« Je dois écrire sur mon bonheur de recouvrir un dessin de texte. Entre 7 et 22 ans j'ai cru que je serais peintre. À 22 ans le peintre en moi est mort et j'ai commencé d'écrire des romans. En 2008, je suis entré dans une boutique pour en ressortir avec deux grands sacs pleins de crayons et de pinceaux, le peintre en moi n'était pas mort. » Depuis ptus de dix ans,Orhan Pamuk écrit et dessine quotidiennement dans ses carnets. lI y consigne les événements de la journée, note ses réflexions sur l'actualité, s'interroge sur la construction de ses livres, dialogue avec les personnages de ses romans... Les semaines, les mois, les années passent, et l'auteur reprend, complète, crayonne sans cesse les pages restées vides, donnant naissance à un ensembte foisonnant exceptionneI où s'entremêlent textes et dessins.
Pour la première fois, l'écrivain qui rêvait de devenir peintre révèle ses carnets à travers une sélection personnelle réalisée parmi plusieurs milliers de pages.
Rudyard Kipling est un jeune et brillant journaliste lorsqu'il écrit en 1888 les Lettres du Japon.
Le pays l'enchante : beauté des paysages, raffinement de l'art, grâce et gaieté des habitants.
Mais la sympathie évidente qu'il ressent pour cette contrée ne retire rien à son humour, qui éclate en un jaillissement ininterrompu d'observations amusées et de plaisantes anecdotes.
Par leur richesse, ces lettres constituent un témoignage précieux sur la vie japonaise au début du siècle, dont Kipling a gardé des impressions inoubliables.
En même temps, c'est l'oeuvre d'un grand écrivain, d'un conteur au talent et à la verve sans égal.
Un panorama complet des 37 000 années couvertes par la cosmologie imaginée par l'écrivain J. R. R. Tolkien. En abordant tous les récits et tous les lieux, en étudiant les liens entre les périodes et les personnages, David Day a réalisé le premier guide à l'usage des passionnés.
500 entrées alphabétiques pour tout connaître de la Terre du Milieu et des Terres Immortelles : l'histoire, la géographie, les peuples, la faune et la flore, les protagonistes.
Des cartes, des arbres généalogiques, des tableaux chronologiques, illustrés de dessins originaux, permettent de situer aisément événements et personnages.
Un guide du monde imaginaire de Tolkien, l'un des plus riches de la littérature.
Le haïku japonais est le plus souvent connu au travers des oeuvres de Bashô, Buson, Issa et Shiki. Pourtant, de nombreuses femmes, maîtresses de haïkus, ont influencé la poésie japonaise depuis plus de trois siècles jusqu'à aujourd'hui.
Cette sélection de 60 haïkus vous fera découvrir des auteures classiques ou contemporaines, des femmes connues pour certaines dans leur pays : Teijo Nakamura, Momoko Kuroda, Nobuko Katsura...
Les thématiques abordées sont : amour, souffrance, quotidien, enfants.
Ces haïkus sont illustrés par différents peintres des XVIIIe, XIXe et XXe siècles : Utamaro Kitagawa, Goyo Hashiguchi, Suzuki Harunobu, Kiyoshi Saito...
Traduit par Dominique Chipot et Makoto Kemmoku.
Cette anthologie de poèmes méconnus, souvent parus dans d'obscurs magazines, est le fruit d'une recherche minutieuse menée à travers de nombreuses bibliothèques et collections privées des États-Unis.
Profonde, rythmée, hilarante, vernaculaire, la poésie de Bukowski est à l'image de son auteur : aux antipodes de la littérature élitiste. L'absurdité de son temps, l'humanité, le sexe, la condition ouvrière, l'écriture ou son amour pour les animaux alimentent sa poésie en perpétuelle quête de sincérité.
J'ai 90 mille dollars à la banque 50 balais 125 kilos sur la balance jamais réveillé au son d'une alarme et suis plus proche de Dieu que ne l'est le moineau.
