« J'avais seize ans quand je me suis sentie attirée par lui pour la première fois, par l'image de son visage et par ses poèmes qui me déconcertaient et me séduisaient à la fois. Plongée dans leur charme enivrant, j'en ressortais tremblante, sans vraiment me souvenir de ce que je venais de lire. Pourtant, ses mots se gravaient dans mon cerveau, s'enroulaient comme un cordage sur le pont d'un navire fantôme naviguant dans une brume mortelle. Une saison en enfer a été pour moi une drogue de jeunesse, comme un concentré de haschisch, ou une bonne dose d'alcool. » P.S.
Dans cet ouvrage illustré qu'elle a entièrement conçu, Patti Smith a choisi de mettre en regard les poèmes d'Une saison en enfer avec des moments de sa propre histoire, grâce à des dessins, photos, documents, textes inédits... Se dessine ainsi la relation très particulière qu'elle entretient avec le poète depuis toujours.
« Une de mes plus tenaces ambitions d'éditeur avait été de publier les Fables de La Fontaine dignement illustrées. C'est au peintre russe Marc Chagall que je demandai l'illustration du livre. On ne comprit pas ce choix d'un peintre russe pour interpréter le plus français de nos poètes. Or c'est précisément en raison des sources orientales du fabuliste, que j'avais songé à un artiste à qui ses origines et sa culture rendaient familier ce prestigieux Orient. Mes espérances ne furent pas déçues : Chagall fit une centaine de gouaches éblouissantes ».
Ambroise Vollard, Souvenirs d'un marchand de tableaux, Paris, 1937 Ainsi se souvient Ambroise Vollard, le célèbre marchand d'art qui, en 1926, confie à Marc Chagall ce projet.
L'artiste réalise une centaine de gouaches en couleurs pour préparer le travail de gravure en noir et blanc, s'inspirant de sa culture russe et de la richesse des paysages français. Bien plus qu'un projet éditorial, cette commande est pour Marc Chagall un passeport vers la France, qui l'inscrit dans les pas des artistes et des écrivains français.
Cet ouvrage célèbre ce dialogue entre deux artistes exceptionnels, La Fontaine, styliste éblouissant et moraliste de la nature humaine, et Marc Chagall, qui livre sa vision onirique et personnelle des Fables, nourrie par les paysages enneigés de Vitebsk et par un animisme hérité des traditions hassidiques d'Europe de l'Est, ponctuée des couleurs et des atmosphères de la Bretagne, de l'Auvergne et du Midi de la France.
À travers une soixantaine de gouaches, accompagnées pour la première fois de leurs gravures, cet ouvrage grand format doté d'un jaspage rend hommage à cette rencontre originale. Il est complété d'une introduction qui relate la genèse et le sens de ce dialogue artistique.
Ouvrage réalisé avec l'aimable collaboration de l'association des amis de Marc Chagall : marcchagall.com
Une incarnation intense et poétique des héros mythiques de la légende arthurienne par les peintres préraphaélites.
Les textes : Yvain et Lancelot : deux chevaliers qui affrontent par amour de terribles épreuves. L'un pour reconquérir le coeur de Laudine, femme de caractère, l'autre pour sauver la reine Guenièvre, tenue prisonnière. Ces deux oeuvres - Yvain ou le chevalier au lion et Lancelot ou le chevalier à la charrette - considérées parmi les premiers romans français, s'inspirent de la légende des chevaliers arthuriens et créent de fascinants personnages qui poursuivent une quête entre amour courtois et prouesses guerrières, dans le sillage poétique des troubadours. Amour, aventure, honneur chevaleresque, combats, merveilleux, magie et féerie, ces deux récits initiatiques nous plongent au coeur de la fascinante littérature médiévale.
Les traductions en français moderne de Philippe Walter pour Yvain et de Daniel Poirion pour Lancelot, mettent en valeur la vivacité des dialogues et restituent brillamment un imaginaire puissamment évocateur.
L'iconographie : 170 peintures préraphaélites des xix? et xx? siècles, poétiques et sensibles illustrent la quête des deux héros.
