Véritable célébration de l'automne, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie dans un format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe.
Si les Japonais entretiennent une relation intense avec la nature et les saisons, l'automne est une des plus spectaculaires et des plus importantes, tant par sa symbolique que par sa force spirituelle.
De Hokusai à Hiroshige en passant par Harunobu ou Hasui, chacune de ces estampes révèle la virtuosité des artistes à transcrire le jeu infini des camaïeux, mais aussi l'expression sensible d'une poésie de l'éphémère. Forêts rougeoyantes, lacs bordés d'érables flamboyants, parcs illuminés de ginkgos, jardins zen fleuris de chrysanthèmes luxuriants: chaque estampe devient une source de contemplation et un hommage à la beauté de la nature.
Dans ce livre, Anne de Staël, fille aînée du peintre, rassemble ses souvenirs d'enfant augmentés d'une réflexion originale sur le rapport du dessin au tableau.
Les moments de vie évoqués étaient toujours mêlés à l'urgence et à l'intensité de l'expression picturale. Il ne s'agit donc pas ici d'une analyse d'historienne de l'art, mais du regard d'une enfant qui a grandi auprès de cette peinture et qui, devenue adulte, a cherché à dénouer le mystère de la création dont elle a été en partie témoin.
Jusqu'ici, le lien entre le trait du dessin - encre de Chine, fusain, mine de plomb - et la densité de la couleur n'avait jamais été aussi clairement établi.
Dans une langue toujours poétique, l'auteur a voulu montrer comment le travail du dessin dans l'oeuvre de Nicolas de Staël sous-tend la couleur. Le peintre est en effet l'un des plus grands coloristes de la peinture du XXe siècle, et nous découvrons ici l'importance de son travail de dessinateur. L'entrelacement des noirs et des blancs a aussi permis d'exalter la lumière au coeur du pigment. Devant un tableau, Anne de Staël fait surgir ses souvenirs, conséquence de l'émotion esthétique reçue. L'ouvrage est richement illustré, et la fille de l'artiste nous livre un texte à la fois poétique et personnel enrichi de lettres et d'écrits du peintre, nous permettant de redécouvrir l'ensemble de l'oeuvre de Nicolas de Staël.
Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
Véritable célébration des jardins, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise.
Plus qu'un simple lieu de plaisir, le jardin s'apparente à un espace spirituel où chaque élément, pierre, eau, végétal, participe d'une symbolique sacrée.
Jardins d'eau parsemés d'iris ou de lotus, la fleur sacrée entre toutes, jardins zen conçus comme de véritables paysages en miniature, « jardins de thé» ornés de lanternes de pierre, jardins de promenade plantés de cerisiers en fleur ou d'érables rougeoyant, jardins aux floraisons luxuriantes de pivoines ou de glycines: de Hokusai à Hiroshige en passant par Utamaro ou Harunobu, tous ces lieux de méditation et de contemplation témoignent du lien profond que les Japonais entretiennent avec la nature.
Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
Véritable célébration des lieux de spiritualité, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise.
Harmonieusement insérés dans le paysage, les temples et les sanctuaires révèlent l'omniprésence du bouddhisme et du shintoïsme au Japon.
Accrochés aux flancs escarpés d'une montagne, édifiés au bord d'un lac majestueux ou abrités dans l'écrin d'une île préservée, ces édifices religieux dévoilent leur architecture sous le regard d'artistes tels que Hokusai, Hiroshige ou encore Hasui : impressionnants torii dressés au-dessus des flots, pagodes rouge vermillon censé effrayer les démons, monumentales statues de bouddhas érigées au sein des enceintes sacrées témoignent d'une culture empreinte d'une profonde spiritualité.
« Là - revenu ici je me suis remis au travail - le pinceau pourtant me tombant presque des mains et - sachant bien ce que je voulais j'ai encore depuis peint trois grandes toiles. Ce sont d'immenses étendues de blés sous des ciels troublés et je ne me suis pas gêné pour chercher à exprimer de la tristesse, de la solitude extrême. Vous verrez cela j'espère sous peu - car j'espère vous les apporter à Paris le plus tôt possible puisque je croirais presque que ces toiles vous diront ce que je ne sais dire en paroles, ce que je vois de sain et de fortifi ant dans la campagne. » Ouvrage en coédition avec le Musée d'Orsay.
Ce coffret réunit l'essentiel de l'oeuvre de celle qui est aujourd'hui considérée comme la première impressionniste.
Issue d'un milieu très aisé, à une époque où l'École des beaux-arts est encore interdite aux jeunes filles, Berthe Morisot se choisira pourtant un destin d'artiste.