Jim Morrison n'était pas uniquement le chanteur du groupe légendaire des Doors. Il était aussi un grand lecteur de romans et de poésie. Il a d'ailleurs publié plusieurs ouvrages poétiques, dont la plupart ont été publiés aux éditions Bourgois. Il tournait aussi des films expérimentaux. Ses aspirations diverses ont peut-être contribué à une certaine lassitude qui l'a conduit à prendre du recul par rapport à la scène rock. Ainsi avait-il décidé de s'installer quelque temps à Paris pour se concentrer sur l'écriture.
Ce volume rend compte des différentes facettes de sa personnalité, des réflexions et expérimentations qui ont jalonné son uuvre. Il contient à la fois des scenarii de cinéma et le Journal parisien, lui-même constitué de notes, de poèmes, de maximes.
Chef-d'oeuvre écrit à la fin du XII? siècle, ce poème chante le voyage de milliers d'oiseaux en quête de la Sîmorgh, manifestation visible du divin. 207 miniatures persanes, turques et indo-pakistanaises du XIV? au XVII? siècle, puisées dans les trésors des collections d'art persan et islamique du monde entier, accompagnent les anecdotes littéraires, philosophiques et spirituelles qui ponctuent le texte. Leur valeur symbolique est mise en lumière par les commentaires de Michael Barry.
Fils de Vénus et du Troyen Anchise, Enée fuit les ruines de Troie pour accomplir l'immense destin que lui réservent les dieux : fonder au-delà des mers une nouvelle cité. Les épreuves se succèdent, de tempêtes en tragédie amoureuse - la célèbre union de Didon et Enée -, avant qu'Enée n'accoste enfin sur les rives du Latium. Virgile projette enfin l'époque pleine de promesses dans laquelle il vit lui-même, le règne d'Auguste et la naissance de l'Empire romain.
Les Contes de Grimm illustrés par Arthur Rackham viennent explorer les replis secrets de l'enfance à travers des récits de princes et de princesses, d'ogres et de fées, d'animaux qui parlent, ou encore de petits personnages intrépides et malins aux prises avec leur destin. Ils nous entraînent avec eux dans les délices de nos émotions anciennes, envies et frayeurs confondues, mais aussi dans des rêves de quêtes illimitées où se mêlent tabous, transgressions et interdits... Mais ce que nous disent en filigrane les contes de Grimm, c'est notre soif de légendes, de récits, de sagas et de mythes ? en bref, notre besoin insatiable d'histoires merveilleuses. Le récit des frères Grimm, eux-mêmes linguistes et philologues, est servi dans cette édition par la langue magistrale d'un traducteur, Armel Guerne, amoureux éperdu de la langue, écrivain discret mais reconnu par ses pairs, et, avant tout, poète. Il l'est aussi par l'oeuvre d'un artiste et d'un illustrateur de livres, Arthur Rackham, talentueux dessinateur et coloriste. Ses illustrations enrichies de couleurs estompées puisent ici dans la veine fantastique avec un mélange subtil de charme, d'humour, de grâce et d'étrangeté.
Don Quichotte de La Manche est un triomphe de l'imagination et de l'originalité, une quête du bien et de la lumière, un livre où sagesse et folie se côtoient à travers les aventures chevaleresques de personnages hauts en couleurs, Don Quichotte et son écuyer Sancho Pança.
Le roman est dans toutes les mémoires : Don Quichotte, gentilhomme sans fortune, a la passion des romans de chevalerie. Abruti de ces lectures, le malheureux ne parvient plus à faire la distinction entre la réalité et son imaginaire. Ainsi, croyant faire le bien et servir la justice, il sème le désordre partout où il passe, mais défend des idéaux de paix, de justice et d'amour.
Gérard Garouste illustre, interprète, révèle le symbolisme de l'oeuvre, met en évidence l'humour et la grandeur des personnages.
Après deux années de création rigoureuse et exigeante sur un texte dont le peintre désirait ardemment pénétrer les mystères, l'oeuvre jaillit, véritable festival de couleurs, de force et de magie. Ces gouaches sont l'exégèse du texte de Cervantès.
