Depuis une quarantaine d'années, les inscriptions urbaines et leurs acteurs sont les cibles d'une lutte structurée mettant en oeuvre toute une ingénierie de contrôle, à la fois visuel et matériel, dans les espaces urbains. Graffeurs eux-mêmes, les deux auteurs ont vu leurs inscriptions disparaître de plus en plus rapidement. Leur regard s'est alors décalé :
Du graffiti, c'est sur son effacement qu'ils se sont penchés. À partir de la répression de ce geste d'apparence anodine, cet ouvrage illustré montre ce qui se joue de politique dans les espaces urbains et alerte sur ces effacements qui sont aussi le signe avant-coureur de logiques de contrôle urbaines bien plus insidieuses, qui ne concernent plus seulement celles et ceux qui écrivent dans la ville.
Jeu de détournement graphique, la collection Panorama invite des duos de dessinateurs à revisiter des chefs-d'oeuvre de l'histoire de l'art, pour parler en image du monde d'aujourd'hui. Pour chaque image, au recto et au verso, les deux dessinateurs interviennent en mélangeant leurs graphismes. Panorama n°5 : Antoine Marchalot et Anouk Ricard ont choisi trois oeuvres du peintre Jérôme Bosch
Jeu de détournement graphique, la collection Panorama invite des duos de dessinateurs à revisiter des chefs-d'oeuvre de l'histoire de l'art, pour parler en image du monde d'aujourd'hui. Pour chaque image, au recto et au verso, les deux dessinateurs interviennent en mélangeant leurs graphismes. Panorama n°2 : Karine Bernadou et Julia Wauters ont choisi de s'inspirer de deux tableaux du Douanier Rousseau (1844-1910). Dans le premier, le peintre décrit l'orée d'une jungle imaginaire et paisible. Au clair de lune, une jeune femme nue charme des serpents en jouant de la flûte. Le second est une allégorie de la guerre, où une enfant chevauche un animal fabuleux dans un paysage dévasté, jonché de cadavres. Comme dans ces oeuvres, les deux dessinatrices font surgir la menace et la férocité de la douceur des formes, évoquant notre rapport à la nature et la part d'animalité présente en chacun de nous.
Jeu de détournement graphique, la collection Panorama invite des duos de dessinateurs à revisiter des chefs-d'oeuvre de l'histoire de l'art, pour parler en image du monde d'aujourd'hui. Pour chaque image, au recto et au verso, les deux dessinateurs interviennent en mélangeant leurs graphismes. Panorama 1 : Tangui Jossic et Cyril Pedrosa ont choisi cinq tableaux de Pieter Bruegel (1525-1569), dans lesquels le peintre flamand décrit avec humour et bienveillance la vie quotidienne dans les campagnes et les villages de son époque. Hommes et femmes s'activent de tous côtés dans de larges scènes de travail ou de fête. La précision des visages, des attitudes, des costumes, sont comme des instantanés de moments disparus. Conservant la composition de ces tableaux, les deux dessinateurs ont transposé personnages et situations, dans une description ironique des temps modernes.
Jeu de détournement graphique, la collection Panorama invite des duos de dessinateurs à revisiter des chefs-d'oeuvre de l'histoire de l'art, pour parler en image du monde d'aujourd'hui. Pour chaque image, au recto et au verso, les deux dessinateurs interviennent en mélangeant leurs graphismes. Panorama n°3 : Benjamin Adam et Vincent Sorel ont choisi neuf oeuvres du peintre britannique David Hockney, né en 1937. La première série décrit une vie californienne rêvée, à l'aube des années soixante-dix, où se mélangent fantasmes et éléments autobiographiques. La deuxième, réalisée au début des années deux mille, est une déclinaison de paysages. Des impressions de lieux au fil des saisons, où l'homme n'apparait pas. Les deux dessinateurs se sont inspirés de cette opposition pour construire leurs images. Le recto et le verso se répondent et révèlent avec un humour tragique le prix de nos inconséquences.
Jeu de détournement graphique, la collection Panorama invite des duos de dessinateurs à revisiter des chefs-d'oeuvre de l'histoire de l'art, pour parler en image du monde d'aujourd'hui. Pour chaque image, au recto et au verso, les deux dessinateurs interviennent en mélangeant leurs graphismes. Panorama n°4 : Tom de Pékin et Quentin Faucompré ont choisi dix tableaux de Jean-Antoine Watteau
Le Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge possède une collection unique d'affiches provenant du monde entier.
Dès le début de son histoire, le Mouvement humanitaire recourt à ce support pour diffuser ses messages et ses valeurs. Que ça soit pour la présentation de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, le recrutement de bénévoles, la demande de dons, l'appel au don du sang, la promotion de règles d'hygiène, la prévention des maladies ou des catastrophes naturelles, le danger des mines ou l'enseignement des premiers secours, les affiches interpellent le public, informent et tentent de rallier à la cause humanitaire.
Plus qu'un moyen de communication, elles sont également les témoins d'une époque en capturant les événements qui bouleversent le monde et les préoccupations des régions dans lesquelles elles apparaissent.
Miroirs de la société, les affiches portent en elles l'histoire du Mouvement, de ses actions, de sa nécessité et, plus encore, de son universalité.
Voici la cinquième collaboration entre le dessinateur de presse azuréen Jean-Jacques Beltramo et la maison d'édition niçoise Baie des Anges. un engagement fort et une volonté commune de promouvoir humour, liberté d'expression et dessins de presse !
Le meilleur du pire est le nouveau recueil de Dessin de Presse de Jean-Jacques Beltramo. Divisé en sept parties, il comporte une préface de Noëlle Perna (alias Mado la Niçoise). Divisé en 7 parties (France, Société, Sport, Fillon, Trump, International, Planète) il regroupe les meilleurs dessins sur la période octobre 2016 / mai 2017 Rappel des faits : l'aventure commence en 2012 avec Dessins de presse se poursuit en 2014 avec un recueil regroupant les dessins qu'il réalise pour la page facebook de France Bleu Azur. En 2015, avec L'Amusé de l'Ecole, c'est un recueil de strips les aventures de Raymon'école, l'instit d'antan. En 2016 on retrouve les dessins publiés sur la page facebook de France Bleu Azur avec en supplément des dessins inédits les Refusés de Beltramo.
Andreas Karl Schulze is a painter, but his works are not paintings in the traditional sense. They do, however, quite imperceptibly draw part of their essence from paint - ing. Clear colors appear in the form of small squares of identical size, which are fixed to the walls of the exhibition space. Their pattern is irregular, composed intuitively and based on specific observations within an extended creative process. A given arrangement results in movement, and the emptiness and vastness of space becomes the base for a new creation. In terms of perception and reduction, Andreas Karl Schulze appears to be an ideal conversational partner for Josef Albers and his homage to the square. The wall paintings are flanked by sculptural works - color modules mounted on freestanding plywood panels. The catalog documents the exhibition and features an interview by Heinz Liesbrock with Andreas Karl Schulze that guides us to the heart of the work.