Elle exécute tout au long de sa vie près de cinq cents toiles ainsi qu'un vaste corpus d'aquarelles, de pastels, de dessins et même de gravures. Restés confidentiels jusqu'à un passé récent, son parcours et son oeuvre sont à présent célébrés dans le monde entier, et Morisot est désormais perçue comme l'une des figures de proue d'une histoire de l'art au féminin.
La forme originale de ce coffret permet de plonger au coeur de l'art de Morisot : accompagné d'un livret explicatif comprenant une introduction générale et des commentaires détaillés, il contient un livre « en accordéon» tout en images, qui déploie près d'une cinquantaine d'oeuvres.
Il permet de retracer l'évolution de la touche de Morisot et de sa palette empreintes de nuances et de subtilité ; il donne ainsi à voir la modernité et la grande liberté de cette impressionniste sans pareille.
Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
Véritable célébration de la neige, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie dans un format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Empreintes de poésie et de raffinement, ces images témoignent de l'étonnante virtuosité picturale d'artistes tels que Hokusai, Hiroshige, Harunobu ou Hasui, qui ont su transcrire la blancheur immaculée de la neige dans ses nuances les plus subtiles, mais aussi relever ce défi : peindre l'absence de couleur. Villages de montagne ensevelis sous la neige, temples et pagodes dans la solitude ouatée de l'hiver, neiges éternelles sur la cime du Fuji... autant de vues qui nous invitent, en accord avec la conception même de l'ukiyo-e, à vivre uniquement le moment présent, à nous livrer tout entiers à la contemplation de la nature.
Du moyen âge à nos jours, les fleurs ont été une source inégalée d'inspiration pour les peintres, un sujet récurrent dans l'histoire de l'art.
Éblouissantes natures mortes florales des peintres hollandais, pivoines épanouies de Renoir, tournesols éclatants de Van Gogh, nymphéas aux variations infinies de Monet : chacune de ces fleurs offre aux peintres un motif idéal pour s'exercer à la couleur, capter la lumière et retranscrire la matière. Et avec Klimt ou Georgia O'Keeffe, les fleurs envahissent la surface de la toile de leurs couleurs ardentes, elles sont le sujet par excellence d'une peinture qui laisse s'exprimer les émotions, la modernité du regard.
La forme originale de ce coffret permet de s'approcher au plus près des fleurs et d'en percevoir toute la grâce, la richesse des couleurs et des formes : accompagné d'un livret explicatif comprenant une introduction générale et des commentaires détaillés, il contient un livre « en accordéon » tout en images, qui déploie près d'une cinquantaine d'oeuvres dont les gros plans magnifient la puissance picturale des fleurs.
Écarlate ou carmin, pourpre ou vermillon... Doté de nuances infinies et issu de pigments tout d'abord minéraux, végétaux et animaux, le rouge trouve d'emblée chez les peintres matière à se déployer: s'il est la couleur du pouvoir et de la richesse, il est aussi celle de la sensualité et de la fête ; et s'il reste indissociable de la vie et du sang, il l'est aussi du feu et de l'enfer.
De Van Eyck à Nicolas de Staël, de Bruegel à Kandinsky et de Caravage à Monet, voilà une histoire de la peinture occidentale revisitée... en rouge !
La forme originale de ce coffret permet de plonger au coeur de la peinture pour y découvrir le rôle de la couleur rouge dans la création des artistes. Accompagné d'un livret explicatif comprenant une introduction et des commentaires d'oeuvres, ce livre « en accordéon », tout en images, déploie plus de cinquante oeuvres, en ensembles, en détails, en gros plans.
Le catalogue de l'exposition « Monet Mitchell », organisée à la Fondation Louis Vuitton en partenariat avec le musée Marmottan Monet, explore les correspondances entre les oeuvres tardives de Claude Monet (1914-1926), qui anticipent les débuts de l'abstraction, et les peintures de Joan Mitchell (1925-1992).
Peintre américaine issue de l'expressionnisme abstrait, Joan Mitchell voyage en France dès 1948 et s'installe en 1968 à Vétheuil, lieu d'inspiration où vécut aussi Monet de 1878 à 1881.
Les chefs-d'oeuvre et les essais ici réunis soulignent les points de convergence liés à la couleur, à la lumière, à la gestualité, à la nature et aux paysages de Giverny et Vétheuil, qui ont profondément inspiré les deux artistes.
