Après la Russie (préface Bernard Kreise)

Traduit du RUSSE par BERNARD KREISE

À propos

La voix de Tsvétaïéva résonnait de quelque chose d'inconnu et d'effrayant pour l'oreille russe : l'inadmissibilité du monde. Ce n'était pas une réaction de révolutionnaire ou de progressiste revendiquant des améliorations, pas plus qu'un conservatisme ou un snobisme d'aristocrate qui se souvient des jours meilleurs. Sur le plan du contenu, il s'agissait de la tragédie de l'existence en général, indépendamment de son contexte temporel. Sur le plan du son, il s'agissait d'une aspiration de la voix à la seule direction qui lui était possible : vers le haut. De la même façon que l'âme aspire à sa source. (Joseph Brodsky)


Rayons : Littérature > Œuvres classiques


  • Auteur(s)

    Marina Tsvétaïéva

  • Traducteur

    BERNARD KREISE

  • Éditeur

    Rivages

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    19/04/2023

  • Collection

    Rivages Poche ; Petite Bibliotheque

  • EAN

    9782743659776

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    144 Pages

  • Longueur

    17 cm

  • Largeur

    11 cm

  • Épaisseur

    1 cm

  • Poids

    102 g

  • Support principal

    Poche

Marina Tsvétaïéva

Marina Tsvétaïeva, née en 1892 à Moscou, émigre en 1922, après la Révolution d'Octobre. Après trois ans passés à Berlin et en Tchécoslovaquie, elle se rend à Paris, où elle vit de 1925 à 1938. Refusant « l'esprit de parti », elle n'est acceptée ni par les Rouges, qui l'accusent d'avoir trahi leur cause (notamment dans son recueil Le Camp des cygnes), ni par les Blancs, qui lui reprochent son admiration pour Maïakovski ou Pasternak. Elle retourne ensuite en URSS, et s'y suicide en 1941.

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