Gérard Garouste fait partie de ces hommes d'exception. Sa peinture n'explique rien et révèle tout. Elle donne à voir le monde sensible et l'au-delà en une seule vision. On qualifie son style de post-moderne. On loue sa science inouïe de coloriste qui renoue avec la tradition du métier, de la pâte et du sujet. On est ébloui par l'intensité de sa peinture. Ses sources d'inspiration s'appuient sur les grands textes fondateurs - la Bible -, les légendes, les mythes, les contes philosophiques.
Avec Don Quichotte, Gérard Garouste invite à vivre son époque et prouve que la peinture contemporaine peut être intemporelle et accessible à tous grâce au subtil mélange de tradition et de modernité qui se dégage de son oeuvre. Cet ouvrage est digne de la plus exigeante bibliophilie, il fait partie, au même titre, que La Divine Comédie de Dante illustrée par Botticelli, de ces oeuvres éternelles.
Jamais oeuvre n'aura suscité un tel engouement que l'Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche de Cervantes. Publié en deux parties (1605-1615), ce classique de la littérature mondial, porteur de l'idéal chevaleresque, regorge d'aventures truculentes. Mais derrière le rire, se cachent sagesse, espoir et mélancolie. Cette édition rend hommage à ce texte en vous proposant de le (re)découvrir dans la traduction de Louis Viardot, en une version entièrement révisée. Elle est accompagnée des gravures d'origine de Gustave Doré (1863). Avec ces 377 illustrations dont 120 en pleine page, l'artiste est parvenu à ancrer la silhouette et les aventures de Don Quichotte dans l'imaginaire collectif.
Drôles, intelligentes et merveilleusement écrites, les cent nouvelles du Décaméron sont à l'origine d'une riche iconographie illustrant la profonde conviction de Boccace : « on ne doit pas accorder moins de liberté à la plume qu'au pinceau du peintre » (conclusion du Décaméron).
Une fresque fascinante de plus de cinq cents oeuvres d'art en couleurs vient éclairer cette émouvante comédie humaine et amoureuse : une trentaine de dessins à la plume et à l'aquarelle de Boccace lui-même, les cent miniatures du Manuscrit du Maître de la Cité des Dames, conservé au Vatican, les illustrations ornant les premières éditions de l'ouvrage, les cent miniatures du Manucrit Ceffeni, conservé à la Bibliothèque nationale de France, des panneaux peints sur des coffres de mariages et des plateaux d'accouchée, des détails de fresques des Trecento et Quattrocento, ainsi qu'une sélection des plus belles oeuvres inspirées par le Décaméron aux peintres de son époque.
Disciple de Dante et grand ami de Pétrarque, Boccace s'inscrit dans la trilogie éternelle des grands auteurs italiens du Trecento. Comme Dante, Boccace choisit l'italien et non le latin pour écrire le Décaméron. Il conçoit son chef-d'oeuvre entre 1349 et 1351 alors que l'humanité bouleversée médite sur « les vices humains et les valeurs » à la suite de la tragique expérience de la peste qui ravage Florence en 1348.
D'emblée, Boccace place le Décaméron sous le signe de l'amour naturel et triomphant, en prenant le parti et la défense des femmes : « Moi, que le Ciel a voulu créer pour vous aimer... ». Il appuie sa narration sur une construction originale et rigoureuse : pour éviter la peste, sept nobles demoiselles et trois jeunes gens courtois se réfugient dans la campagne autour de Florence. Chacun d'entre eux raconte dix nouvelles au cours de dix journées.
Fils de banquier florentin confronté à la société des marchands, Boccace fait preuve d'un sens aigu de l'observation et d'une connaissance concrète de la société. De Florence à Gênes, de Palerme jusqu'en Orient, les classes sociales les plus diverses - bourgeois, marchands, nobles, clergé, paysans... -, peintes pour la première fois en littérature, vivent aventures et passions, alternant amours joviales et dramatiques, sensualité exaltée, vices les plus laids et vertus les plus héroïques...
Cet ouvrage révèle, de la façon la plus passionnante et la plus exhaustive, les liens extrêmement romantiques d'un peintre et d'un mythe, d'un mythe et d'une oeuvre, d'une oeuvre et d'une époque : Faust, Goethe, Delacroix et le XIXe siècle.