Mouvement artistique le plus influent de l'histoire de l'art dans l'Angleterre du milieu du xix? siècle, le préraphaélisme ouvre une porte vers le passé pour mieux réinventer le présent et l'avenir. Ces peintres - parmi lesquels Dante Gabriel Rossetti, Edward Burne-Jones, William Holman Hunt, John Everett Millais ou William Morris - revendiquent un idéal de peinture qui réenchante le monde en faisant resurgir un retour à la pureté, à la simplicité des couleurs, aux thèmes et aux compositions du Moyen Âge. Ils puisent chez Chrétien de Troyes une inspiration primitive qu'ils réinventent pour proposer à leurs contemporains un canon de l'image médiévale tel que nous l'envisageons encore aujourd'hui dans notre culture visuelle.
L'auteur : Chrétien de Troyes (environ 1135-1185), poète français probablement champenois, est considéré comme le fondateur de la littérature arthurienne en ancien français et le premier auteur d'une saga chevelaresque. Auteur de cinq grands romans, il compose simultanément Yvain ou le chevalier au lion et Lancelot ou le chevalier à la charrette, à la fin du xii? siècle.
Un essai biographique pour découvrir la figure intellectuelle exceptionnelle d'Elisée Reclus, géographe anarchiste et précurseur d'une pensée écologique Géographe visionnaire, anarchiste convaincu, végétarien et naturiste précoce, voyageur sensuel et écrivain prolixe, Élisée Reclus (1830-1905) est l'une des figures intellectuelles les plus étonnantes de notre histoire. Et des plus oubliées. Isabelle Louviot et Georges Peignard nous invitent, dans cet essai biographique enrichi d'une anthologie de textes, à redécouvrir la pensée de cet homme, toujours féconde.
Les libraires se sont réjouis du Corps des libraires et le titre a séduit près de 3000 lecteurs. Personne n'avait encore raconté le métier avec autant d'extravangance et de « mentir-vrai ». Avec Le Corps des libraires II, Vincent Puente poursuit sa géographie de la confrérie des libraires. C'est une suite, mais aussi une expansion.
L'imaginaire est sans frontière. Et l'on découvre que l'activité de libraire peut aussi se pratiquer en mer (Le Barbro et les marins-libraires), ou sur la terre ferme, à Poitiers par exemple, mais dans une rue au caractère flottant et incertain, à Oslo dans une obscure librairie dont les curieux visiteurs sont nommés « orpailleurs » ou à Kyoto au fond d'une maison de thé. Vincent Puente construit des labyrinthes dans lesquels il attire son lecteur. Le libraire est un être qui aime les « sentiers qui bifurquent » et Vincent Puente un brouilleur de frontières. L'écrivain, qui est aussi peintre, illustre cet atlas très spécial de 6 dessins, aussi singuliers que ses textes
« Je dois écrire sur mon bonheur de recouvrir un dessin de texte. Entre 7 et 22 ans j'ai cru que je serais peintre. À 22 ans le peintre en moi est mort et j'ai commencé d'écrire des romans. En 2008, je suis entré dans une boutique pour en ressortir avec deux grands sacs pleins de crayons et de pinceaux, le peintre en moi n'était pas mort. » Depuis ptus de dix ans,Orhan Pamuk écrit et dessine quotidiennement dans ses carnets. lI y consigne les événements de la journée, note ses réflexions sur l'actualité, s'interroge sur la construction de ses livres, dialogue avec les personnages de ses romans... Les semaines, les mois, les années passent, et l'auteur reprend, complète, crayonne sans cesse les pages restées vides, donnant naissance à un ensembte foisonnant exceptionneI où s'entremêlent textes et dessins.
Pour la première fois, l'écrivain qui rêvait de devenir peintre révèle ses carnets à travers une sélection personnelle réalisée parmi plusieurs milliers de pages.