Véritable célébration des chats, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéeon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Au Japon, le chat, présent dans le folklore, dans la poésie et les pièces de théâtre kabuki, est une figure emblématique. Tantôt adoré pour sa douceur, sa beauté et son rôle de porte-bonheur (le Maneki-neko), tantôt craint pour sa cruauté et ses pouvoirs surnaturels, devenant alors le Bakeneko, un chat monstrueux, vampire ou sorcier, il fascine depuis toujours. De Hokusai à Hiroshige en passant par Yoshitoshi et Kuniyoshi, ces estampes mettent en valeur ce félin mystérieux et fascinant, d'une beauté envoûtante.
Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
Véritable célébration des oiseaux, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Délicates mésanges sur des cerisiers en fleur, paons majestueux faisant la roue, hirondelles gracieuses en plein vol, chouettes endormies sur fond de ciel de pleine lune ou cacatoès aux ramages chatoyants, tous ces oiseaux révèlent la virtuosité, le raffinement et le don de l'observation de ces artistes intemporels. De Keisai, Keibun et Hokusai à Hiroshige et Koson, ces estampes subliment la beauté de la nature.
Catalogue officiel de l'exposition Max Ernst à l'Hôtel de Caumont du 4 mai au 8 octobre 2023.
Artiste érudit et prodigieux expérimentateur, Max Ernst traverse le siècle des avant-gardes avec une insatiable soif de création et laisse derrière lui une oeuvre complexe et très personnelle. Artiste associé au groupe dada et au surréalisme, il suit un itinéraire personnel en se détachant des modalités du groupe et réalise des oeuvres visionnaires et pleines de lucidité. À travers près de 120 oeuvres, ce catalogue revient sur les traces de ce génie créateur en tant que personnalité libre et singulière, et met notamment à l'honneur le lien étroit qu'il entretient avec la nature, le jeu, la magie et la liberté.
Si la portée de son oeuvre reste encore méconnue du grand public, l'extravagance et la polysémie de la production de Max Ernst sont impressionnantes. Né en Allemagne, il crée en 1919 une communauté dada à Cologne avant de rejoindre Paris où il participe dès le départ au développement du surréalisme d'André Breton. Il crée de nombreux collages et invente de nouvelles techniques, comme le frottage. Après avoir été interné au début de la seconde guerre mondiale non loin de l'Hôtel de Caumont (au Camp des Milles d'Aix- en-Provence), Max Ernst fuit la France et se réfugie aux Etats-Unis. Il rentrera en France en 1953 et continuera de travailler intensément la peinture, le dessin, la sculpture et l'orfèvrerie.
Max Ernst n'aura eu de cesse de se réinventer tout au long de sa carrière. Son oeuvre est nourrie de philosophie, de psychanalyse, de science, d'alchimie, de l'histoire de l'art, de littérature et de poésie. Ce catalogue se concentre sur les grands thèmes des mondes créés par Max Ernst en illustrant la récurrence des thématiques qui traversent son oeuvre, notamment celle liée aux quatre éléments - l'eau, l'air, la terre et le feu - qui, selon la tradition philosophique ancienne et l'alchimie, composent l'ensemble de la matière du monde naturel.
L'univers de l'artiste déconcerte et étonne. Grand intellectuel et artiste humaniste - au sens néo-Renaissance du terme -, il défie continuellement la perception en combinant la logique et l'harmonie formelle avec des énigmes insondables, tandis que l'onirisme et le fantastique coexistent pour créer des paysages aux mystères impénétrables. Forêts de pierres, animaux chimères, masques incarnés ou oiseaux anthropomorphes, la beauté énigmatique et parfois même ironique des oeuvres de Max Ernst nous plongera dans l'extravagance de ses mondes, magiques et libérés.
Cette exposition bénéficiera notamment de prêts exceptionnels du Centre Pompidou, de la Tate, du Guggenheim Venise, du Musée Cantini, du Max Ernst Museum de Brühl et de nombreux collectionneurs privés souhaitant garder leur anonymat.
Bleu outremer ou bleu azur, bleu de cobalt ou bleu de Prusse... Maniant toutes les nuances offertes par les pigments naturels ou synthétiques, d'origine végétale ou minérale, les artistes ont peu à peu fait du bleu l'un de leurs meilleurs alliés pour peindre les lointains et le ciel, l'air et le froid, le silence et la mélancolie, le divin et les rois...
De Giotto à Yves Klein, de Bosch à Vermeer et de Léonard de Vinci à Van Gogh, voilà une histoire de la peinture occidentale revisitée... en bleu !