Faust accompagna Delacroix à travers toute son oeuvre. Tout commence en 1829 lorsque le peintre, âgé de 28 ans, accepte la proposition de l'éditeur Charles Motte « de lui sacrifier quelques instants pour arranger une affaire diabolique avec Faust ». Dix-huit lithographies naissent alors pour accompagner le premier Faust dans la traduction d'Albert Stapfer. À la grande déception de Delacroix, elles ne seront pas groupées sous forme d'album mais réparties dans le texte là où l'action l'exige.
Le voeu de Delacroix est aujourd'hui enfin exaucé : ces dix-huit lithographies sont présentées les unes à la suite des autres, reproduites dans leur format original et traitées en deux couleurs - noir et gris - pour rendre très justement les détails et les contrastes. Elles révèlent d'emblée le véritable drame en images construit par Delacroix. L'originalité de son interprétation de l'oeuvre devient saisissante : c'est Méphistophélès le héros et non Faust. Goethe lui-même est conquis : « Monsieur Delacroix a surpassé ma propre vision ». Fasciné par le mythe de Faust, Delacroix s'en est inspiré avec passion.
Cette édition rassemble pour la première fois toutes les oeuvres du peintre sur ce thème : 60 huiles, dessins, croquis, esquisses, aquarelles et premiers états avec des dessins en marge, tout en couleurs, accompagnent l'oeuvre de Goethe. Ils sont placés dans le texte dans un enchaînement d'images puissantes et émouvantes. Enfin, des peintures de l'artiste portant sur les scènes capitales de Faust, Méphistophélès apparaissant à Faust et La Mort de Valentin par exemple, illustrent l'introduction d'Arlette Sérullaz, conservateur général au département des Arts graphiques du musée du Louvre et chargée du musée Delacroix.
Ce texte, aussi somptueux que désespéré, est l'oeuvre maîtresse de toute une vie. Ce monument de la littérature véhicule le seul mythe véritable que l'Allemagne ait produit : Faust et Méphisto qui ne font qu'un, dont une partie voudrait la connaissance et la sagesse, l'autre la négation, le mal et le néant.
On ose à peine présenter Tonino Guerra, poète, avant tout poète, dramaturge, artiste, et bien sûr scénariste de F. Fellini, de M. Antonioni, ainsi que de T. Angelopoulos, de De Sica, de De Santis, des frères Taviani, de F. Rosi, sans oublier d'A. Tarkoski qu'il accueillit en Italie et avec lequel il collabora à son film Nostalghia (1983)...
Paru en Italie en 1997, alors que Tonino Guerra était âgé de 77 ans, Il pleut sur le déluge se présente comme un Journal tenu à l'écart, en Émile-Romagne, durant les douze mois d'une année. Véritable calendrier de l'âme, ce livre paru en est écrit au fil des sensations cueillies au passage des saisons, empli d'épiphanies et de visions tissées dans les souvenirs. Çà et là, des poèmes en dialecte romagnol surgissent, concentrés d'impressions et d'échos d'une vie paysanne.
On trouvera en ces pages des portraits d'artistes russes et italiens dessinés avec une grande humanité, des excursions dans de petits villages romagnols... un voyage intérieur merveilleux et touchant, sans réelle frontière entre passé et présent, rêve et réalité.
Roberto Roversi, poète et critique italien, le qualifie à juste titre de livre de méditations et de chant. «Il appartient à ce genre de livre auxquels - après les avoir lus - on doit dire merci.» Précisons que ce livre comporte des dessins de l'auteur.
Tenu entre le 18 octobre 1944 et le 5 août 1945, ce Journal a pour toile de fond la fin de la guerre à Trieste et l'occupation yougoslave, les bombardements et les retraits précipités dans les abris. Mais son objet est tout autre, il est tendu vers la création, la liberté d'être et d'écrire. Il tient tout entier dans l'exploration de l'angoisse de la persévérance d'une vie intérieure riche et de la disponibilité de temps et d'esprit pour réfléchir. Sa liberté de jugement étonne et son don pour l'introspection séduit.