La langue de Rimbaud, qui s'ouvre à la modernité en destructurant le vers traditionnel, dessine la plénitude d'une vision, née de ses émotions, de son envie d'évasion, de ses sensations. Rimbaud partage ses plus grandes angoisses, ses pires tristesses et pourtant sa poésie est source de lumière et de vivacité. Son oeuvre est traversée par une quête existentielle, spirituelle et poétique qui nous incite à nous extraire de notre condition pour imaginer un monde qui serait autre.Un monde où l'on n'est pas sérieux quand on a 17 ans.
Arthur Rimbaud exprime dans sa poésie ce que verront Mondrian, Dix, Kupka ou Picasso dans leurs peintures. Tous ces peintres ont recomposé le réel, non en fonction des règles, mais en fonction de ce que le réel leur dictait, dans la distorsion, l'éclatement ou la brisure qui ont accompagné une époque nouvelle.
Notre ouvrage rassemble 83 peintres impressionnistes, expressionnistes, fauvistes, futuristes, surréalistes ou orphistes. Klee, Kandinsky, Klimt, Munch, Derain, Vallotton, Redon, Schiele, Franz, Soutine, pour ne citer qu'eux, traduisent la sensation pure par la couleur et la luminosité, par le mystère et le symbole, par le choc de l'abstraction.
Le roman graphique de Monsieur Proust, classique maintes fois réédité, à l'occasion du centenaire de la mort de l'écrivain.
Céleste Albaret a été la gouvernante de Marcel Proust de 1913 à sa mort, en 1922. Tout juste arrivée de sa Lozère natale pour retrouver à Paris son mari, le chauffeur de Proust, elle entra au service de l'écrivain pour de menues tâches, et finit par lui dédier son existence, épousant sa vie de reclus jusqu'à participer matériellement à l'élaboration d' À la recherche du temps perdu (prenant des notes sous la dictée, collant ses ajouts sur les fameux béquets ). Celle qui inspira le personnage de Françoise dans La Recherche veillera sur Proust jusqu'à la fin. Avec l'aide de Georges Belmont, qui recueillit et mit en forme ses souvenirs, elle publia Monsieur Proust en 1973, élevé depuis au rang de livre culte.
Ce témoignage émouvant est un document unique sur la vie quotidienne de Proust lors de ses dernières années et sur les conditions dans lesquelles il écrivit son oeuvre.
Au fil d'une adaptation qui offre la quintessence du texte de Céleste et par la grâce des dessins de Stéphane Manel, nous nous introduisons à la suite de la jeune femme dans l'intimité du boulevard Haussmann et de la rue Hamelin pour découvrir l'invraisemblable cérémonial des jours et des nuits de Proust. De la cuisine à la chambre de liège, nous sommes les témoins des routines (fumigations, préparation du café, etc.), mais aussi des visites, des sorties et du monumental chantier de l'écriture...Tout prend vie dans cet ouvrage qui livre les clés sensorielles de ce monde à l'envers dont Proust fit son royaume, un monde où les frontières entre réalité et fiction étaient délibérément brouillées.
Un livre-objet inédit mettant en avant une sélection de textes de l'inventeur du réalisme fantastique E.T.A. Hoffmann accompagnée d'illustrations intensifiants les ambiances fantasques de l'écrivain allemand.
Avant de devenir l'inventeur du réalisme fantastique et d'inspirer Balzac, Maupassant, E.A. Poe, Boulgakov, Siniavski, E.T.A. Hoffmann (1776-1822) a été l'image même du beautiful losers. Lui qui s'était rêvé musicien a passé son temps à saborder ses chances d'être reconnu en tant que tel. En attendant la reconnaissance qui lui échappait, il travaillait comme juriste : mais être Prussien sous Napoléon signifiait être chassé d'une ville à l'autre. Sur le tard, à quelques années de sa mort, il s'est découvert ce talent pour l'écriture. Le public a été fasciné. Or ses jours étaient comptés. Il s'est éteint en 1822 au moment où les derniers romantiques allemands voyaient en lui un maître et qu'il a inspiré en France une passion pour l'étrange.
