 janvier 1944. Tommy a trois ans.Pour son anniversaire, son père, le peintre Bedrich Fritt a, lui offre un livre qu'il a lui-même dessiné. Une histoire rien que pour lui. 52 petites aquarelles sublimes de beauté, de délicatesse et d'humour. Et il y a tant de tendresse, tant de poésie dans cet ultime cadeau d'un père à son fils que cela semble inconcevable qu'il ait pu voir le jour dans un camp, des mains d'un homme cerné comme tous les siens par la terreur et la mort.Le père mourut déporté à Auschwitz. L'enfant survécut.Dialoguant à travers le temps, l'écrivain Hélios Azoulay raconte l'histoire de Tommy, de son livre, de cet héritage. Des pages d'une profondeur saisissante, dont on ressort étourdi et bouleversé.
Bedrich Fritta est né en Bohême, à Visnova, en 1906. De son vrai nom Fritz Taussig, il a été graphiste et caricaturiste à Prague. Déporté à Theresienstadt en 1941, il dirige le Bureau de dessin du Département technique. En juillet 1944, il est arrêté pour « propagande mensongère». Torturé, il est envoyé à Auschwitz où il meurt le 4 novembre 1944. Ses dessins clandestins et son livre Pour Tommy sont parmi les plus grands chefs-d'oeuvre à être revenus des camps.Hélios Azoulay est compositeur, clarinettiste, écrivain, comédien. Artiste insaisissable, il se déploie à travers une oeuvre d'une extraordinaire liberté. Parmi sa production littéraire, citons L'enfer a aussi son orchestre, sur les musiques composées dans les camps dont il est devenu l'interprète de référence avec l'Ensemble de Musique Incidentale qu'il dirige. Ses romans, Moi aussi j'ai vécu (Flammarion) et Juste avant d'éteindre (Le Rocher), ont tous deux été adaptés au théâtre.
Saviez-vous que le surf fut d'abord une pratique politique et religieuse ? Que le préservatif masculin, autrefois en tissu ou en boyaux d'animaux, n'a connu son essor qu'avec le caoutchouc ? Que le chewing-gum doit son succès à un général mexicain chassé par la révolution dans son pays ?
À l'invitation de Pierre Singaravélou et Sylvain Venayre, des historiennes et historiens nous entraînent dans un voyage insolite et passionnant à travers le petit magasin du monde.
Si les faits divers criminels fascinent aujourd'hui les Français (affaires Dupont de Ligonnès, Grégory Villemin, Alexia Daval...), c'est surtout à partir de la fin du XIXe et du début du XXe siècle qu'ils se développent abondamment.
La presse à grand tirage, alors lue quotidiennement par des millions de personnes, se passionne pour les meurtres et les érige à sa une en objet médiatique obsédant. Elle fournit une grande quantité de détails sur les « affaires » et les met en scène iconographiquement afin d'alimenter des discours qui renseignent sur les inquiétudes d'une époque.
Dans le même temps, la police technique et scientifique se déploie considérablement dans la capitale sous l'impulsion du service de l'identité judiciaire dirigé par Alphonse Bertillon, dont l'action est soutenue par le préfet de police Louis Lépine. Ce service documente les assassinats commis à Paris et ses alentours en figeant les scènes de crime par la photographie métrique, en élaborant des clichés d'une multitude de traces et d'indices, ou encore en mobilisant des portraits à des fins d'identification des présumés coupables.
À partir de l'analyse de ces sources journalistiques et policières, cet ouvrage richement illustré explore 20 affaires de 1900 à 1914, et les principaux débats sociétaux et politiques que suscite le crime durant cette période.
1000 livres, 1000 mondes à découvrir : une sélection de lectures pour une vie entière !Régulièrement consultés ou en une seule fois dévorés, certains livres nous accompagnent tout au long de notre existence. Ils nous transportent du rire aux larmes, des rêves aux luttes, des frissons aux réflexions, et nous relient au meilleur de nous-mêmes en nous invitant au dépassement et à la prise de hauteur.À travers une sélection nécessairement subjective, Sarah Sauquet nous propose de découvrir ou redécouvrir 1000 livres qui nous donnent envie de lire en nous parlant de notre humanité. Chaque lecteur pourra se frayer un chemin à travers ce véritable parcours littéraire jalonné de livres de tous les genres, de tous les pays, de toutes les époques. Classiques incontournables, pépites injustement oubliées, oeuvres culte, innovations artistiques, ces livres relatent des expériences intimes et pourtant universelles, racontent les heurs et malheurs d'une époque ou d'un peuple, font oeuvre de résilience et de résistance. Tous expriment à leur manière la responsabilité de prendre la plume.Outre les commentaires sur les oeuvres, cet impressionnant opus anthologique s'accompagne d'une foultitude d'éclairages, d'analyses, de synthèses et d'explications infographiques sur des thèmes transversaux propres à l'univers de la littérature. Sarah Sauquet, professeure de lettres, autrice et co-créatrice des huit applications littéraires Un texte Un jour, agrémente son propos par de nombreux entretiens avec des écrivains, des critiques littéraires et des universitaires, lesquels nous transmettent à leur tour leur passion pour les livres, leur regard sur la création littéraire.Un panorama clé des lectures d'une vie pour tous les adeptes et curieux de la littérature !
Des Pyrénées jusqu'à l'Alsace, de la Méditerranée jusqu'à la pointe du Raz, la France est parsemée de secrets qui se tapissent dans l'ombre de ses montagnes, dans les profondeurs de ses mers, dans l'immensité de ses plaines et dans les fondations de ses villages.Les énigmes du pays remontent aux temps géologiques et l'aura mystérieuse de l'Hexagone semble ne jamais l'avoir quitté durant son histoire, comme l'attestent les nombreuses affaires non élucidées de notre passé, de la préhistoire à l'époque contemporaine, en passant par l'Antiquité, le Moyen Âge et les Temps modernes.L'histoire de France est ainsi jalonnée de brèches, dans lesquelles les questions des historiens ne reçoivent que leur écho comme réponse. Ces failles du récit français renferment cependant des secrets oubliés, trésors certes à jamais perdus dans les souvenirs de nos ancêtres, mais qui se retrouvent malgré tout au coeur des enquêtes les plus intrigantes et fascinantes de la planète...
Les Japonais ont un lien particulier avec la nature et les saisons, dont l'influence est omniprésente dans l'Archipel et dont témoignent les divisions saisonnières du calendrier présentées dans cet ouvrage.
Hérité de la Chine, mais assimilé et remanié au sein de la culture japonaise, le calendrier antique se dit koyomi. Il repose sur un système luni-solaire et se divise en 24 « souffles saisonniers » qui eux-mêmes se subdivisent en 3 micro-saisons d'environ 5 jours. Ces 72 micros-saisons sont dénommées par des expressions poétiques qui renvoient aux phénomènes naturels telles que « la glace fond sous la brise printanière » ou « les pousses de bambou pointent leurs têtes ».
Cet ouvrage décrit les 72 saisons, les phénomènes naturels qui s'y rattachent, les fêtes qui y sont célébrées, et la façon dont elles s'inscrivent dans l'art et la vie quotidienne. Il est une invitation à découvrir la richesse de la culture japonaise.