Ce Journal explore aussi le rapport d'Anita Pittoni à la sensualité, au corps, aux lignées de femmes de sa famille et surtout expose ses sentiments amoureux pleins de craintes et de fulgurances.
On y croise l'entourage d'Anita Pittoni, les intellectuels de Trieste, son compagnon Giani Stuparich, le poète Umberto Saba qu'elle publie... Si elle s'attarde longuement sur les relations humaines et les angoisses qu'elles génèrent, elle décrit aussi minutieusement le réseau de créateurs essentiel dans ces heures dures et sur lequel elle s'appuie pour avancer.
De l'effervescence
La plus belle des portes d'entrée sur le Japon médiéval !
Les points forts Japonisme 2018-2019 : nombreuses expositions et manifestations autour des oeuvres japonaises.
Premier roman psychologique au monde.
Un ouvrage de référence.
La plus belle des portes d'entrée sur le Japon médiéval.
Un livret d'accompagnement de 56 pages pour aider à la lecture du texte.
Des oeuvres inédites en Occident.
Épuisé en Grande collection (3500 ex. vendus) Un très beau livre à un prix réduit.
Le texte Chef-d'oeuvre de la littérature japonaise rédigé au début du xi? siècle, Le Dit du Genji raconte l'histoire de la vie du prince Genji le Radieux dans l'atmosphère raffinée de la cour impériale de Heian, l'actuelle Kyôto. Le héros passe sa jeunesse à errer sur les chemins de l'amour, en quête éperdue de la femme idéale. Sa vie tumultueuse lui fait connaître la souffrance de l'exil, la solitude, puis la reconquête du pouvoir. C'est en élevant une toute jeune fille que le Genji façonne une femme parfaite et atteint ainsi l'amour profond que la seule la mort peut séparer.
L'iconographie 520 oeuvres en couleurs du xiie au xviie siècle parmi les plus remarquables, et pour la plupart inédites en Occident, ont été sélectionnées. L'intégralité des plus anciens fragments de rouleaux subsistant du xiie siècle et classés trésors nationaux au Japon sont reproduits dans cette édition. On y trouve aussi deux albums d'images et de calligraphies du xvi? et du xvii? siècle, des pages d'albums, des paravents peints en vives couleurs, des kakémonos et éventails d'une beauté et d'une finesse inégalables.
Les commentaires Toutes ces oeuvres sont introduites, expliquées et commentées par Estelle Leggeri-Bauer, maître de conférences à l'Inalco, spécialiste de la peinture narrative japonaise et des Genji-e. Elle a guidé les choix iconographiques et a écrit 500 commentaires qui accompagnent chaque illustration. Elle nous éclaire sur l'aspect pictural et narratif de l'oeuvre, la pertinence des rapports entre le texte et l'image, la symbolique, la religion et les coutumes du Japon médiéval. Ses recherches très approfondies confèrent à cet ouvrage une dimension culturelle et artistique tout à fait inédite.
Presse et récompenses Attention : merveille ! C'est donc à une passionnante réflexion sur la représentation que nous convie aussi, luxueusement, Diane de Selliers. Rares sont les éditeurs encore courageusement capables d'entreprises si folles.
Télérama, Nathalie Crom Il ne s'est jamais rien écrit de mieux.
Marguerite Yourcenar.
Grand prix du jury de la Nuit du livre en 2009 et distinction du ministère de la culture japonais.
Après Dante et Boccace, Pétrarque rejoint la Collection Diane de Selliers !
Première star internationale de la littérature, érudit voyageur et père de l'humanisme, Pétrarque (1304-1374) est surtout le premier poète de l'intime. Son influence sur la poésie européenne est immense.
Les Triomphes forment un long poème allégorique d'inspiration antique, dans lequel Pétrarque chante son amour pour Laure et la douleur d'aimer tout en convoquant de nombreuses figures historiques, mythologiques et religieuses. Cette édition bilingue français-italien reproduit la traduction inédite, vivante et poétique de Jean-Yves Masson.