Au XXe siècle, Sigmund Freud l'a remis à l'honneur en puisant dans ses textes, notamment dans Le Marchand de sable, son concept d'inquiétante étrangeté. Et depuis on ne compte plus les auteurs (de Lovecraft à Pierre Péju), cinéastes (Michael Powell, Sokourov, Miyazaki), musiciens (Schubert, Schumann, Philipp Glass...), peintres (Paul Klee, Oskar Schlemmer) qui se sont nourris de son imaginaire.
Ce livre composé de 5 contes Le Diable à Berlin, Le Marchand de sable, Vampire, La Maison sinistre, Les Mines de Falun propose aux lecteurs une entrée idéale et simple dans l'oeuvre d'E.T.A Hoffmann illustré par le regard du dessinateur marseillais Tristan Bonnemain.
Une postface d'Elisabeth Lemirre (spécialiste des contes littéraires, a signé la postface du Chien noir de Lucie Baratte) et Jacques Cotin (ancien directeur de la Pleïade) permettra aux lecteurs de plonger, plus en profondeur, dans la modernité d'E.T.A. Hoffmann.
- Quelle sorte d'impression mentale emportez-vous?? demanda le professeur.
- Une geisha en crêpe beige sous un cerisier en fleurs. Derrière elle, des pins verts, deux bébés, et un pont en dos d'âne, jeté sur une rivière vert bouteille qui coule sur des rochers bleus. Au premier plan un petit policeman en vêtements européens mal ajustés, qui boit du thé dans une tasse bleu et blanc sur un plateau laqué de noir. Des nuages floconneux au-dessus et un vent froid le long de la rue, dis-je, en résumant à la hâte.
«Je voudrais ici simplement parler de ces moments intenses passés avec mon père, Marc Chagall, cet homme aux facettes multiples que le monde entier appelait souvent Maître mais que moi j'appelais simplement papa, et sans chronologie, encore moins une quelconque prétention historique, partager ces trop rares et précieux souvenirs, ces instants de joie, ces heures enchantées que j'ai pu passer avec ce père aimant, ce poète-magicien, cet ouvrier mystique de notre usine à rêves.»Dans cette édition revue, augmentée et illustrée, David McNeil montre pour la première fois des peintures et dessins méconnus de Marc Chagall issus de sa collection personnelle.
Pour la première fois, le philosophe et historien de l'art Georges Didi-Huberman ouvre ses archives et montre son travail. Au coeur de ce dispositif : son immense fichier de travail, commencé dès 1971, composé de plus de 148 000 fiches, et qui recueille le plus précieux de ce qu'il a lu, vu, aimé.
On sait qu'il n'y a pas de pensée sans stock, pas de recherche sans outil, pas d'invention sans ordre. La démarche de Georges Didi-Huberman, lecteur dévorateur et regardeur insatiable, s'inscrit bien sûr dans la grande histoire des arts de mémoire, c'est une longue tradition qui va de l'organisation des savoirs jusqu'aux façons de tenir son agenda...
Pour Tables de montage, Georges Didi-Huberman a tracé une ligne de coupe dans son immense fichier. En choisissant et en jouant avec plus de six cents fiches, il propose l' atlas miniature de sa recherche entre disparates, affinités électives et gai savoir. Il monte, écarte, rapproche. Sous la table, la peur... Sur la table, le jeu . Le fichier efficace et fabuleux, à la fois meuble Ronéo et thesaurus borgésien, donne forme à la pensée.
Tables de montage, au coeur du travail de la pensée.
Georges Didi-Huberman, philosophe et historien de l'art, est l'auteur d'une oeuvre majeure, composée de plus d'une cinquantaine d'ouvrages et récompensée à plusieurs reprises (prix Aby Warburg, prix Max Weber, prix Alexander von Humboldt, prix Théodor W. Adorno, prix Walter Benjamin...). Il a reçu le prix Médicis essai pour Le Témoin jusqu'au bout. Une lecture de Victor Klemperer (Minuit, 2022). Son champ d'études s'étend de la peinture de la Renaissance italienne jusqu'à l'art contemporain. Il porte notamment sur les problèmes d'iconographie scientifique au XIXe siècle et leurs usages par les courants artistiques du XXe siècle, ainsi que sur la politique des images.
