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Cerf
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Le yi jing ; le grand livre du ying et du yang
Cyrille Javary
- Cerf
- Poche
- 14 Novembre 2014
- 9782204103244
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Ce Journal spirituel rassemble les deux cahiers du père Lagrange tenus de 1878 à 1935. Le premier (1878-1896) réunit des notes prises au séminaire d'Issy-les-Moulineaux, au couvent de Saint-Maximin, à Salamanque après l'expulsion de France des dominicains, à Toulouse, et à Vienne, villes où il fut professeur. Celles du second cahier ont, pour la plupart, été prises pendant ses longues années de résidence à Jérusalem, où il a fondé l'Ecole biblique.
Journal spirituel d'une vie donc, plus que journal intime : il ne s'agit pas seulement d'un extraordinaire parcours dans l'histoire, mais encore d'un cheminement dans la foi. Quels que soient les bouleversements, sa réflexion est celle d'un scientifique, jamais hâtive, toujours irriguée par les leçons de l'Evangile. C'est aussi un exercice d'admiration à propos d'une multitude de saints, comme Thérèse d'Avila, fréquemment citée (avec quelle ferveur !), et une perpétuelle adoration pour la Vierge Marie.
Bienvenue dans l'intimité spirituelle d'un des plus grands exégètes du XXe siècle, qui a consacré sa vie à l'étude de la Bible pour relier science et foi.
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Que sait-on de la vie de Fra Angelico, le peintre unanimement célébré des fresques du couvent San Marco et l'un des plus grands maîtres de la Renaissance italienne ? Fort peu de choses en réalité. Mais tout ce qu'on en connaît confirme que ce moine dominicain, qui vécut sous le nom de Fra Giovanni, a mérité au plus haut point le surnom qui lui fut donné peu après sa mort d'"angélique". En premier lieu, bien sûr, parce que toute sa peinture semble vouloir effacer la frontière qui existe entre la Terre et le Ciel pour nous rappeler notre dimension spirituelle.
Mais aussi, parce que ce moine connu pour sa douceur, sa pitié, sa foi exigeante et agissante, qui ne pouvait peindre, dit-on, une crucifixion sans avoir les yeux baignés de larmes, s'efforça de vivre, ici-bas, comme s'il faisait déjà partie de la compagnie des anges. Ce n'est pas seulement un grand peintre spirituel, donc, que Jean-Paul II honora en le béatifiant, mais aussi un maître de vie.
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Grande figure de l'humanité, Confucius le fut assurément.
Pourtant, il ne fut ni un prophète, ni le fondateur d'une religion, ni même une figure philosophique au sens où nous l'entendons en Occident. On a parlé de moraliste érudit, d'" honnête homme ". On l'a comparé à Socrate ou encore à Montaigne. En vérité, ce grand sage, doublé d'un savant, fut tout à la fois un éducateur au charisme exceptionnel, un idéologue profondément humaniste et un homme d'action qui chercha, durant toute sa vie, à réformer la société de son temps qu'il jugeait en perdition.
Après des débuts incertains et grâce à l'engagement de ses disciples les plus doués, sa pensée, les idéaux politiques et moraux qu'il chérissait finirent par marquer d'une empreinte indélébile la société tout entière, s'ancrant dans les mentalités et influençant les us et coutumes du peuple chinois pendant plus de deux millénaires. S'appuyant sur des valeurs morales propres à transcender l'homme, l'enseignement de celui qui fut vénéré comme le Maître par excellence prôna une éthique universelle et intemporelle.
A ce titre, le legs spirituel de Confucius reste d'une étonnante modernité. Dans cette étude approfondie, fruit de patientes recherches et de longues années de travail, l'auteur s'est employé à mettre en lumière les multiples facettes de sa pensée, s'attachant à en dégager les lignes de force, en se référant constamment aux sources anciennes sans négliger pour autant les travaux les plus récents.
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De l'Afghanistan, on connaît la guerre et les talibans, voici le récit d'une aventure spirituelle et humaine d'exception au coeur de l'Afghanistan plus secret de la beauté, de la mystique et de la douceur. Le père Serge de Beaurecueil, cofondateur de l'Institut dominicain d'études orientales au Caire, y a vécu vingt ans. De ce parcours surgit l'histoire de tout un peuple, des heures paisibles des années 1960-1970 aux heures dramatiques des années 1980. Au carrefour de l'Orient, immergé en monde musulman, Beaurecueuil a consacré sa vie à ceux qui étaient rejetés par le mauvais sort : les enfants abandonnés, handicapés, orphelins. Tous ont été recueillis, soignés et éduqués par lui, comme s'ils avaient étaient ses propres enfants. C'est une découverte de l'Afghanistan par la souffrance des autres, mais aussi par la spiritualité, notamment grâce aux grands textes d'Ansari, ce splendide mystique persan du XIe siècle - dont Serge de Beaurecueil était un spécialiste - qui l'ont accompagné jusqu'à son mort. Malgré les drames traversés, ces vingt ans de vie en Afghanistan et de fréquentation de la mystique musulmane ont permis à Serge de Beaurecueil de découvrir le secret de la joie. C'est ce que nous fait entrevoir cette première biographie d'un homme au parcours humain et spirituel peu ordinaire.