Le vitrail comme vous ne l'avez jamais vu : les 130 illustrations, éclatantes, ont été traitées de façon résolument moderne et graphique, avec de nombreux recadrages de détails. L'ensemble témoigne de la vivacité et de la singularité du patrimoine français du XVIe siècle. 95% des oeuvres reproduites ont fait l'objet d'une campagne photographique spécifique, réalisée grâce à une technologie de pointe utilisant notamment des drones. Le département de l'Aube abrite de très nombreux vitraux, dont la baie d'Ervy-le-Châtel, unique vitrail au monde illustrant Les Triomphes de Pétrarque et dont la restauration vient d'être achevée.
La collaboration d'experts de l'histoire de l'art, de la poésie et du vitrail : Paule Amblard, historienne de l'art spécialisée dans l'art et la symbolique du Moyen-Âge, Jean-Yves Masson, traducteur, poète et professeur de littérature comparée à la Sorbonne, Flavie Vincent-Petit, restauratrice et créatrice de vitraux.
Une rencontre qui allie plaisir des yeux, du coeur et de l'esprit !
Les Choses et Les Gens sont deux séries de proses brèves qui font suite à Les Bêtes publiés en français dans la collection Biophilia chez José Corti en 2011.
Les Choses se composent de 167 courtes proses ; des observations du poète qui se définit en évoquant les habitations de Sienne et de Florence, quelques objets et surtout la nature environnante. Ces fragments explorent l'immédiateté de la relation du narrateur entre l'extérieur et l'intérieur et sa lutte contre l'évocation de souvenirs.
Souvent en affrontement avec lui-même dans une nature qui le pousse à la rêverie ou à la nostalgie qu'il combat férocement, le poète ne trouve de répis que de très courts instants et toujours dans un équilibre précaire.
Le narrateur est complexe et torturé, porté par les errements «jusqu'à penser que mon âme était restée collée sous le sable mou, que la mer l'emportait parfois avec elle pour ensuite la rapporter.» Une des grandes originalités de ce texte réside dans le déroutant va-et-vient entre une nature personnifiée qui sonde le poète et la minutieuse exploration de celle-ci par celui-ci.
Les Gens ne contiennent que 70 fragments mais les textes sont légèrement plus longs. Il s'agit principalement de portraits psychologiques de femmes très différentes, de tout âge et de diverses formes de parenté avec le narrateur.
Il était une fois un petit âne gris, plein de ressources et de surprises. Sept-de-Carreau ne paie pas de mine, il est vieux, fatigué ; il ne voudrait qu'un peu de fourrage et pouvoir somnoler en paix. Or à son corps défendant, le voilà embarqué dans un convoi de boeufs et de bouviers au dénouement catastrophique. Ce voyage est aussi comme une vie, la mise à l'épreuve des sagesses de chacun. Et Sept-de-Carreau sait y faire, en matière d'habiletés: il se sortira d'une crue qui emporte le reste de la troupe, ou presque.
Mais en dernière instance, le maître des mystères, c'est encore et toujours João Guimarães Rosa, qui nous emporte dans une langue poétique, savoureuse, nourrie des expressions et réalités de son sertão du Minas Gerais. Et qui construit un récit à plusieurs étages, drôle, envoûtant, philosophique. Ici par les gravures sur bois aux couleurs du sertão et les pointes sèches d'Olivier Besson, fin lecteur du maître brésilien.
Talking (Parler) est le livre qui marque un tournant décisif dans la réflexion poétique de David Antin. Rompant avec les poèmes de ses débuts, il inaugure les pièces qui feront de David Antin l'un des poètes les plus singuliers de sa génération.
En 1972, Antin imagine ses « talk pieces », parfois appelées « talk poems », en réécoutant sur son autoradio l'enregistrement d'une conférence (« talk ») qu'il vient de donner à des étudiants d'art à Pomona. La retranscription de cette conférence, sans capitales, virgules ni points, mais ponctuée par de simples espaces plus grands qu'il emploiera chaque fois que sur la bande il s'entendra respirer, devient le premier des talk poems : « talking at pomona », publié dans ce livre charnière qu'est Talking.