Ce livre révèle les secrets de la création du plus célèbre de nos écoliers, personnage culte de notre littérature, imaginé par deux humoristes de génies, Goscinny et Sempé.
Riche d'une centaine de documents, correspondances, textes, dessins et photos pour certains inédits, exhumés des archives personnelles des auteurs, cet ouvrage nous emmène dans les coulisses du destin exceptionnel de Goscinny et Sempé, et nous livre la genèse de leur personnage.
Grâce à ces archives minutieusement conservées, le lecteur découvre comment Goscinny et Sempé, deux personnalités aux antipodes l'une de l'autre vont former l'un des duos les plus célèbres de notre littérature.
Goscinny et Sempé étaient-ils des Petit Nicolas ? Quelle fut leur enfance ? Étaient-ils de bons élèves ? Quelles furent leurs sources d'inspirations ? Comment se sont-ils rencontrés ?
Pourquoi ont-ils créé le Petit Nicolas ? Comment est-il devenu un best-seller ? Pourquoi le Petit Nicolas est-il indémodable ?
Un panorama complet des 37 000 années couvertes par la cosmologie imaginée par l'écrivain J. R. R. Tolkien. En abordant tous les récits et tous les lieux, en étudiant les liens entre les périodes et les personnages, David Day a réalisé le premier guide à l'usage des passionnés.
500 entrées alphabétiques pour tout connaître de la Terre du Milieu et des Terres Immortelles : l'histoire, la géographie, les peuples, la faune et la flore, les protagonistes.
Des cartes, des arbres généalogiques, des tableaux chronologiques, illustrés de dessins originaux, permettent de situer aisément événements et personnages.
Un guide du monde imaginaire de Tolkien, l'un des plus riches de la littérature.
Depuis sa naissance, voici un siècle, l'oeuvre de Marcel Proust n'en finit pas d'être assaillie par des hordes de puristes, de snobs ou de fétichistes, dont les exploits ont parfois gâché le pur bonheur de partir à la recherche du temps perdu...
D'où ce Dictionnaire amoureux écrit à quatre mains et qui, n'en déplaise aux gardiens du temple, a pris le parti de traiter ce monument de la littérature avec la désinvolture (et l'érudition) qu'il mérite.
De "Rhino-goménol" à "Procrastination", d'"Amour " à "Inversion", de "Morand", "Madeleine" et "Cocteau" à "Spinoza", "Ritz" et "Descartes", les auteurs gambadent à la fois dans la Recherche et dans la vie de son créateur. Ils auront atteint leur but si cette encyclopédie fragmentaire et dictée par le plaisir avive par intermittence, chez ses lecteurs, le désir de (re)lire le plus grand écrivain de tout le temps.
Les plus grands auteurs de la littérature contemporaine vous attendent au fil de plusieurs lieux surprenants et vous livrent les secrets de leurs oeuvres phares. Des endroits à jamais marqués par la prose de ces écrivains dont les mots n'en finissent plus de nous émouvoir, nous effrayer, nous faire rire pour au final nous inciter au voyage. Saviez-vous que Stephen King a eu l'idée de Shining alors qu'il logeait avec son épouse au coeur d'un hôtel isolé et visiblement hanté ? Ou encore que Bram Stoker a popularisé la figure du vampire à partir d'un château situé au coeur des Carpates ? De la tragique histoire du Dahlia Noir de James Ellroy à la sauvegarde de Notre-Dame de Paris grâce à Victor Hugo, en passant par la genèse des Quatre filles du Docteur March, la naissance de Sherlock Holmes au 221B Baker Street à Londres, embarquez pour un tour du monde passionnant en compagnie des plus grands auteurs. Découvrez les inspirations de J.R.R. Tolkien pour Le Seigneur des Anneaux et de George R.R. Martin pour Le Trône de fer, envolez-vous pour l'espace depuis une petite rue de Londres avec Douglas Adams et son Guide du voyageur galactique et prenez un billet pour Poudlard avec le jeune Harry Potter. Percez les secrets des lieux rattachés aux plus galvanisantes histoires de la littérature au cours d'un périple riche en surprises.