La forme originale de ce coffret permet de plonger au coeur de la peinture pour y découvrir le rôle de la couleur bleue dans la création des artistes. Accompagné d'un livret explicatif comprenant une introduction et des commentaires d'oeuvres, ce livre «en accordéon», tout en images, déploie une cinquantaine d'oeuvres, en ensembles, en détails, en gros plans.
Cet ouvrage propose de découvrir ou redécouvrir huit femmes qui partagèrent un temps la vie de Picasso. Germaine Pichot, Fernande Olivier, Eva Gouel, Olga Khokhlova, Marie-Thérèse Walter, Dora Maar, Françoise Gilot et Jacqueline Roque formèrent avec lui de singuliers couples, plus ou moins durables, plus ou moins publics. Ces femmes, que l'histoire a intimement liées à la production de Picasso, ont souvent été étudiées sans nuances, enfermées dans un processus de création et de destruction typiquement picassien.
Avec un soin de chercheuse égal à son talent de conteuse, Laurence Madeline restitue à chaque femme et au-delà des années passées auprès de lui, l'intensité d'une existence irréductible à Picasso. Picasso qui n'est ni un héros, ni un dieu. Il vit, tombe amoureux, trahit, est trahi, travaille, expose, crée inlassablement.
Approcher ces huit femmes, c'est dérouler en huit récits l'entier parcours de l'artiste, de l'atelier précaire et convivial du Bateau-Lavoir à celui de Mougins, solide et protégé comme une forteresse. C'est aussi explorer soixante-dix années de la condition féminine, de 1906 à 1973, de la petite Parisienne qui cherche une vie meilleure à la femme consciente de sa responsabilité écrasante dans la survivance d'un créateur octogénaire, puis nonagénaire, en passant par les compagnes qui questionnent un machisme flagrant. C'est enfin aborder l'oeuvre de Picasso comme une entreprise qui ne serait pas seulement vampirisante, mais réfléchie, polyphonique. Une entreprise dans laquelle les femmes ne sont ni des muses ni des modèles, mais de véritables partenaires qui contribuèrent à porter l'oeuvre de l'artiste à la postérité inouïe que nous lui connaissons aujourd'hui.
Tourbillons impressionnants, flots tumultueux des rivières, torrents bouillonnants, cascades vertigineuses, violentes intempéries, douces pluies poétiques, neige immaculée et silencieuse : l'eau sous ses multiples formes occupe une place essentielle dans les estampes japonaises des XVIIIe et XIXe siècles. La mer surtout, omniprésente dans l'archipel nippon, participant de l'identité des Japonais, est sublimée. Parmi les représentations récurrentes de vagues impétueuses déferlant sur le rivage, menaçant des embarcations, se brisant sur les falaises, les rochers et les récifs, une image aussitôt s'impose : celle de la célèbre Grande Vague de Hokusai.
Des artistes tels que Hokusai en effet, mais aussi Hiroshige et Kuniyoshi vont devenir les maîtres incontestés de cette représentation de l'eau, relevant de véritables défis techniques pour saisir à la fois l'instantanéité et la pérennité du mouvement, en exprimer l'éternel recommencement, en traduire l'ampleur et la force. Jeux de lumières, de couleurs et de lignes, stries profondes, traits vifs, courbes ou volutes leur permettent de synthétiser et de schématiser les divers mouvements des eaux, tour à tour dormantes, bouillonnantes ou écumantes. À partir des années 1830, un nouveau pigment, le bleu de Prusse, va leur permettre de rehausser leurs oeuvres d'une teinte intense et profonde, donnant à l'eau toute sa force d'expression, autorisant tous les contrastes et les variations infinis de bleus.
Dans un style tout à la fois réaliste, abstrait et innovant, ces maîtres de l'estampe capturent le caractère unique et quasiment sacré de l'eau dans une véritable communion avec la nature, et nous livrent leur vision d'un monde empreint de spiritualité.
Véritable célébration des cerisiers, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie dans un format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Le sakura, dont la fleur est devenue l'emblème du pays, offre au début du printemps une floraison grandiose, dans de subtiles variations de couleurs, qui s'étend comme un nuage vaporeux sur tout le pays, et qui a donné lieu à un rituel ancestral, le hanami. De Hokusai à Hiroshige, en passant par Keibun, Bairei et Hasui, ces estampes mettent en valeur l'intensité et la fugacité de ce moment unique, occasion de recueillement en famille ou entre amis, où chacun est invité à méditer sur la brièveté de toute chose et sur la fragilité de l'existence, à contempler la nature pour y trouver la sagesse.
Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.