Aux côtés de ce tout premier « poème parlé » sont publiées d'autres pièces proches de l'art conceptuel amércain, poème-journal et pièces improvisées au magnétophone (en privé dans une premier temps), qui rassemblent sans hiérarchie tout ce que l'acte de parler convoque : anecdotes, hésitations, exemples, divagations, silences, plaisanteries, méditations... Autant d'éléments qui laissent affluer de façon plus ou moins directe des questions philosophiques, littéraires, politiques, artistiques ou sociales.
Car la pensée, pour Antin, est inséparable de la parole. Parler, c'est dialoguer avec une idée, c'est offrir au discours un espace critique et une marge de manoeuvre.
Il importe ensuite de trouver une forme pour transposer ce dire à l'écrit. Pour ce faire, David Antin opère toute une série de décisions typographiques qui donnent à ses textes une dimension visuelle remarquable. Plus proches d'un d'enregistrement que d'une partition, c'est pourtant à l'oeil que ces enregistrements s'adressent en premier.
Les courts textes qui composent Nous avons de pluie assez eu sont autant de petits morceaux d'une vie dans la campagne irlandaise. Mais ce quotidien s'articule uniquement autour d'anecdotes qui ont trait - d'une façon ou d'une autre - aux oiseaux croisés par la narratrice En ornithologue peu avisée, elle traque les oiseaux qui peuplent son quotidien, ainsi que leurs interactions involontaires avec la société humaine : la fierté de celui ou celle qui aura aperçu « la première hirondelle », au moment du retour de ces oiseaux ; l'agacement des habitants face à leurs voitures, maisons et meubles de jardin couverts d'excréments ; un pigeon mort qui devient une représentation de l'absence ; des coquilles d'oeufs difficiles à reconnaître, un oiseau en plastique qui semble vrai,...
Avec légèreté et délicatesse, Erica van Horn observe chacun des oiseaux rencontrés avec le même soin. Elle propose un recueil ornithologique inattendu, poétique, où il ne s'agit pas tant de reconnaître les oiseaux que de les observer dans leurs rencontres quotidiennes avec les humains, et de voir comment leur présence influence et marque la vie d'un village elle-même.
Michaël Duperrin se rend dans les lieux supposés des errances d'Ulysse. Il voyage à travers des strates multiples, entre l'ici et l'ailleurs, le maintenant et l'hier, le réel et la fiction, tissant des échos entre passé mythique et réalité présente. En construisant cette Odyssée entre texte et photographie, nous avons construit un système de vague et de coupes franches rappelant la voix de la mer. Le contenu textuel et visuel forme des vagues qui ordonnent la maquette et donnent le rythme du livre. Les images sont en cyanotype, une des premières techniques sensibles d'impression la de photographie, le texte est imprimé dans le même bleu.
Quatorze récits autobiographiques qui mettent en scène des conversations avec le monde naturel. L'auteure évoque les fous de Bassan, les icebergs de l'Arctique, le musée de Bergen ou encore le ciel et l'univers.
Après le succès du "Rêve dans le Pavillon rouge", voici le nouveau recueil illustré des classiques de la littérature chinoise : "Les Chroniques de l'étrange du pavillon des loisirs". Ce recueil d'histoires extraordinaires a été écrit par PU Songling, jeune lettré du XVIIeme siècle, au début de la Dynastie mandchoue des Qing (1644-1911). Il s'agit d'une réunion de contes fantastiques, mêlant naturel et surnaturel, dont les principaux instigateurs sont des femmes et où l'amour tient une place importante. Le personnage récurrent n'est autre qu'une douce femme-renarde au grand coeur, beauté féminine incarnée qui tantôt disparaît, tantôt apparaît, toujours souriante et pleine de sollicitude pour son hôte. Nombre de ces récits a inspiré les cinéastes chinois dont King Hu avec son célèbre Touch of Zen. Nous avons su retrouver au Musée National de la Chine à Beijing les illustrations - tableaux sur soie - qui ont été réalisées à la fin du XIXeme siècle et dont vous saurez apprécier les détails et la qualité.