Le haïku japonais est le plus souvent connu au travers des oeuvres de Bashô, Buson, Issa et Shiki. Pourtant, de nombreuses femmes, maîtresses de haïkus, ont influencé la poésie japonaise depuis plus de trois siècles jusqu'à aujourd'hui.
Cette sélection de 60 haïkus vous fera découvrir des auteures classiques ou contemporaines, des femmes connues pour certaines dans leur pays : Teijo Nakamura, Momoko Kuroda, Nobuko Katsura...
Les thématiques abordées sont : amour, souffrance, quotidien, enfants.
Ces haïkus sont illustrés par différents peintres des XVIIIe, XIXe et XXe siècles : Utamaro Kitagawa, Goyo Hashiguchi, Suzuki Harunobu, Kiyoshi Saito...
Traduit par Dominique Chipot et Makoto Kemmoku.
Pour la première fois, la poésie des trois grandes cultures islamiques est rassemblée dans un seul et même recueil : cent dix poèmes arabes, persans et turcs, du VIe au XXe siècle sont illustrés par deux cents peintures d'Orient. Aborder ces cultures à travers toutes leurs dimensions. Ouvrage entrelaçant littérature et art plastique, " Orient, mille ans de poésie et de peinture " constitue une voie d'approche pour toute personne désireuse de mieux connaître les civilisations arabe, persane et ottomane qui se sont ramifiées du Moyen-Orient jusqu'à l'Europe, entre le début de l'hégire, c'est-à-dire de l'ère musulmane, et notre période contemporaine. " Le présent volume propose à son lecteur un voyage d'initiation, pouvant devenir parcours initiatique peut-être, à travers une anthologie d'oeuvres représentatives d'une des civilisations majeures de l'histoire de l'humanité. À l'heure où la mention du monde musulman évoque des images souvent crispées, voire grimaçantes, cet ouvrage nous ouvre sur des espaces d'amour ou de détresse, des frémissements de joie ou de désespoir qu'ont fait surgir des poètes et des peintres arabes, persans et turcs ", rappelle ainsi Pierre Lory dans sa préface.
L'important appareil critique et historique adjoint au livre comprend un glossaire, la carte des principaux foyers culturels, une chronologie et une table détaillée. Les introductions aident également le lecteur à replacer chaque création dans son contexte : à comprendre, par exemple, l'importance du nomadisme et de l'oralité dans ces civilisations, ou bien le contournement de l'interdit figuratif, édicté par crainte de l'idolâtrie. Poèmes d'amour et de vie En 336 pages, voici un voyage au coeur des poèmes arabes, persans et turcs présentés dans un ordre chronologique, qui illustrent les relations dans le temps et l'espace entre ces trois cultures et leurs influences respectives. " Le thème de l'amour, mystique ou charnel, amour des êtres ou amour de la nature, est très présent, entraînant le lecteur de Damas à Bagdad, de Samarkand à Herat, à Tabriz puis à Istanbul ", écrit dans l'avant-propos Diane de Selliers. Une brève biographie de chaque poète est présentée en regard du texte afin de mieux appréhender l'oeuvre de l'auteur. Images raffinées et sensuelles Près de deux cents oeuvres picturales orientales ont été choisies pour illustrer ce recueil et raviver la magie de cette poésie toute de sensibilité et d'émotion. Tirées pour la plupart de manuscrits prestigieux ou, parfois, de peintures murales, ces oeuvres sont conservées essentiellement à la Bibliothèque nationale de France, dans la collection du Prince Aga Khan à Genève, au musée Tokapi d'Istanbul, au musée du Caire, au Metropolitan Museum de New York, à la Freer Art Gallery de Washington. Les peintures contemporaines proviennent des collections de l'Institut du monde arabe à Paris ou de collections d'artistes. Des commentaires iconographiques donnent des informations précieuses sur les manuscrits les plus importants, les grands peintres ou les personnages et histoires mythiques qui ont le plus inspiré les artistes.
Ce nouveau volume des "Classiques en images" propose de renouer avec la tradition du poème court japonais à travers une sélection de 60 haïkus de Genshi, Kikaku, Bashô, Issa, Shôha, Buson, Yorie, Shiki, Jôsô, Hashimoto... exclusivement consacrés au monde animal.
Ce recueil célèbre avec poésie, fantaisie et respect autant les animaux qui accompagnent le quotidien (chien, chat, poule...) que les bêtes sauvages surprises dans un coin de nature (libellule, sauterelle, grenouille...).
Une anthologie de poèmes inédits parus dans d'obscurs magazines, conservés dans des bibliothèques et collections privées.
Profonde, rythmée, transgressive, hilarante, vernaculaire, la poésie de Bukowski est à l'image de son auteur : aux antipodes de la littérature académique.
Le Livre des merveilles relate les aventures - réelles ou supposées - de Jean de Mandeville. Personnage nimbé de mystère, il aurait effectué un voyage en Terre Sainte, en Égypte et en Chine à partir de l'an 1322. Revenu en Europe en 1356, après les ravages provoqués par la Peste noire, il s'éteint à Liège en 1372.
Célèbre au Moyen Âge, cette épopée nous entraîne dans les lieux saints de la chrétienté au Proche-Orient (Constantinople, Jérusalem, Babylone, etc.), aux confins de l'Afrique et de l'Asie, jusqu'au Paradis terrestre. Loin de se cantonner au récit de voyage, l'auteur fait également la part belle aux connaissances savantes en offrant des réflexions sur la forme et l'étendue de la Terre. C'est sa croyance en la rotondité terrestre et la possibilité de la circumnavigation qui poussera Christophe Colomb à tenter d'atteindre les Indes par l'Ouest.
Mêlant religion chrétienne et croyances régionales, les "merveilles" se succèdent, toutes plus incroyables les unes que les autres : serpents du mont Etna dévorant les enfants nés hors mariage ; moeurs guerrières des Amazones ; malades pendus aux arbres sur l'île de Champa ou encore divers épisodes de la vie du Grand Khan.
Manuscrit de prestige, cet exemplaire conservé à la Bibliothèque nationale de France a été commandé par Jean sans Peur et offert au duc de Berry pour le Nouvel An 1413. Il appartiendra ensuite à Jacques d'Armagnac, l'arrière-petit-fils de Jean de Berry. Réalisées par le maître de la Mazarine et pour une moindre part par celui de Bedford, la fraîcheur et l'originalité de ses enluminures sont un témoignage notable de la création artistique en France au tournant de l'an 1400.
L'auteur d'une cosmogonie.
C'est au tournant de notre ère, à Rome, qu'Ovide (43 av. J.-C.-18 ap. J.-C.) compose son chef-d'oeuvre, Les Métamorphoses. Les 91 histoires que nous avons sélectionnées parmi les plus belles et les plus puissantes dessinent le récit de l'univers, du chaos à l'harmonie en passant par de poétiques métamorphoses.
La traduction.
Publiée en 1927 et revue en 1992 par Jean-Pierre Néraudau, spécialiste d'Ovide, la traduction de Georges Lafaye retranscrit la poésie et la beauté qui se dégagent des Métamorphoses tout en restant très fidèle à l'esprit d'Ovide.
L'iconographie.
Depuis l'Antiquité, le poème d'Ovide inspire les artistes. Mais ce sont les peintres baroques qui se sont emparé des Métamorphoses avec la plus belle vivacité. Au x???? siècle, les dieux païens n'inquiètent plus l'Église, ils appartiennent au monde du mythe. Dès lors, les artistes s'inspirent du texte exaltant d'Ovide pour créer des oeuvres d'une extraordinaire puissance narrative. 180 peintures de 100 artistes de l'Europe baroque - parmi lesquels Carrache, Caravage, Luca Giordano, Nicolas Poussin, Peter Paul Rubens, Jacob Jordaens ou Jusepe Ribera -, dialoguent ainsi avec le texte d'Ovide.